• Le travail se fête en musique

    Théorie marxiste

    

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    FÊTE DU 1 er MAI. Le rendez-vous annuel de l’union locale CGT a assuré l’ambiance à l’Hexagone

    

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    Organisée à Autun depuis une dizaine d’années par l’union locale CGT, la fête du 1 er mai a encore une fois réuni les Autunois autour d’un dimanche très festif. Après la remise du brin de muguet, le pot de l’amitié et la tombola du matin, le dimanche après-midi était consacré aux concerts grâce à l’intervention de quatre  groupes régionaux qui ont enchaîné de belles prestations sur la scène de la grande salle de l’Hexagone. Et il y en avait pour tous les goûts : du jazz avec le groupe chalonnais Blind Smoke, de la chanson populaire avec la Nouvelle troupe autunoise de Variétés, du rock très énergique avec la jeune formation autunoise The Escapes et même de la danse grâce à la présence du groupe « Moderne Star ».

    Nicolas Manzano

     

     

     

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     Des batailles et des hommes

    1 er mai. Sur fond d’actualité et de contexte social, la Fête du travail est revenue sur 40 ans d’histoire.

    Théorie marxiste

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    La fête populaire du 1 er mai initiée par la CGT se perpétue depuis 40 ans. Anciens et nouveaux défenseurs des droits des salariés étaient réunis pour tourner ensemble la page de 40 ans de revendications.

    La fête du travail organisée chaque année par la CGT vient de fêter ses quarante années d’existence. Broye. La fête du 1 er mai ne s’est pas toujours déroulée
    au Breuil. De 1971 à 1984, elle avait lieu à Broye.

    Installée dans le cadre bucolique du parc du Morambeau au Breuil, la fête du 1 er mai organisée par l’union locale de la confédération générale du travail (CGT) Creusot Montchanin n’a pas dérogé à la tradition. Depuis 40 ans, cette fête populaire allie festivité et revendications.

    L’occasion pour les organisateurs de mettre en parallèle le contexte social des années 70 et celui de 2011. Robert Lescure, le secrétaire général de l’union locale CGT des métaux de 1969 à 1974, l’instigateur de la fête du 1 er mai, était chargé de remettre cette fête populaire dans le contexte de l’époque. « En 1970, on sortait des grands mouvements de 1968 avec des acquis sociaux important notamment sur les salaires », a-t-il évoqué en préambule avant de faire remarquer que la reprise économique n’était pas étrangère à l’augmentation des salaires.

    Les années 1970,  une période d’euphorie

    L’ancien syndicaliste a décrit le début des années 70 comme une période de franche euphorie. « C’était la naissance de Creusot-Loire, de la Communauté urbaine pour laquelle on ambitionnait d’approcher les 200 000 habitants, alors qu’en réalité nous n’en sommes même pas à 100 000 actuellement. »

    L’ancien secrétaire général de la section métallurgie a évoqué la pluralité des avancées sociales au sein de Creusot Loire entre septembre 1970 et mars 1971. Parmi elles, on retiendra la garantie maladie, la prime d’ancienneté, l’augmentation des indemnités de départ en retraite, l’augmentation de salaires, la réduction du temps de travail. Des victoires pour la condition des salariés de l’époque qui laisse aujourd’hui l’ancien syndicaliste presque pantois : « Aujourd’hui, ça fait un peu rêver d’obtenir tout cela en si peu de temps, comme quoi les salariés doivent compter sur leur mobilisation. »

    Si le pas des avancées sociales de 2011 est plus court qu’en 1970, Gérard Bouillet, membre du collectif de direction de l’union locale CGT a fait le point sur les revendications actuelles.

