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    L'acier

     

              PCF 30 rue Jean Jaurès 71200 Le Creusot 

     

  • LE CREUSOT : Près de 200 personnes contre «un accord scélérat»


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    Annoncée contre l'accord signé entre certaines organisations syndicales et le MEDEF, la manifestation de ce mardi après-midi a rassemblé près de 200 personnes au Creusot.

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    Les syndicats initiateurs de la mobilisation - la CGT et FO avec le soutien de Solidaires et FSU - l'avaient bien dit. Cette manifestation avait pour but d'interpeler les députés sur un accord qui, selon les syndicalistes protestataires, ne respectent pas le Code du travail et encore moins donc les droits des salariés.

    S'étant d'abord retrouvés en milieu d'après-midi sur l'esplanade François Mitterrand, les manifestants ont alors pris la direction du boulevard Henri-Paul Schneider, pour s'arrêter une dizaine de minutes devant la permanence du député Philippe Baumel. Le temps pour lui de recevoir quelques représentants des Unions locales CGT et FO, creusotines et autunoises. Cela pour les écouter et surtout pour dire : « Déjà ce n'est pas une loi, c'est juste un texte. Et j'ai l'intention comme d'autres de l'amender dans le sens de le faire évoluer dans le sens du progrès social ». Avant de répondre sur les remarques liées notamment à la mobilité interne forcée ou aux baisses de salaires évoquées : « Sur cette mobilité, la rédaction du texte n'est pas acceptable. Après, je suis prêt à vous recevoir plus longuement pour parler de cet accord ». Des propos retenus par la délégation, sachant que la date du 15 mars est d'ores et déjà fixée avec les syndicalistes autunois. Au Creusot, une rencontre est souhaitée assez rapidement avec le député.
    Après une montée du cortège jusque sur la place Schneider, c'est devant l'entrée de la mairie que le discours commun a été prononcé par la secrétaire de l'UL CGT, Magali Nectoux, et son homologue de FO, Murat Berberoglu. Deux intervenants qui, malgré l'absence du député, devant les manifestants massés sur le parvis de l'hôtel-de-ville, ont appuyé leurs mots et rajouté que la mobilisation doit prendre de l'ampleur avant l'échéance... Cette prise de parole est à retrouver ci-dessous.

