• La révolution en Grèce ?

    Strauss-Kahn et Sarkozy provoqueront-ils la révolution en Grèce ?

     Les dirigeants de l'Union européenne et du FMI sont de bons conseilleurs. Ils viennent d'envoyer leurs émissaires à Athènes pour dire au gouvernement grec qu'il n'était pas assez bon élève.

    Les envoyés de Strauss-Kahn, de Merkel et Sarkozy ont expliqué au gouvernement grec qu'il devait aller plus vite dans les privatisations si il voulait avoir l'appui de l'Union européenne et du FMI.

    Le ministre des Infrastructures, Dimitris Reppas, a estimé que le nouvel objectif pour les privatisations n'était pas réaliste."Recueillir 50 milliards d'euros d'ici 2015 grâce à la privatisation de biens de l'Etat n'est pas possible", a-t-il affirmé samedi à la télévision publique TV Net. Un responsable du ministère des Finances avait néanmoins assuré vendredi que la Grèce avait accepté le nouvel objectif de 50 milliards d'euros.

    Le gouvernement socialiste grec est coincé entre la colère populaire et les exigences inouïes de l'UE et du FMI. Ce qui explique son double langage.

    Les dirigeants capitalistes sont en train de créer les conditions d'un soulèvement populaire en Grèce. Ils n'ont plus le choix car les ultra-riches doivent impérativement rentabiliser leur capital. Les capitalistes, les grands banquiers du monde soutenus par le G-8 savent leurs jours comptés et leur égoïsme ne les poussent pas à voir les choses à long terme. Même si quelques stratèges les mettent en garde, la cupidité et la nécessité de rentabiliser le sacro-saint capital vont continuer à les pousser à faire naître au sein de leur système leurs propres ennemis de classe. L'histoire nous enseigne que les forces révolutionnaires sont toujours le fruit de l'exploitation de la classe dominante. Le système est en train lui même de créer les conditions pour la formation de millions de révolutionnaires dans le monde et en Europe. La Grèce, mère-patrie de la démocratie n'a sans doute pas dit son dernier mot.

    http://www.lepost.fr/

    La Grèce dénonce une ingérence de l’UE et du FMI

    ATHENES (Reuters) - La Grèce a accusé samedi l’Union européenne et le Fonds monétaire international d’ingérence dans ses affaires intérieures après avoir été invitée par ses créanciers à accélérer ses réformes et à procéder à davantage de privatisations.

    Vendredi, des inspecteurs de l’UE et du FMI sont venus en Grèce examiner la mise en oeuvre du plan de sauvetage qui a permis à Athènes d’échapper à la faillite. Ils ont donné leur feu vert au déblocage d’une tranche d’aide de 15 milliards d’euros, mais ils ont été plus critiques que lors de leurs précédentes visites.

    Après s’être vu reprocher par des médias locaux de n’avoir pas réagi à ces critiques, le gouvernement grec a déclaré que l’approche des inspecteurs était inacceptable.

    Le Premier ministre George Papandréou s’est entretenu avec le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, et avec le commissaire européen aux Affaires monétaires, Olli Rehn, a rapporté son secrétariat.

    Dans sa conversation téléphonique avec Dominique Strauss-Kahn, George Papandréou a "transmis le message du gouvernement grec concernant le comportement inacceptable des représentants de la Commission européenne, de la BCE (Banque centrale européenne) et du FMI lors de la conférence de presse d’hier", dit un communiqué du secrétariat de Papandréou.

    Georges Petalotis, porte-parole du gouvernement grec, avait quelques heures auparavant déclaré : "Nous ne demandons à personne de s’ingérer dans les affaires intérieures (...) Nous ne prenons nos ordres que du peuple grec."

    Les inspecteurs étaient venus à Athènes évaluer les progrès réalisés au quatrième trimestre sur le plan de consolidation budgétaire de 110 milliards d’euros.

    PROGRAMME DE PRIVATISATIONS "IRRÉALISABLE"

    Ils ont reconnu que le programme était "sur les rails" et ils ont débloqué une nouvelle tranche de 15 milliards d’euros, mais ils ont estimé que le gouvernement devait procéder à beaucoup plus de privatisations.

    Les prêteurs ont fixé un ambitieux programme, estimant que les privatisations devraient permettre de recueillir 50 milliards d’euros en 2011-2015. Le précédent objectif du gouvernement était de sept milliards d’euros en 2011-2013.

    Lors de la conférence de presse, Poul Thomsen, chef de la délégation du FMI, a invité les Grecs à ne pas laisser "ceux qui ont des intérêts" personnels empêcher le plus grand nombre de profiter des privatisations.

    Evoquant des groupes opposés à l’ouverture de professions strictement règlementées, il a dit : "Certains des groupes qui descendent dans les rues, les chauffeurs routiers, les pharmaciens (...) se cachent derrière leurs privilèges qui leur permettent d’extorquer des prix élevés, d’imposer un lourd fardeau au reste de la société".

    Le ministre des Infrastructures, Dimitris Reppas, a jugé que le nouvel objectif pour les privatisations n’était pas réaliste.

    "Recueillir 50 milliards d’euros d’ici 2015 grâce à la privatisation de biens de l’Etat n’est pas possible", a-t-il affirmé samedi à la télévision publique TV Net.

    Un responsable du ministère des Finances avait néanmoins assuré vendredi que la Grèce avait accepté le nouvel objectif de 50 milliards d’euros.

    Un porte-parole du FMI a déclaré que lors de sa conversation avec Papandréou, Strauss-Kahn avait dit que le programme budgétaire était sur les rails et avait "réaffirmé son respect le plus profond pour le gouvernement et le peuple grecs dans leurs efforts pour relever les défis économiques auxquels leur pays est confronté".

    De : reuters


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :