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     La vie du Parti:Municipales:Ne pas les dissocier de l’UE, de l’Euro, de la sortie de l’Otan et de l’Alliance Atlantique

     

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    Section du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre

    Parti Communiste Français

     

    CD-FD33 : Le 25 septembre 2013

     

    faucille-marteau-pcfMunicipales 2014 : Ne pas les dissocier de l’UE, de l’Euro, de la sortie de l’Otan et de l’Alliance Atlantique. La France ne peut faire la guerre et une politique sociale.

     

     

    Quelle ligne politique ?

     

    Ces prochaines élections municipales s’annoncent dans un contexte économique, social et politique très dégradé. A notre avis, elles ne peuvent être dissociées des politiques dévastatrices de l’UE, dont les élections auront lieu huit semaines après.

     

    Si les élections sont des moments importants, pour le PCF qui n’est pas un parti comme les autres, il s’agit de s’inscrire comme nous devrions le faire, dans la perspective d’un projet de société et non d’un simple programme. Il est donc primordial que les communistes dégagent une ligne politique offensive en rupture avec l’engrenage infernal dans lequel le système capitaliste nous entraine. Dégager une ligne politique lisible pour le peuple.

     

     

    Oui pour des élus communiste pour se défendre !

     

    Bien évidemment, oui pour les garder et en gagner ! Mais tenant compte de l’avis des camarades rencontrés ces derniers mois et semaines : des élus,  mais pas à n’importe quel prix. Je vais peut-être choquer, pas à n’importe quel prix en termes de soumissions et de pré-négociations entre états-majors. Bref, faire preuve d’autonomie par rapport au PS. En ayant conscience de l’impasse entre PS et PG-FDG.

     

     

    De nombreux camarades sont en colère et aspirent à avoir des élus porteurs des leurs aspirations et des élus qui font de la politique en lien avec la population, avec les militants de leur Parti. Ces choix doivent être faits sur des bases d’éthique et d’identité.

     

    Malgré la situation difficile de notre organisation, c’est plutôt sain qu’il y ait cette colère. Malgré la détresse perçue chez les camarades, où malgré les luttes, les entreprises et les emplois partiront.  C’est la certitude de  la misère assurée…. le repli, l’abstention, avec le sentiment d’abandon, que plus personne ne nous défend. Il faut en mesurer toute la gravité.

     

     

    Face à cela, nous avons une situation très peu lisible. Par exemple, plusieurs cas de figure sur le Bassin et le Val de l’Eyre nous avons 17 communes :

     

    - Sur le Barp et le La Porge, la recherche de liste dans le cadre du mouvement citoyen existant et qui avait aux dernières élections, obtenu des résultats très intéressants.

    - Sur Lanton, le seul élu qui avait été apparenté PC, puis FDG, s’engage sur la liste du maire sortant PS.

    - Sur La Teste, c’est le FDG, qui part tout seul puisque le PS a annoncé faire liste avec le Nouveau centre et EELV.

    - Belin, une assemblée citoyenne (hors FDG) s’engage sur la base de la décroissance.

     

     

     

    Prendre en compte le rejet du PS.

     

    Je dois aussi faire part, du rejet des politiques du Gouvernement et des élus du PS.

     

    Certains pourront dire, mais nous n’avons pas le rapport des forces….. La détermination de plusieurs camarades est de ne pas se soumettre et exigent une lisibilité qui nous différencie du Parti socialiste. En fait, ils pensent que le parti communiste devrait avoir une autre ligne politique.

     

    Les guerres sur lesquelles Hollande engage la France ; pour les communistes, c’est la ligne rouge, à ne pas dépasser. La guerre c’est NON.

     

     

     

    La question qui nous est donc posée : accepter ou refuser.

     

    La poursuite de la réforme de la retraite, les plans sociaux avec l’ANI, le mépris du peuple, les prélèvements sur toutes les prestations, de l’argent pour les patrons et les actionnaires et surtout de l’argent pour faire la guerre. Surtout l’Acte III de la décentralisation (nous ne sommes pas devant un simple nouveau découpage électoral), c’est beaucoup plus grave, c’est le dé tricotage national, par le maillon le plus bas, pour le devenir de la France, de la République, de la Nation pour qu’elle devienne une France des territoires et des Landers dans une Europe fédérale. C’est grave et il faut le combattre.

     

     

    Comment élaborer des projets pour les villes alors que le mode de scrutin, les compétences, sont modifiées sans que la population ait eu son mot à dire ?