    Discours unitaire du 5 mars 2013
    Chers amis, chers camarades,
    Merci d'avoir répondu présent à l'appel des organisations syndicales CGT et FO, soutenues par Solidaires et FSU, pour empêcher la mise en œuvre de l'accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier !
    Comme vous le voyez, la CGT et Force Ouvrière sont côte-à-côte pour défendre les intérêts des salariés. Ce n'était pas arrivé depuis 1995 ! Comme quoi cette unité exceptionnelle démontre bien que ce qui est en train de se passer est aussi exceptionnel, et très grave, pour les salariés !!!
    Aujourd'hui, 172 rassemblements ont lieu partout en France pour interpeler les députés sur la dangerosité de cet accord, et surtout pour empêcher qu'ils n'en fassent une loi ! En Saône-et-Loire, il y a 5 rassemblements pour interpeler « publiquement » les 5 députés.
    Il y a tromperie sur la marchandise ! Cet accord ne pourra que détériorer encore plus les conditions de travail et de vie des salariés !
    Commençons par son titre qui en dit long : « Un nouveau modèle économique et social ».
    La flexi-sécurité n'apportera rien de positif pour les salariés ! Ce n'est pas en licenciant qu'on crée des emplois ! C'est complètement faux, et nous avons de multiples exemples pour le démontrer : depuis 25 ans que les règles de licenciements ont été assouplies en France, le chômage ne cesse d'augmenter. Les pays nordiques, tant mis en avant, sont en train de tomber dans le chômage avec des chiffres qui avoisinent dorénavant les 8%… L'Allemagne a mis en place les négociations entreprise par entreprise. Dix ans plus tard, les syndicats allemands, dont le puissant DGB, font un terrible constat : il y a des millions de salariés exclus des conventions collectives. Les conséquences sociales sont catastrophiques pour les Allemands !
    L'accord prévoit le chantage à l'emploi ! Les employeurs pourraient augmenter le temps de travail des salariés sans les payer plus !!! Ou pire, leur baisser leur salaire jusqu'à deux ans !!! Comment les salariés feront pour payer leurs factures ? Les banques vont-elles baisser les mensualités des crédits ? Les commerces vont-ils baisser leur prix de vente ? Tout le monde sait bien que non !
    L'accord prévoit la mobilité pour les salariés, sans que ceux-ci ne puissent la refuser. Les salariés seraient baladés d'un site à l'autre en fonction des besoins des entreprises, sans rien pouvoir dire ! Si le salarié refuse, il sera licencié sans aucun recours contre l’employeur ! Si demain on vous mute à 300 km de chez vous, comment gérer sa vie de famille ? Avec son conjoint, le travail de son conjoint, avec ses enfants, l'école, la nourrice, la crèche… Le salarié refuserait la mutation et se retrouverait licencié de sa propre faute !
    L'accord prévoit la mise en place du CDI Intermittent, le CD2I. Pour être simple, c'est une alternance entre des périodes travaillées et non travaillées. Comme un CDD pourrait-on penser… Mais non ! Il n'y aura pas d'allocations de chômage pendant les périodes non travaillées. Le patron a donc, à son entière disposition, des salariés à temps plein qu'il paye à temps partiel.
    Comment vivre avec un salaire lissé sur l'année ? Tout le monde connait le niveau des salaires actuels, ils permettent à peine de vivre dignement en le touchant tous les mois… Alors en le diminuant, même lissé, ça ne permettra pas de mieux vivre ! C'est le contraire !
    Cet accord attaque aussi les droits des salariés ! Les droits des salariés, et les droits de leurs représentants ! Les salariés n'auraient plus que 2 ans après la fin du contrat pour intenter une action en justice, et ils ne pourraient réclamer plus que 3 ans d'arriérés au lieu de 5 ans actuellement. Les droits des représentants du personnel seraient très diminués ! Exemple lors d'un plan de licenciement : tout serait réglé en 2 mois s'il y a moins de 99 licenciements, et réglé en 4 mois s'il y a au moins 250 licenciements ! L'employeur pourra aussi déroger à l'ordre des critères de licenciements… Tous les recours juridiques, le travail avec les experts pour trouver des solutions alternatives aux licenciements seraient mises à mal.
    Le Syndicat de la magistrature a dit que cet accord « est une grave récession pour les droits des salariés et une nouvelle source de précarité ». Le Syndicat des avocats de France a dit : « Le MEDEF revendique l'immunité judiciaire pour les entreprises ». Cet accord fait des employeurs la seule catégorie qui échappe en France à la sanction proportionnelle au délit. Des forfaits d'indemnisation seraient mis en place, et réduiraient considérablement le montant des indemnités auxquelles auraient droit les salariés.
    Cet accord est très mauvais, il faut le répéter !!! Mais nous direz-vous, certains parlent d'avancées et nous ne faisons que critiquer… Alors parlons-en des avancées :
    - La complémentaire pour tous, ça commence déjà bien. Celle-ci est renvoyée à une négociation ultérieure ! Tous les salariés doivent être couverts en 2016, oui dans 3 ans, mais rien ne dit à quel montant de couverture… Il pourrait y avoir des prises en charge inférieures à la CMU complémentaire. Mais tous les salariés ne seront pas couverts par la complémentaire ! Tous les salariés des entreprises non soumises aux négociations obligatoires et non couverts par un accord de branche ne sont pas concernés ! Ce n'est pas écrit dans l'accord !
    Et quelle portabilité de la prévoyance pour les salariés ? Avec une précarité accrue, comment seraient couverts des familles obligées de changer très souvent de complémentaires ??? Certains soins sont longs et chers, si la couverture change en permanence, de nombreux salariés vont faire l'impasse de se soigner !
    - Les droits rechargeables pour l'indemnisation des chômeurs : les employeurs ne mettent pas 1 euro de plus ! Le chômage augmentant massivement, ce sera tout simplement une baisse du niveau d'indemnisation pour tous. On ne peut pas payer plus, si on ne fait pas rentrer plus d'argent dans les caisses ! C'est mathématique !
    - La taxation des contrats courts : la majorité des contrats ne seraient pas taxés, diverses exonérations sont prévues dont celles sur les contrats pour les salariés de moins de 26 ans. Ce serait au final un gain supplémentaire de 40 millions d'euros offert aux employeurs, après les 20 Mds € que le Gouvernement leur a déjà offert en novembre !
    - L'encadrement du temps partiel : il est déjà prévu une multitude de possibilités d'y déroger ! Les règles permettant de moduler le temps de travail seraient renforcées, l'employeur pourrait les modifier jusqu'à 8 fois dans l'année. Les salariés devraient se tenir à disposition de l'employeur, les heures faites en plus ne seraient pas forcément majorées, etc…
