• Le gouvernement se prononce contre l’amnistie sociale

    Le gouvernement se prononce contre l’amnistie sociale

    mercredi 24 avril 2013

    Malgré le vote positif au Sénat, le gouvernement sous pression se prononce contre la proposition de loi, proposée par le Front de gauche, dite d’amnistie sociale.

    C’est le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui l’a annoncé ce matin sur France Info : "Le gouvernement manifestera son opposition claire et ferme à toute forme d’amnistie".

    Il a précisé que "la position du gouvernement dans ce débat sera non, nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre".

    "Ca a été la position du président de la République depuis l’origine et ce qui se passe en ce moment montre qu’il faut avoir une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous".

    "Le droit à manifester, le droit à faire grève sont des grands principes constitutionnels. Mais justement, pour respecter la force de ces principes, il ne faut pas permettre en quelque moment que ce soit des débordements" qui "entrent dans le champ de la loi pénale".

    Politique - le 24 Avril 2013

    Le gouvernement se prononce contre l'amnistie sociale

    Malgré le vote positif au Sénat, le gouvernement sous pression se prononce contre la loi, proposée par le Front de gauche, dite d’amnistie sociale. C’est le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui l’a annoncé ce matin : "Le gouvernement manifestera son opposition claire et ferme à toute forme d'amnistie".

    Alors que la proposition de loi communiste, déjà adoptée au Sénat, doit être examinée le 16 mai prochain à l'Assemblée, le ministre Alain Vidalies a affirmé sur France Info que "la position du gouvernement dans ce débat sera non, nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre". "Ca a été la position du président de la République depuis l'origine et ce qui se passe en ce moment montre qu'il faut avoir une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous".
    "Le droit à manifester, le droit à faire grève sont des grands principes constitutionnels. Mais justement, pour respecter la force de ces principes, il ne faut pas permettre en quelque moment que ce soit des débordements" qui "entrent dans le champ de la loi pénale".  

    Une loi de justice sociale

    La commission des lois de l'Assemblée devrait examiner ce mercredi le texte, adopté au sénat le 27 février, avec les suffrages de plusieurs sénateurs socialistes et appuyé par la CGT. Déposée par les sénatrices Annie David et Éliane Assassi, cette loi prévoit l’annulation des condamnations pénales pour des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux ou d’activités syndicales ou revendicatives. Mais aussi l’amnistie des sanctions disciplinaires dans l’entreprise, la réintégration des salariés licenciés et la suppression des empreintes génétiques et autres informations nominatives recueillies lors des procédures judiciaires.

    « "Salariés taisez-vous, patrons vous avez les mains libres pour réprimer" : voilà le message du gouvernement qui choisit ainsi son camp : celui du Medef contre les travailleurs » résume le Parti de gauche dans un communiqué.  « Déjà réduit au sénat en excluant les militants de RESF et les défenseurs de l’environnement, le texte y avait malgré tout trouvé une majorité. C’en était trop pour le gouvernement qui appelle à un nouveau coup de force contre la représentation nationale et sa propre majorité ! »

    Et la violence des patrons

    Début mars, Jean-Luc Mélenchon pointait déjà du doigt Laurence Parisot, qui « cherche à assimiler l’amnistie sociale à un encouragement au "cassage". Elle veut faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs. Je dénonce son silence sur la violence patronale, les licenciements boursiers, la violence que les travailleurs retournent contre eux-mêmes par les suicides au travail. »
    Comme un triste écho, un salarié de chez Renault s’est suicidé sur son lieu de travail cette semaine, à l'usine de Cléon, laissant une lettre dans laquelle il dénonce "pression" et "chantage" de la part du groupe, nommant directement Carlos Ghosn, le PDG du groupe.

    Pierre Laurent en appelle à la responsabilité des députés, les enjoignant de respecter le vote du Sénat. "Dès aujourd’hui, j'appelle à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai."

     

    En France, en 2013,

    UN CAPITALISTE, ETRANGER DE SURCROÎT,

    PEUT, POUR DES RAISONS DE PROFIT,

    PRIVER LA LORRAINE DE SES HAUTS FOURNAUX

    ET LA FRANCE DE SA SIDERURGIE

    METTRE AU CHÔMAGE DES MILLIERS D'OUVRIERS

    C'EST "LEGAL" ...

     

    MAIS QUE DES TRAVAILLEURS POUSSES A LA MISERE

    FASSENT ECLATER LEUR COLERE

    COMME LES "GOODYEAR" A AMIENS

    OU LES "CONTI" A COMPIEGNE,

    C'EST INTERDIT PAR LA LOI

    ET PASSIBLE DES TRIBUNAUX

     

    C'est ce qu'on appelle la justice de classe

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     http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-de-la-lorraine-a-amiens-la-justice-de-classe-en-2013-sous-un-gouvernement-qui-s-appelle-socialis-117329640.html


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