• La Seine-Saint-Denis entre deux mondes

    L’industrie, enjeu électoral

    La Seine-Saint-Denis entre deux mondes

    Il n’est pas facile de passer du statut de ville ouvrière de la « banlieue rouge » à celui de municipalité accueillant l’un des plus grands pôles d’affaires d’Ile-de-France. Enquête chez les salariés et les habitants.

    par Benoît Bréville et Anaëlle Verzaux, mars 2012

    La Seine-Saint-Denis entre deux mondes

    « Châtelet – Les Halles », martèle une voix d’aéroport dans le haut-parleur. Sur le quai, les passagers s’agglutinent, puis s’engouffrent dans la rame du réseau express régional (RER) B. Dix minutes plus tard, le temps de feuilleter un journal gratuit, le train arrive à La Plaine – Stade de France. Une foule compacte, costumes-cravates, vestes de tailleur cintrées, téléphone portable dans une main, mallette dans l’autre, en descend et se dirige d’un pas pressé vers des immeubles ultramodernes, tout en verre. Ils sont ainsi plus de quarante mille à rejoindre chaque jour l’une des mille sept cents entreprises installées dans la zone d’activités de La Plaine, à Saint-Denis, au nord de Paris. Et leur nombre ne cesse d’augmenter.

    Le quartier détonne dans cette banlieue de cent cinq mille habitants. Autour des sièges de grandes sociétés et des logements flambant neufs, on trouve en effet la cité du Franc-Moisin, ses barres, ses tours de logements sociaux ; le centre-ville, ses maisons lézardées, ses marchands de sommeil, sa basilique, son marché ; le quartier Pleyel, ses habitations en cours de rénovation, son gratte-ciel à l’aspect défraîchi. « La Plaine, c’est un quartier d’affaires au cœur d’une ville populaire », résume une attachée administrative de la mairie.

    Avant de devenir le « troisième pôle d’affaires francilien (1) », La Plaine fut le premier espace industriel d’Europe. Au milieu du XIXe siècle, les travaux entrepris sous l’égide du baron Haussmann déplacèrent vers la banlieue les industries du centre de Paris. Situé sur la ligne ferroviaire reliant la capitale aux mines du nord de la France et de la Belgique, Saint-Denis jouit d’un accès aisé aux matières premières, dispose de vastes surfaces maraîchères et devient ainsi le terrain d’implantation privilégié des activités productives. Chimie, textile, cuir, métallurgie, etc. : entre 1850 et 1900, plus de trois cents industries s’installent à La Plaine. Quand le Parti communiste s’empare de la mairie, au début des années 1920, les ouvriers représentent 68 % de la population active, et les employés, 20 %.

    A l’aube des années 1960, la désindustrialisation frappe la banlieue parisienne. La politique de « décentralisation industrielle », officiellement destinée à corriger le déséquilibre de l’emploi entre la région parisienne et la province — mais interprétée par certains comme une « politique visant à démanteler les bastions communistes sous couvert de décentralisation (2) » —, provoque les premiers déplacements de sites. Attirées par divers avantages fiscaux, les entreprises quittent La Plaine. Les métallurgistes Sipam et Promecam s’installent à Quimper et Château-du-Loir ; les Chantiers de l’Atlantique déménagent à Nantes ; les industries chimiques Rochas et SIFA s’en vont à Poissy et à Compiègne, etc. Entre 1958 et 1968, plus de quatorze mille emplois industriels disparaissent (3).

    Après un siècle d’industrialisation,
    La Plaine est devenue une immense friche

    Puis les chocs pétroliers, la crise économique et la concurrence internationale accélèrent l’hémorragie. Les fermetures d’usine et non plus les simples déménagements s’enchaînent : l’orfèvrerie Christofle, la fabrique de pianos Pleyel, la fonderie Calmels, la manufacture de matériel frigorifique Babcock Atlantique, l’artificier Ruggieri, les camions Hotchkiss-Brandt, les machines-outils Cazeneuve, les métallurgistes Segal et Someca, etc. Pendant vingt ans, la municipalité communiste, associée aux syndicats et au conseil général, défend la vocation industrielle de La Plaine : soutien matériel aux ouvriers en grève, organisation de manifestations, occupations d’usine, création d’un Comité de défense de l’emploi, utilisation du plan d’occupation des sols pour bloquer l’implantation de toute autre activité, etc.