    Il existe donc un point commun entre toutes ces avancées : elles sont toutes renvoyées à plus tard ! Toutes les avancées pour le patron sont signées ! Toutes les avancées pour les salariés sont renvoyées à plus tard ! Qui a parlé d'un bon accord ? Ah oui…Laurence Parisot du MEDEF… Mais elle, c'est normal, puisqu'elle représente les patrons !
    Par contre, pour les syndicats de salariés, pour le Gouvernement, ce n'est pas normal de parler d'un bon accord !!! C'est pourquoi ce 5 mars nous interpelons publiquement les députés, mais nous vous demandons, à vous manifestants présents, de faire savoir largement autour de vous que cet accord est mauvais et que si d'autres mobilisations sont nécessaires, nous les organiserons !
    Le Gouvernement va débattre d'un projet de loi. Le conseil des ministres va en discuter demain, mercredi 6 mars,  pour permettre au Parlement de se prononcer début avril, selon la procédure d'urgence.  C'est juste le temps qui est nécessaire pour mener notre campagne, pour élargir la mobilisation, et nous adresser sur le terrain aux élus du personnel, aux militants syndicaux, aux juges prud'homaux, aux organisations de jeunesse, aux militants mutualistes, aux députés et sénateurs mais avant tout aux salariés. C'est de leur mobilisation que dépendra l'avenir de notre droit du travail et du développement économique et social de notre pays.
    Et, autre élément important, ne négligeons pas les militants, les syndiqués des organisations signataires qui se sentent lâchés, trahis par leurs confédérations, tous les opposants à cet accord scélérat sont les bienvenus à nos côtés pour le combattre ! Accueillons les s'ils viennent nous voir et allons à leur rencontre s'ils n'osent pas venir à nous…
    Progressivement, grâce à nos actions, les parlementaires vont mesurer les difficultés de transcription de l'accord. Quelques exemples suffisent :
    - L'article 20 sur le PSE négocié ou homologué est jugé « inapplicable en l'état » par certains juristes.
    - L'article 15 sur la mobilité interne est jugé « difficile à comprendre » et il n'est pas certain qu'il puisse s'appliquer aux contrats en cours.
    - L'article 18, sur les accords de maintien dans l'emploi n'est tout simplement pas conforme aux engagements internationaux de la France. Il est, en particulier, contraire à la convention 158 de l'OIT.
    Bon courage Mesdames Messieurs les parlementaires ! A nous de vous responsabiliser et de freiner vos éventuelles ardeurs à complaire au MEDEF. Mais ce qui est sur, c'est que si vous passiez outre et transcriviez cet accord dans la loi, vous en serez les seuls et uniques responsables, et nous nous chargerons de le faire savoir partout et largement ! Nous le répétons encore : ce n’est pas en facilitant les licenciements qu’on lutte contre le chômage et la précarité ! Des salariés, des citoyens vous ont élu sur votre promesse : « Le changement, c'est maintenant ! ». Alors ne faites pas ce que même le Gouvernement précédent n'a pas osé faire ! Occupez-vous des intérêts des salariés et de leurs familles pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.
    Voilà Mesdames Messieurs les parlementaires ce que nous tenions à vous exprimer publiquement, en présence des salariés, pour vous montrer que nous ne sommes pas seuls à vous dire que cet accord est massivement rejeté !Pour finir, un petit message aux manifestants présents, nous voulons préciser quelques petits points : nous nous inscrivons en faux sur l'image que l'on voudrait donner des organisations syndicales non signataires que nous sommes ! Nous sommes là pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés. C'est ce qui nous guide au quotidien. Nous n'allons pas signer n'importe quoi pour être des partenaires sociaux respectables ! Nous sommes et resterons des organisations syndicales de salariés et, à ce titre, nous continuerons à vous représenter du mieux que nous le pouvons.
    Ceci étant dit, vous devez comprendre que les organisations syndicales ne sont composées que des adhérents qui paient une cotisation. Et que nos forces ne sont composées que des seuls salariés qui s'investissent et s'impliquent dans le syndicalisme. Comme nous l'avons dit au début, la situation est grave, la réponse doit être à la hauteur des enjeux, et le combat va être long, alors impliquez-vous dans le syndicalisme pour lui donner plus de force et de poids pour faire aboutir vos revendications. Donnez-vous les moyens de gagner ! Agissez ! Syndiquez-vous !
    Pour notre part (CGT et FO), nous allons nous rencontrer très prochainement et envisager les suites à donner pour faire annuler cet accord scélérat, empêcher qu'il ne devienne loi, et imposer nos revendications pour l'emploi stable, en CDI ou sous statut, bien rémunéré, et que le partage des richesses créées par le travail des salariés profitent aux salariés et pas aux actionnaires !
    Nous vous disons donc à très bientôt, nous pensons qu'il faudra montrer aux parlementaires notre mobilisation et notre détermination à combattre cet accord et empêcher sa retranscription dans la loi. Et surtout, gardons espoir, avec l'exemple du CPE. La loi n'a jamais été appliquée ! Nous ne sommes qu'au début d'une mobilisation qui doit monter en puissance pour combattre la précarité, mais surtout nous devons aller plus loin et lutter pour gagner  ! Nous devons lutter pour aller chercher les profits créés par le travail, pour satisfaire nos besoins. Nous devons lutter pour changer cette société qui ne privilégie que le profit ! Nous devons lutter pour mettre en place un nouveau système économique qui privilégie l'homme et le social avant la finance !
    Ce combat va être long, va être difficile, mais c'est ce combat qui nous permettra de vivre mieux, nous, et les générations futures. Exactement comme l'ont fait nos anciens avec la mise en place de la sécurité sociale à un moment où la France n'était pas aussi riche qu'aujourd'hui puisque nous sortions de la guerre… Donc ce qui était possible hier au sortir de la guerre, l'est forcément aujourd'hui ! Il suffit d'y croire et de le vouloir ! Soyons réalistes, exigeons l'impossible ! D'autant que nous ne sommes pas seuls à exiger du changement, nos collègues et camarades sont en lutte partout autour de nous… Belgique, Espagne, Italie, Grèce… Montrons notre détermination et mobilisons autour de nous pour être chaque fois plus nombreux !
    Chers amis, chers camarades, nous vous disons à bientôt… Nous vous ferons savoir très rapidement la prochaine action… A ceux qui veulent casser le social, le peuple répond : Ré-sis-tance !