    La multiplication  des sections syndicales

    Le point fort des revendications pointait du doigt les augmentations de salaires pour tous avant d’évoquer l’égalité entre les hommes et les femmes, le chômage des jeunes et leur place dans la société, la retraite et la précarité des retraités avant d’aborder le sujet complexe de l’hôpital. « La CGT n’a pas l’intention de le laisser démanteler. L’hôpital de proximité doit être préservé avec les moyens nécessaires pour le faire fonctionner. » Gérard Bouillet n’a pas caché sa satisfaction en évoquant la multiplication des syndicats dans les entreprises depuis 2010. « La syndicalisation dans divers secteurs d’activités progresse de façon significative dans notre localité. »

    Une multiplicité qui n’a rien de comparable avec les années 70 où le syndicalisme se résumait presque à la seule entreprise du secteur, à savoir Creusot-Loire, mais qui, en 1972 réunissait néanmoins plus de 3 000 adhérents.

     

    Carine Jondeau
     
    FETE DU TRAVAIL : Entre animations festives et  mobilisation sociale
    
     
    Pour cette nouvelle fête du travail, la 40ème au niveau local, les animations n’ont pas manqué. Pour cet anniversaire, l’Union locale CGT avait en effet concocté aux travailleurs intéressés une bonne journée. Une bonne journée notamment rythmée par un concert des Chats d’Oz, sans oublier les stands d’associations et de jeux ou bien les expositions artistiques et historiques qui ont plu aux visiteurs, dans le cadre agréable du parc du Morambeau au Breuil. Dans la salle, certains ont profité du repas.
    Vers midi, les organisateurs ont reçu les élus dans une atmosphère conviviale et autour du pot de l’amitié, au cours duquel Gérard Bouillet a souligné le soutien et l’implication de tous les présents dans la pérennisation d’une fête comme celle-ci, rendez-vous placé sous le signe de la détente mais aussi permettant au syndicat de rappeler sa mobilisation sur des questions qu’il juge primordiales pour les travailleurs.
    En milieu d’après-midi, outre l’intervention de Robert Lescure sur les origines de cette fête du travail, Gérard Bouillet s’est d’ailleurs exprimé, laissant l’ambiance festive de côté pour prendre l’accent revendicatif.
    Le représentant de l’UL CGT a d’abord fait référence à la situation japonaise pour rebondir sur le besoin en quelque sorte d'une meilleure considération des salariés et une dénonciation d’un système privilégiant le profit. « Cette catastrophe pose la question des conditions de travail et de sécurité des salariés sacrifiés. De telles réalisations ne doivent être confiées et suivies que par des entreprises de service public, sans que soit évoqué un quelconque coût de rentabilité au mépris de la sécurité et de l’avenir de notre planète », a-t-il déclaré. Avant de se pencher entre autres sur les menaces qui pèsent sur le principe de démocratie, avec « une démocratie décentralisée en sursis » par la réforme des collectivité territoriales voulue par le gouvernement.
    Quant à la tentative d’instrumentalisation du syndicalisme par le Front National, « cette volonté de s’emparer de la colère sociale pour la dévoyer vers des solutions fondées sur l’exclusion et le rejet de l’autre », Gérard Bouillet a réaffirmé les valeurs de la CGT,  justement « fidèle » à celles-ci selon le syndicaliste.
    « D’autres choix sont possibles et nous les proposons », a-t-il ensuite poursuivi, comme le SMIC à 1600 euros brut sur une base de 35 heures ou encore une réforme fiscale de grande ampleur. Avec aussi une poursuite du mouvement pour l’égalité entre les hommes et les femmes, des aides en faveur des jeunes touchés par la précarité et le non-oubli des retraités.
    Enfin, le membre de l’UL CGT a terminé par l’hôpital. « La CGT n’a pas l’intention de le laisser démanteler. L'hôpital de proximité doit être préservé avec les moyens nécessaires pour fonctionner. Nous invitons l’ensemble des citoyens à suivre avec intérêt ce dossier particulier ». Construire avec l’ensemble des salariés dans tous les secteurs, c’est en fait l’idée première qui a été rappelée par le syndicat ce dimanche.
     
    Creusot info

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