    Mais ces initiatives se révèlent vaines. Après cent ans d’industrialisation et quarante de désindustrialisation, La Plaine n’est plus, au milieu des années 1990, qu’une immense friche où entrepôts et hangars abandonnés côtoient les usines désaffectées. A mesure que la classe ouvrière s’érode, le chômage augmente : résiduel au début des années 1970, il atteint 10,7 % de la population active en 1982, puis 14 % en 1990. Confrontée à l’impossibilité d’empêcher le départ des usines, la municipalité change de stratégie.

    En 1991, les élus communistes de Saint-Denis, Saint-Ouen et Aubervilliers créent Plaine Développement, une société d’économie mixte qui rachète les friches et les réaménage en vue d’attirer des activités tertiaires. L’implantation du Stade de France à la place des anciens gazomètres de Gaz de France (GDF) accélère la mutation : pour accueillir les spectateurs, deux gares de RER sont ouvertes et la station de métro est totalement réaménagée. En échange de l’implantation du stade, la municipalité négocie le financement par l’Etat de la couverture de l’autoroute A1, véritable tranchée dans la zone industrielle. A dix minutes de Paris et de Roissy, La Plaine et ses vastes terrains se transforment en paradis pour hommes d’affaires. Les promoteurs immobiliers (Morgan Stanley, Bouygues, Kaufman & Broad...) accourent, et les entreprises suivent pour profiter de bureaux deux à trois fois moins chers que dans le centre de Paris (4).

    Generali France, GMF Assurances, Société générale, Crédit lyonnais, Hugo Boss, Endemol France, Attitude Studio, ThyssenKrupp Ascenseurs, Schneider Electric France, Publicis Events, Cegelec, Veolia... dans les rues de La Plaine, les cols blancs remplacent les cols bleus. « Quand vous gérez un territoire de 780 hectares, détenu par de gros propriétaires fonciers, vous n’avez le choix qu’entre deux démarches : geler un certain nombre d’opérations, en sachant que c’est négatif et stérile, ou participer aux mutations en cours. Nous avons opté pour cette dernière solution », explique M. Patrick Braouezec, maire de Saint-Denis de 1991 à 2004  (5). Mais cette politique profite-t-elle vraiment à la population locale, pour l’essentiel peu diplômée 10 % des actifs de Seine-Saint-Denis ont un niveau bac + 2, contre 40 % à Paris et 30 % dans les Hauts-de-Seine (6) ?

    Pour la municipalité, désormais gérée par un autre communiste, M. Didier Paillard, la réponse ne fait guère de doute : « En attirant toujours plus d’emplois sur son territoire, Saint-Denis ouvre des perspectives à ses habitants et surmonte les ravages de la désindustrialisation », explique-t-elle sur son site Internet, avant de vanter la « charte entreprises-territoires » mise en place en 2005. D’après un bilan publié en 2009, deux mille cinq cents personnes habitant l’une des huit villes de Plaine Commune (7) auraient ainsi trouvé un emploi. Bien souvent des postes précaires dans le bâtiment, le temps d’un chantier. Chaque jour, plus de la moitié des actifs de Seine-Saint-Denis doivent quitter le département pour aller travailler (8). Alors que Saint-Denis représente un bassin de soixante et un mille emplois — dont quarante-cinq mille à La Plaine —, le taux de chômage y dépasse les 20 % (selon les calculs de l’Institut national de la statistique et des études économiques [Insee], qui compte toutes les catégories de chômeurs), avec des pics à plus de 40 % chez les jeunes et dans certains quartiers (Franc-Moisin, Allende, Floréal, etc.). Et les revenus des Dionysiens ne sont pas non plus resplendissants : environ 16 000 euros par an et par foyer fiscal, soit presque deux fois moins que la moyenne francilienne de 30 770 euros par an (9).