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    http://www.creusot-infos.com/article.php?sid=46195&mode=&order=0

    Ils étaient près de 200 ce mardi après-midi à battre le pavé dans les rues du Creusot à l'appel de FO et de la CGT pour lutter contre l'accord passé entre le Medef et certains syndicats. Partis de l'Esplanade François Mitterrand, les manifestants ont fait una halte à deux pas de là, à la permanence du député Philippe Baumel qui les a reçu le temps de convenir d'un rendez-vous dans les prochains jours.

     
     
     

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    Serge Desbrosses,   candidat   Front de gauche   à la 3 e circonscription   de Saône-et-Loire

    Serge Desbrosses, candidat Front de gauche à la 3 e circonscription de Saône-et-Loire

     

    Mercredi soir Serge Desbrosses, candidat Front de gauche à la 3 e circonscription, suppléé de Sylvie Lefèvre, a partagé sa vision de l’avenir lors d’une assemblée citoyenne au Creusot à la salle Saint-Henri.

    Quel regard portez-vous sur la perte du triple A ?

    Le gouvernement en a fait beaucoup sur la perte éventuelle du triple A. Il a mis en marche la machine à écraser les avancées sociales. Malgré tous ses efforts, le triple A a sauté comme la banque au casino. Les pseudo-experts se trompent, ils nous délivrent des discours mensongers. Le triple A, il faut en sortir. Ne nous agenouillons pas. Nous ne devons pas nous plier à l’économie, mais l’économie doit se plier aux besoins des humains.