     

     

    Sur le Bassin et le Val de l’Eyre, nous ferons le maximum pour que les besoins de la population soient défendus et interpeller les forces de droite et du PS qui vont chercher avec les intercommunalités à ne pas perdre d’élus. Nous refuserons la suppression des services publics  par des PPP (Hôpital, maisons de retraite, piscines, crèches, services sociaux, d’aide à domicile……) endettant à vie les communes en les offrant au privé (véolia, Effiage, etc…)

     

     

    De toutes les difficultés rencontrées, travail, famille, droits sociaux, transports, énergie, se nourrir, toutes ont la même cause, le système capitalisme et son bras armé, qu’est l’Union Européenne, imposée. Prenons ces axes accessibles en nous appuyant sur des luttes populaires et toutes les luttes syndicales en mouvement et en recherche de débouchés.

     

    Comment ne pas avancer sur la nécessité de nationalisations et de réappropriation sociale ? Donc se mettre en dehors des traités ?

     

    Sur toutes ces questions nous seront confrontés à faire le lien avec l’UE, la monnaie unique. Les gens savent et sont accessibles,  pour eux l’UE est le « machin » d’où vient les ordres. Le peuple fait le lien avec les questions de l’UE. Peut-on annuler ce qui se passe dans l’opinion ?

     

    Non, on ne peut raconter des histoires ! Nous avons voté contre Maastricht, et NON en 2005 et récemment Non au référendum en Alsace.

     

    Soyons cohérents !

     

     

    Le système économique, social et politique arrive à un « point de rupture ». Sans perspective, sans parole, sans projet nous entrainons le peuple à se positionner massivement dans l’abstention et par défaut ou colère, dans un vote d’extrême-droite. Le peuple est en prison !

     

     

     

     

     

    Avec l’UE, l’Euro…  aucune marge de manœuvre

     

    La situation est grave pour de nombreux salariés qui luttent pour préserver leurs emplois, les salaires, mais le manque de confiance dans les partis politiques, fait craindre une crise politique grave. Le rejet de l’UE est massif car elle remet en cause tous les jours le modèle social français, les acquis des luttes ouvrières maîtrisant le capitalisme en imposant le principe des cotisations sociales sur les richesses produites par le travail.

     

    L’UE et Euro ne laissent au peuple aucune marge de manœuvre. Il ne pourra pas intervenir sur la transformation de la BCE telle que cela est proposé par les appareils politiques qui se sont engagés sur une intégration européenne qui n’ose plus dire son nom tant le mot « social » est inadapté.

     

     

    Alors que partout en Europe, en France, l’UE est rejetée par les peuples. Ils cherchent comment sortir de ce carcan. Un grand débat populaire doit, et devrait, être lancé pour commencer à rompre avec le capitalisme en reprenant tous les attributs de la souveraineté nationale et populaire. Nous sommes dans une prison sans aucune possibilité de décider de l’organisation de notre société.

     

     

    Poser la nécessité du débat en s’appuyant sur la souveraineté populaire et de l’Etat-Nation, c’est faire référence aux principes éthiques, aux luttes développées au cours de toute l’histoire du PCF.

     

     

    Si les communistes s’engagent pour modifier le rapport des forces en faveur du monde du travail, la nécessité d’un débat sur l’UE et la remise en cause de l’Euro, sur la sortie de l’Otan et de l’Alliance Atlantique apparait inévitable. Il a déjà lieu dans la société. Nous ne serions pas isolés. Ne laissons pas le terrain à l’extrême-droite.

     

     

    Les élections municipales et européennes sont, et seront, intrinsèquement mêlées.

     

    Un rassemblement anticapitaliste est à construire avec tous les communistes et progressistes. Pour cela, tous les communistes doivent être au cœur de la démarche et, individuellement, être consultés, pour se présenter avec une lisibilité commune devant la population

     

    C’est pour cela que notre Section avance l’idée qu’il faut un Congrès sur l’Union Européenne plutôt qu’une convention (hors statuts) et qu’il faut consulter tous les communistes sur la poursuite de l’adhésion du PCF au PGE (statuts 1.6b)

     

     

    Autre Principe éthique : Non à la guerre ! (voir déclaration).

     

     

    Danielle Trannoy

    Membre CD FD33

    Membre du CN.

     

    Intervention non lue, mais transmise à la FD le 26 septembre 2013 

    http://pcfcapcorse.over-blog.com


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