    M. Rachid Khitmene, qui habite l’un des douze bâtiments de béton de la cité du Franc-Moisin, ne fait pas mentir les statistiques : « D’abord, j’ai eu une formation de comptable. Puis j’ai fait des tas de petits boulots, dans la restauration, dans la plomberie. En 2007, j’ai obtenu un diplôme universitaire de technologie finance-comptabilité, et j’ai postulé un peu partout. Sur Internet, j’ai trouvé le fichier de Plaine Commune. J’ai envoyé mon CV à toutes les entreprises du coin, une centaine d’envois par mois. Sur trois cents demandes, j’ai quand même eu trente réponses... J’ai fait des missions pour France Télécom à Issy-les-Moulineaux, pour EDF à Clamart, mais, depuis onze ans que je vis à Saint-Denis, je n’ai jamais trouvé un seul boulot dans une entreprise de La Plaine ! Et je ne suis pas le seul. C’est incroyable : l’entreprise Venteprivee.com, qui est signataire de la charte entreprises-territoires, ose se vanter d’avoir embauché trente Dionysiens sur ses quatre cents salariés ! » A la terrasse du café de la mairie, M. Georges Sali, conseiller municipal socialiste, avance deux explications à ce « relatif échec ». « D’abord, on ne peut rien imposer aux entreprises. Une charte reste une charte : elle ne les oblige en aucun cas à embaucher telle personne plutôt que telle autre. C’est la loi. Ensuite, il y a un réel problème d’“employabilité” : la majorité des Dionysiens n’ont pas reçu la formation adéquate. Mais les choses évoluent : des établissements comme le lycée Suger ont lancé des programmes adaptés aux entreprises du secteur. »

    Sur mille huit cents employés chez Orange,
    il y a... cinq Dionysiens

    Au siège de Generali, deuxième assureur de France, installé depuis décembre 2003 au pied de la gare du RER D, M. Alban Scamorri, permanent de la Confédération générale du travail (CGT), se montre tout de même sceptique : « Malgré le travail des communicants pour promouvoir l’image égalitariste de l’entreprise, il y a peu de Dionysiens ici. » Même son de cloche chez Orange Business Service-France Télécom, qui, en mars 2010, a abandonné ses locaux parisiens du XIIIe arrondissement pour un bâtiment rutilant de Saint-Denis, aux escaliers en verre agrémentés de barrières antisuicides. Mme Catherine Larrère, l’une des seules salariées affiliées au syndicat Solidaires, unitaires, démocratiques (SUD), indique : « Ici, il n’y a que cinq Dionysiens sur mille huit cents employés. » La grande majorité des salariés — des commerciaux et ingénieurs surdiplômés — gagnent entre 3 500 et 8 000 euros net par mois. « L’entreprise n’a pas respecté ses engagements, elle a fait venir ses propres salariés, qu’ils soient diplômés ou non. Même ceux qui servent à la cafétéria n’habitent pas ici. On a mis dos à dos deux types de populations. Il n’y a aucun mélange. »

    Les problèmes d’insécurité jouent un rôle important dans cette cohabitation difficile. Première au « palmarès des villes les plus violentes de France » établi par Le Figaro en 2008 « d’après les chiffres incontestables de la police judiciaire », Saint-Denis pâtit d’une très mauvaise image. « Nous avons moins de problèmes de délinquance qu’à la Défense, mais le sentiment d’insécurité reste plus fort ici (10) », déplorait récemment le vice-président communiste de Plaine Commune, M. Pierre Quay-Thévenon. Toujours est-il qu’en un an et demi sept cadres de Generali ont été victimes d’un vol, à la tire ou à la portière, en se rendant au travail. Chez Orange, la multiplication des agressions (onze en un an) a suscité une vague de colère parmi les salariés, au point que la direction distribue désormais une plaquette énumérant les consignes de sécurité : se déplacer en groupe, utiliser son téléphone portable avec discrétion, porter son sac du côté opposé à la chaussée (11). « Ce qui est terrible, explique M. Scamorri, c’est la panique des salariés quand ils apprennent qu’un collègue s’est fait agresser. Ils se transmettent une quantité de courriels qui disent : “Redoublez de vigilance”, “Evitez de sortir seul”… Ils deviennent complètement paranos. » Pour rassurer les employés, la mairie et la préfecture ont embauché soixante-dix « médiateurs » qui « sécurisent les trajets des salariés ». Mais, puisque deux précautions valent mieux qu’une, la société Veolia, tout comme la BNP, affrète pour ses employés un minibus blanc qui relie, matin, midi et soir, la gare du RER et le siège de la société. « C’est à dix minutes à pied, lance un habitant, goguenard, mais ils ont peur de la racaille. Dix, vingt, trente, je ne sais pas combien il y a de navettes qui ramènent les salariés à la gare. Si au moins cela avait créé des emplois de chauffeur pour les gens d’ici... »