    Quel regard posez-vous sur l’action gouvernementale ?

    Ce pouvoir n’a pas les compétences requises pour sortir la France de la crise puisqu’il obéit à la domination financière. Avec l’austérité, c’est la croissance réelle qui va baisser et diminuer les rentrées d’impôts et de cotisations. Le danger pour la France n’est pas, comme le clame le Front national, l’étranger, mais bien les banques et leurs actionnaires.

    Pour vous, quelles sont les priorités ?

    Il faut immédiatement reprendre le contrôle public des banques françaises, c’est indispensable. Au lieu de diaboliser la dette publique, engageons un audit citoyen pour faire part de la bonne et de la mauvaise dette. On entend beaucoup parler de vote utile. Pour nous, le vote utile est celui qui portera le Front de gauche au 2 e tour. Pour nous, la priorité, c’est l’humain d’abord.

    http://www.lejsl.com


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    Hôpital du Creusot  Deux projets, deux avenirs

    Le personnel de l’hôpital s’est déplacé en nombre pour entendre les hypothèses liées à l’avenir de l’hôtel-Dieu. Photo C.J.

    L’échéance de la fin de la période d’observation de l’Hôtel-Dieu approche. André Billardon a tenu à faire part aux personnels des scénarios possibles qui scelleront l’avenir de l’hôpital.

    Mardi après-midi, André Billardon, président du conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu, et Bruno Chaignon, directeur de l’Hôtel-Dieu, ont tenu une assemblée générale des personnels afin de les informer sur les hypothèses actuelles concernant l’avenir de l’hôpital. À ce jour, deux projets sont à l’étude. Un élaboré par l’administrateur provisoire du groupement de coopération sanitaire (GCS), Jacques Métais, et un autre par la Croix-Rouge, qui étudie une éventuelle reprise.

    Deux projets diamétralement opposés

    Deux scénarios diamétralement opposés qui prévoient chacun un avenir différent aux hôpitaux du Creusot et de Montceau. Le projet de l’administrateur du GCS, intitulé projet Métais, est une évolution du projet dessiné en mai dernier et qui n’a pas pu aboutir en raison, entre autres, de la difficulté de convertir les statuts privés des salariés de l’Hôtel-Dieu au public de Jean-Bouveri. Il prévoit donc, à ce jour, de conserver la répartition actuelle des services sur les deux hôpitaux de Montceau et du Creusot en fermant le site Harfleur. Les services de diabétologie abrités dans les locaux d’Harfleur viendraient donc sur le site Foch, lequel devrait déplacer son service de médecine polyvalente (rhumatologie) sur Montceau afin de pouvoir contenir le service de diabétologie. Ce projet prévoit également le maintient de deux blocs chirurgicaux.

    À l’inverse, le projet esquissé par les responsables de la Croix-Rouge prévoit la totale inversion de la répartition des services. À savoir, la chirurgie et le pôle mère-enfant à Montceau et les services de médecine à l’Hôtel-Dieu. Ce scénario conserverait le site Harfleur auquel s’ajouterait un pôle interventionnel pour les interventions ne nécessitant pas de chirurgie invasive et le développement d’un pôle imagerie.

    Des projets qui peuvent en appeler d’autres

    « De par son entité, la Croix-Rouge bénéficie de l’autorisation par l’État d’installer de nouveaux lits. Dans la logique de développement de ce qui est fait à Mardor, elle souhaiterait étendre son périmètre au territoire creusotin afin de fixer les compétences médicales », a souligné André Billardon. La Croix-Rouge conserverait le statut actuel de l’hôpital du Creusot, un établissement privé à but non lucratif. Deux projets qui ont soulevé de nombreuses inquiétudes chez les personnels mais sur lesquels les décideurs, à savoir l’agence régionale de santé et l’administrateur judiciaire de l’Hôtel-Dieu, Maître Picard, n’ont pas émis d’avis puisqu’aucun dossier officiel n’a été déposé. En outre, d’autres possibilités peuvent encore voir le jour, puisqu’un appel d’offres devrait être ouvert très prochainement. Une seule chose est sûre, le tribunal de grande instance tranchera avant la fin janvier, date butoir pour la période d’observation de l’Hôtel-Dieu en dépôt de bilan.

