• La droite aime les ouvriers... de loin, de très loin !

     

    La droite aime les ouvriers... de loin, de très loin !

     

    La droite aime les ouvriers... de loin, de très loin !

     

    La droite aime les ouvriers... de loin, de très loin !

     

    Des sidérurgistes accueillis à coups de gaz lacrymogène, des salariés sélectionnés pour apparaître au côté du président, la droite aime la classe ouvrière sage, soumise, acceptant son destin. Pas celle qui se bat !

    Les images des CRS face aux 250 métallurgistes d'ArcellorMittal de Florange ont occupé à juste titre une partie des journaux télévisés hier soir. Ces images illustrent à merveille la vision qu'a la droite des ouvriers.

    Que des ouvriers viennent à l'Elysée en petit comité pour écouter les bobards de Sarkozy, c'est acceptable : cela donne une image positive du candidat UMP, celle d'un président préoccupé par le sort des ouvriers. En clair, cela sert la cause de l'UMP !

    Que des ouvriers manifestent à Paris, à proximité du siège de campagne de l'UMP ou au pied de la Tour Eiffel, c'est inacceptable : cela donne une image négative du candidat UMP, celle d'un président qui fait des promesses mais que les ouvriers doivent mettre sous pression pour qu'il agisse réellement. Et ça, c'est pas bon pour Sarko !

    Rien d'étonnant donc à ce que ce soit les CRS qui accueillent puis délogent les manifestants venus demander une rencontre avec un membre de l'équipe de campagne de Sarkozy.

    Les commentaires de Sarkozy sur ces événements sont assez illustratifs de la manière dont il souhaite utiliser les gens et les problèmes des travailleurs. Depuis la Marne, il accuse : "les syndicalistes devraient défendre les salariés, pas faire de la politique" ! Tiens ! Organiser une manif pour exiger des actes en faveur de la survie d'un site de 2 500 salariés, ce n'est pas défendre les salariés ?

    Et Sarkozy reconnait aussi dans cette phrase qu'il a abandonné l'idée d'influer sur l'emploi et l'économie car, oui, les choix politiques peuvent avoir une influence sur l'économie et l'emploi ! C'est bien vrai : en trente ans de libéralisme et de dérégulation de l'économie, les politiciens libéraux ont abandonné aux financiers le contrôle de l'économie.

    Ce que ne reprennent pas les médias, par contre, ce sont les propos du président et de ses sbires sur les syndicats, considérant que ceux qui manifestent, ce sont des syndicalistes professionnels, qui ne représentent rien, et qu'il faut différencier des "vrais" ouvriers de Florange !

    Quatre cars ont fait le déplacement de Lorraine. Pour ceux qui savent combien coûte un car pour un tel voyage, on comprend aisément que les syndicats ont dû limiter le nombre de cars !

    Ses attaques répétées contre le syndicalisme, on les retrouve dans son discours contre "les corps intermédiaires", prônant un lien direct entre patrons et salariés. C'est aussi l'idée de supprimer la primauté des accords de branche sur les accords d'entreprises : la prochaine étape de la dérégulation sociale voulue par le patronat et la droite, c'est de supprimer les pouvoirs des syndicats pour isoler les salariés.

    Qui peut croire qu'un salarié seul pourra négocier des conditions de travail et de salaires supérieures à celles qui ont été acquises de haute lutte par des décennies de mobilisations sociales collectives, avec l'aide des syndicats ?

    L'UMP et Sarkozy voient surtout dans toute organisation collective de la classe ouvrière et des travailleurs, syndicale, politique ou mutualiste, un danger pour les privilèges de la bourgeoisie dont font partis les patrons et les gros actionnaires des entreprises.

    Les syndicalistes sont, par définition, l'image de ce que détestent les patrons et les notables du capitalisme : des ouvriers qui s'engagent, qui se battent et qui veulent entrainer les autres ! Une classe ouvrière consciente et active. Quelle horreur pour les actionnaires !

    La casse des solidarités entre travailleurs, c'est le moteur des politiques de la droite et de l'extrême-droite depuis toujours : monter les français les uns contre les autres, c'est détourner l'attention des travailleurs et désorganiser la défense collective de nos acquis. C'est ce qui se cachent derrière les sempiternelles attaques contre les travailleurs immigrés, contre les fonctionnaires, contre les jeunes (tous des fainéants !), contre les syndicats,... Diviser pour meiux régner !

    On retrouve cette stratégie au Front national qui cultive chez les ouvriers une haine de l'étranger, comme si la crise et les délocalisations étaient dues aux immigrés qui vivent en France et qui connaissent, plus que les travailleurs nés en France, les conséquences de cette crise du capitalisme en termes de chômage et de pauvreté !?

    La montée du chômage, de la pauvreté et de la délinquance, sont les enfants d'une société capitaliste qui n'a qu'un mot à la bouche : le profit ! Le profit pour les plus riches et l'égoïsme individuel comme valeur morale.

    Les travailleurs, eux, n'ont que leur nombre comme force. C'est donc, à l'inverse, la solidarité qui doit nous guider !

    C'est cette valeur de solidarité entre travailleurs qui guide toute l'histoire du mouvement communiste français et que porte le PCF au sein du Front de Gauche.

    Loin de cette haine de droite et d'extrême-droite pour le travailleur qui se défend, le PCF et le Front de Gauche cherchent au contraire à développer cet esprit de résistance, d'initiative, de révolte citoyenne !

    D'ArcellorMittal à Florange à M-real sur Alizay, de Saint André à la Bastille, travailleurs de tous les pays et de toute la France, unissez-vous ! Le drapeau rouge est votre drapeau ! C'est pour cela que c'est celui du Parti communiste et du Front de Gauche.

    http://andree-oger-pour-deputee.over-blog.com


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