    Ainsi, tout est fait pour éviter les rencontres entre les cadres et leurs voisins de Seine-Saint-Denis. « Au lieu d’embaucher les habitants et d’apaiser les tensions, les entreprises jouent sur l’insécurité en mettant en place tout un tas de services », dénonce M. Sali. Chez Generali, les salariés disposent par exemple de trois larges patios fleuris, égayés de petites tables et de bancs, pour la pause-cigarette. Dans le hall, des marchands ambulants, avec l’accord de la direction, vendent sacs à main, tee-shirts et sous-vêtements féminins. De même, l’espace intérieur du building d’Orange Business est équipé d’un grand self-service, d’une cafétéria, d’un baby-foot, de tables de ping-pong, d’une conciergerie où faire laver et repasser son linge, tout cela bien à l’abri de l’extérieur. On a même la surprise de découvrir un petit potager, trois tomates rouges sur une pelouse verte, et un service de commande de paniers bio...

    Pendant ce temps, rue du Landy, derrière le commissariat, un vieux bar-hôtel attend désespérément les clients. « Mon chiffre d’affaires s’élève à 1 euro par jour. Et voilà. Un client, un café, 1 euro », exagère Mahmoud, le gérant, qui, pour tuer le temps, raconte sa vie, les difficiles années en Algérie, les virées en Espagne et Saint-Denis, il y a vingt ans, « quand mon bistrot sentait bon le tabac froid ».

    « Dans dix ans, tu me paieras un café à Coulommiers »

    Tandis que les commerces traditionnels périclitent, des boutiques pour cadres font timidement leur apparition. Une succursale de la chaîne Sushi Shop s’est installée à deux pas du siège d’Orange ; entre deux vendeurs de kebabs de l’avenue du Président-Wilson, c’est Paradise Sushi, un traiteur japonais, qui a ouvert ses portes en 2010. Quand nous y passons, un midi, les cuisiniers s’activent, mais la salle est presque vide : le restaurant livre directement dans les bureaux, et les prix sont trop élevés pour la clientèle locale.

    Une salariée de Veolia s’arrête devant le bar-hôtel de Mahmoud. « Un café ? », propose-t-il. « Non, désolée, je suis pressée. » Elle cherche simplement son chemin : bien que travaillant à La Plaine depuis deux ans, elle se dit « absolument incapable de se repérer dans le quartier ». Pour le maire de la ville, M. Paillard, « il faut bien le reconnaître : si le secteur privé prospère, les salariés des entreprises s’intègrent très mal dans les quartiers populaires de La Plaine ». « C’est tout le paradoxe de la politique des élus de Saint-Denis, confirme M. Khitmene, à la terrasse du café de la mairie. En traînant les pieds, ils ont accepté la loi du marché, avec l’espoir de relancer l’emploi pour les habitants. Mais cette politique profite surtout aux grandes entreprises. Cela a fait très peu d’emplois pour les Dionysiens. Le mélange n’a pas eu lieu. Si l’embourgeoisement se développe, des gens comme moi devront partir plus loin, et dans cinq ou dix ans, tu me paieras un café à Coulommiers ou à Melun. »