    2005 : la situation financière de l’Hôtel-Dieu ne permet plus de rester en l’état. La solution, raisonner en terme de territoire.

    2009 : redistribution des services entre Montceau et le Creusot.

    2010 : la redistribution n’a pas permis de répondre aux objectifs financiers. L’État envoie un administrateur pour faire un rapport.

    Janvier 2011 : Jacques Métais propose deux scénarios qui n’aboutiront finalement pas.

    Été 2011 : l’administrateur propose un 3 e scénario sans projet officiel. La Croix-Rouge s’intéresse à l’Hôtel-Dieu

    http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2011/09/07/deux-projets-deux-avenirs


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  • Samedi 25 juin à Montceau et au Creusot

    Parti Communiste Français

    Bienvenue à toutes et à tous, et merci d'avoir répondu aussi massivement à notre appel.

    Derrière la banderole de la CSS, TOUS ENSEMBLE, nous sommes rassemblés pour clamer notre INDIGNATION et notre DETERMINATION.

    Fortes du soutien de 31 municipalités et de 7 Conseillers Généraux, les 43 organisations de la Coalition Solidarité apprécient à sa juste valeur ce soutien à notre action et plus particulièrement à l'égard de toutes les actions engagées par les personnels hospitaliers au travers de son intersyndicale en interne et avec le soutien de la Coalition Solidarité Santé en externe.

    Tous ensemble, nous dénonçons la mise en oeuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy qui frappe de plein fouet nos hôpitaux.

    Au travers des décisions prises par le représentant de l'Etat se dessine en fait un projet de démantèlement de l'offre publique de soins sur la CCM au profit du secteur privé à but lucratif.

    Mettons un terme aux options purement comptables qui étranglent financièrement le secteur public hospitalier et qui pèsent sur les conditions de travail des salariés et de soins des usagers.

    Nous ne sommes pas disposés à accepter une restriction d'activité de nos hôpitaux qui appauvrirait la couverture de santé publique sur notre territoire communautaire. Non les centres hospitaliers de Montceau et du Creusot, ne pourraient pas « absorber » le surcroît d'activité qui proviendrait d'une fermeture totale ou partielle de services dans l'un ou l'autre de ces hôpitaux.

    Nous devons obtenir un engagement clair de l'Etat pour le financement d'une offre publique de soins de qualité.

    Les menaces sur nos hôpitaux sont plus que jamais présentes. La population des deux bassins de vie doit rester attentive et mobilisée pour :

    > Réaffirmer la volonté des usagers et des hospitaliers de voir l'offre de soins pérennisée sur la CCM, voire développée, avec des investissements permettant la construction d'un hôpital public neuf dans les plus brefs délais,

    > S'opposer à un démantèlement des activités de soins sur la CCM au profit du secteur privé à but lucratif,

    > Garantir le maintien des emplois, condition indispensable pour préserver une offre de soins de qualité et répondre ainsi aux besoins de la population.

    Telle est, en ces termes, la motion adoptée par 31 communes, 7 Conseillers Généraux et portée par les 43 organisations de la Coalition Solidarité Santé plus que jamais déterminée à aller aussi loin que possible avec l'ensemble de la population, usagers de surcroît et l'ensemble des professionnels de santé naturellement rattachés à leur intersyndicale professionnelle et interprofessionnelle pour faire avancer leurs légitimes revendications.

    Nous ne pouvons pas laisser passer les menaces qui pèsent tout particulièrement sur l'Hôtel-dieu. L'Etat a préconisé le dépôt de bilan, voire la liquidation, cas unique aujourd'hui en France à l'égard d'un centre hospitalier de cette taille.

    Nous ne le rappellerons jamais assez, Montceau et le Creusot sont plus que jamais associés pour porter ensemble cette exigence d'offre de soins par un partage territorial intelligent.

    La Directrice de l'Agence Régionale de Santé nous a affirmé que Chalon n'a pas vocation à cannibaliser Montceau ou le Creusot. Dont acte, nous serons vigilants. Ceci nous conforte dans cette idée que nous devons trouver une réponse publique au maintien de l'offre de soins sur le territoire de la CCM.

    La santé ne doit pas devenir une marchandise et ses salariés des mouchoirs jetables... Plus de 100 emplois ont déjà disparu.

