• La disparition des fillières techniques

    La disparition des fillières techniques

    Les petits épargnants sont devenus les otages d'une armée financière qui les utilise comme bouclier humain en prétextant leur ruine personnelle en cas de faillite des banques. Si l’argent de l’épargne des citoyens était garanti par l’état, cela ne pourrait pas se produire.


    Il existe donc, bel et bien, une accumulation des richesses et des possibilités d’accroître ces richesses dans les hautes sphères des sociétés humaines modernes. La baisse globale du pouvoir d’achat des plus démunis ainsi que des classes moyennes est corrélative  à l’enrichissement indécent d’une minorité de milliardaires formant un pouvoir oligarchique et supranational. L’état ne fait plus son travail politique et animalise la société dans le sens où les règles en vigueur, de plus en plus  basées sur la concurrence impitoyable entre tous, relèvent de la sélection naturellela raison du riche est toujours la meilleure, où l’homme est un loup pour l’homme.  Cette sélection naturelle se fait de plus en plus sentir dans l’Education Nationale qui est massacrée au fil des jours.

    Dans les classes surchargées, les meilleurs s’en sortiront toujours, quoi qu’il arrive. A ce phénomène de l’émergence de l’élite par elle-même, s’ajoute la reproduction sociale qui empêche les enfants des plus démunis de réussir. La réussite scolaire dépend de plus en plus de l’importance du portefeuille des parents qui offriront à leurs enfants des solutions éducatives alternatives et tarifées. A cela, s’ajoute la contamination intellectuelle de par le mépris de classe, transmis par les profs eux même, sans qu’ils s’en rendent compte et qui noyautera le désir culturel des fils d’ouvriers. Les désirs inavoués du monde financier commencent à suinter dans les murs des écoles. En effet, la disparition inquiétante des filières techniques, ce qui est une absurdité majeure, et malgré le discours officiel, est une transpostion assez claire de la volonté des « marchés » de créer un monde industriel sans industrie, sans investissement et sans ouvrier.

    Que cela se passe dans nos usines ou dans nos écoles, la nécessité suprême devient le profit à court terme ce qui conduira à une catastrophe. Luc Châtel, le prétendu Ministre de l’Education Nationale, voudrait faire des chefs d’établissements des véritables chefs d’entreprise. L’éducation et la santé ne sont pas des marchandises que l’on peut privatiser. Elles ont un coût et doivent rester dans la collectivité.

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