    Vaines tentatives pour attirer des habitants plus riches

    M. Khitmene pourra sans doute profiter de Saint-Denis encore quelques années. Certes, depuis le début des années 2000, les promoteurs résidentiels se bousculent dans la cité des rois, et les résidences aux noms attrayants se multiplient : « Villas Torpedo », « Jardins d’Aragon », « Villas du stade », « Jardins Pleyel », « Carré des rois », etc. Construits selon les normes écologiques, ces logements, bien souvent dotés de balcons, de terrasses ou de parkings, à l’accès très sécurisé, affichent des prix largement supérieurs à ceux du marché local, essentiellement composé d’habitations dégradées où s’entasse une population pauvre. Entre 2000 et 2006, les prix de l’immobilier ont été multipliés par deux à Saint-Denis. « Notre client-type, c’est le jeune couple, primo-accédant, ou l’homme d’affaires qui vient investir dans le quartier de la gare », explique le directeur de l’agence La Plaine Immobilier, ouverte en 2008. Mais Saint-Denis compte plus de 50 % de logements sociaux, et la promiscuité entre des couches sociales très différentes constitue un frein à la gentrification. « Les nouveaux habitants ont peu de chances de se trouver dans une situation de proximité avec des voisins semblables à eux-mêmes. Ils n’ont pas vraiment la possibilité de s’approprier le quartier », analyse la sociologue Marie-Paule Thomas, auteure d’une étude sur la mixité sociale en banlieue parisienne (12).

    Souffrant du manque de commerces, de la mauvaise réputation des écoles et de l’insécurité, La Plaine ne parvient pas à attirer les foules parisiennes. Parmi les nouveaux habitants, qui ont souvent acheté sur plan, beaucoup se disent déçus. Comme ce couple, croisé aux abords du Stade de France : « On pense quitter la ville en 2014, quand les cinq ans durant lesquels on ne peut pas vendre seront écoulés », confient-ils, certains dispositifs d’aide à l’accession à la propriété privée imposant en effet à l’acheteur d’habiter son bien pendant une durée minimale. La femme travaille dans un salon de coiffure parisien : « J’en ai marre, je n’en peux plus des allers-retours en RER, et nos amis ne viennent pas jusque chez nous. » Lui, enseignant dans un lycée du département, regrette le manque de commerces de proximité : « Pour faire nos courses, on est obligés de prendre le métro jusqu’au centre-ville, c’est usant. » Ensemble, ils soupirent : « C’est sinistre, toutes ces entreprises ! »

    Thomas constate : « On note dans les discours [des nouveaux résidents de Saint-Denis] un malaise lié à des problèmes de propreté, de sécurité et de tranquillité. Malgré la hausse des prix de l’immobilier ces dernières années, la ville peine à accueillir de nouveaux habitants de catégories supérieures pour une longue durée. Les gens viennent, font une plus-value financière et revendent rapidement. » De même que la mixité ne se décrète pas, la proximité spatiale n’abolit pas la distance sociale.

    Benoît Bréville

    Anaëlle Verzaux

    Journaliste.

    (1) «  Saint-Denis, plaine d’affaires  », Challenges, Paris, 27 janvier 2011.

    (2) Hervé Vieillard-Baron, «  Un territoire fragmenté. Un lieu chargé d’histoire  », Projet, hors-série, Saint-Denis, avril 2008.

    (3) «  Situation de l’emploi à Saint-Denis  », mairie de Saint-Denis, avril 1969.

    (4) D’après Le Figaro (27 janvier 2012), en déménageant ses locaux du XIVe arrondissement de Paris à La Plaine en 2013-2014, la Société nationale des chemins de fer (SNCF) devrait réduire le montant de ses loyers par deux, économisant ainsi 10 millions d’euros.

    (5) Les Echos, «  Supplément immobilier  », Paris, 3 novembre 1994.

    (6) «  Portrait de la Seine-Saint-Denis  », conseil général de Seine-Saint-Denis – Atelier parisien d’urbanisme, 2010.

    (7) Créée en 2000, la communauté d’agglomération Plaine Commune rassemble les villes d’Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, La Courneuve, L’Ile-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse.

    (8) «  Seine-Saint-Denis : le développement des emplois qualifiés accentue les déplacements domicile-travail  », Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) – direction départementale de l’équipement de Seine-Saint-Denis, juillet 2010.

    (9) Rapport «  Emploi et salaires  », Insee, 4 mai 2011.

    (10) «  Le plan pour la sécurité des salariés de La Plaine  », Le Parisien, Saint-Ouen, 15 novembre 2011.

    (11) «  Orange : les cadres ne veulent plus travailler à Saint-Denis  », Le Figaro, Paris, 19 octobre 2011.

    (12) Marie-Paule Thomas, «  Les visages de la gentrification. Analyse comparée de la trajectoire de six quartiers d’Ile-de-France  », Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, 2006.

    http://www.monde-diplomatique.fr/


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