    Nous ne sommes pas dupes ! L'hôpital public subi de plein fouet des attaques orchestrées :

    pénurie de personnel médical, manque d'infirmières, sous-financement délibéré par la tarification dite à l'activité, limitation abusive de l'enveloppe budgétaire nationale. Nous assistons à l'échec massif de la technostructure, le déficit organisé des hôpitaux s'envole allègrement... Pendant ce temps, la Générale de Santé, qui possède 180 cliniques privées, a versé 420 millions d'euros à ses actionnaires...

    A cela, nous disons, NON ! L'hôpital public a vocation de soigner tous les assurés sociaux de la même façon.

    Le privé à but lucratif soignera chacun à la mesure de l'assurance qu'il pourra se payer.

    Refusons ce processus. La Santé est un bien public non monnayable !

    Ici, sur notre territoire communautaire, nous crions haut et fort que nous sommes :

    INDIGNÉS par les mesures gouvernementales prises à rencontre de nos deux hôpitaux,

    INDIGNÉS par la création en 2009 du GCS présenté comme la solution miracle aux problèmes financiers de nos deux CH,

    INDIGNÉS car, non seulement le GCS n'a pas conduit au retour à l'équilibre financier, mais il a appauvri l'offre de soins, dégradé outrageusement les conditions de travail des personnels.

    INDIGNÉS par l'incapacité de la tutelle à mettre en place au sein de la CCM une offre de soins structurante, équilibrée, non partisane,

    INDIGNÉS mais également DÉTERMINES

    DÉTERMINÉS à montrer à l'ARS que la population de la CCM s'est rassemblée pour dire NON au démantèlement de l'offre de soins,

    DÉTERMINÉS à exiger un véritable débat démocratique pour élaborer un projet médical ambitieux et réaliste,

    DÉTERMINÉS à exiger l'engagement de l'état pour la construction d'un nouvel hôpital public neuf seul solution pour :

    • pour gagner en organisation au service des patients et réaliser de réelles économies,

    • pour gommer ces rivalités absurdes trop bien entretenues entre le Creusot et Montceau,

    •  pour retrouver une attractivité en rapport avec une offre de soins de qualité,

    •  pour permettre dès maintenant une meilleure adhésion du personnel et rendre ainsi plus aisée la période transitoire qui doit être la plus courte possible,

    •  C'est la raison pour laquelle, nous réaffirmons , en attendant la construction de l'hôpital neuf, le maintien de tous les lits, de tous les services, de tous les emplois, la résorption des déficits par l'Etat et l'abrogation de la loi Bachelot.

    Les jours, les semaines et les mois à venir seront déterminants, ils nous invitent à rester vigilants et à répondre, à chaque fois que nécessaire, comme vous l'avez fait aujourd'hui à l'appel au rassemblement pour gagner........... PARCE QUE NOTRE CAUSE EST JUSTE.

     

    Notre droit à la santé n'est pas négociable !   

        

    Texte de fin de manifestation

    Dans notre intervention d'accueil, nous avons fustigé l'autoritarisme gouvernemental

    qui s'oppose aux besoins exprimés majoritairement par les populations.

    Les réformes successives ignorent le besoin incontournable de recettes nouvelles

    pour répondre à des besoins en augmentation. Comme pour les retraites, la politique familiale et l'indemnisation du chômage, la réforme du financement de la Sécurité sociale est au coeur du débat pour une autre répartition des richesses, exigence portée majoritairement par la population.

    Nous l'avons dit, le système de santé doit sortir des logiques comptables qui, sous prétexte d'économie dans les dépenses de l'assurance maladie, ne visent qu'à transférer sur le budget des familles les dépenses de santé. L'objectif est d'ouvrir aux logiques de marché en privatisant l'activité et de confier la couverture maladie et de la perte d'autonomie aux assurances privées.

    De nombreuses luttes menées dans le secteur de la santé sur l'amélioration des conditions de travail, la reconnaissance des qualifications et de la pénibilité, l'exigence en terme d'emploi/formation, n'ont pour seul objectif qu'une meilleure réponse pour le droit aux soins pour toutes et tous.

     

    Des luttes professionnelles trouvent aujourd'hui appui et complémentarité avec toutes les actions menées unitairement. Aujourd'hui, 25 Juin 2011, nous en donnons l'exemple !

    La Coalition Solidarité Santé, avec ses organisations syndicales, ses associations et ses partis politiques et appuyée par les élus locaux, en appelle à la vigilance et vous donne rendez-vous dans les jours et les semaines à venir pour porter avec elle l'exigence de nos revendications communes.

    Et dites le ! chez vous, dans votre entreprise, dans vos bureaux, dans vos commerces !

    NOTRE CAUSE EST JUSTE et notre droit à la santé est inaliénable.

    Coalition Solidarité Santé

    Voir les photos de la manifestation 

    http://pcautunmorvan.eklablog.com/accueil-c507451#!/le-creusot-25-juin-p168671


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  • Samedi 25 juin à Montceau et au Creusot.

    PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
    Section du Bassin Creusotin


    POUR L'HÔPITAL NEUF DANS LA COMMUNAUTE URBAINE :
    TOUS DANS LA RUE LE 25 JUIN

    Depuis 3 ans, le gouvernement Sarkozy taille dans les Services Publics avec la Révision Générale des Politiques Publiques, véritable démolition de ceux-ci. L'Education Nationale et la Santé sont particulièrement touchées. La Loi Bachelot a aggravé la situation de l'Hôpital Public : tarification à l'acte, déremboursements de la Sécurité Sociale favorisent la privatisation de la Santé. Les groupes privés cherchent à racheter les services tels la chirurgie qui rapportent davantage que les maladies longues ou les urgences. L'HOPITAL PUBLIC A LA FRANCAISE, ET C'EST SON HONNEUR, ACCUEILLE ET SOIGNE TOUT LE MONDE. C'est le droit à la santé pour tous qui est remis en cause avec cette dérive marchande. Depuis plus de deux ans, le Ministère de la Santé par l'intermédiaire de son "proconsul" à Dijon (la direction régionale de la Santé) a demandé que nos deux hôpitaux forment un groupement de coopération sanitaire, avec redistribution des activités dans les deux sites.
    L'ensemble des personnels a fourni des efforts importants en ce sens. Rappelons que la construction d'un hôpital neuf, seule possibilité de régler correctement les problèmes, avait été acté par l'Etat. La COMMUNAUTE URBAINE a aussitôt prévu des terrains, une réserve foncière, pour le nouvel Hôpital Communautaire, près du Rond-point Jeanne Rose, à la fois près du TGV, situé entre les deux villes, au début de la route express. L'ARS, les administrateurs n'ont cessé de formuler de nouvelles exigences, de nouvelles réorganisations qui s'avèrent des échecs, découragent le personnel, ne prennent pas en compte la réalité, la qualité, ressemblent plus à des manoeuvres dilatoires destinées à faire traîner les difficultés, voire à laisser pourrir le problème. La situation actuelle provoque un mécontentement général, tant du côté des personnels excédés que des patients obligés à des déplacements incessants entre Le Creusot et Montceau ou inversement.
    Il n'y a qu'à constater le ballet des taxis, ambulances, automobiles, entre les deux sites sans parler des doublons générés par cette situation. De plus, il faut être clair : le retour à l'équilibre exigé par les autorités pour envisager le nouvel hôpital est impossible dans les conditions actuelles. La situation et le fonctionnement présents interdisent ce retour. Depuis 2008, les communistes du Creusot ont avancé l'idée d'un hôpital neuf seul capable d'assurer une offre de soins pérenne de qualité pour l'ensemble des 125 000 habitants de la Communauté et environs concernés par l'Hôpital. TOUT LE MONDE EN EST D'ACCORD AUJOURD'HUI, nous nous en félicitons. I
    L FAUT COMME L'EXPRIMENT TRES BIEN LES ORGANISATIONS SYNDICALES ET AUTRES ASSOCIATIONS, DESCENDRE DANS LA RUE POUR LE DIRE HAUT ET FORT, et dans l'attente,exiger des moyens corrects, humains et financiers pour les deux sites, afin d'accueillir les patients dans la dignité.
    Au député J.P. ANCIAUX qui déclare suivre le dossier, être en faveur d'un hôpital neuf, en avoir parlé avec Xavier BERTRAND ministre des Affaires Sociales, nous disons : "CHICHE"!!! Qu'il invite X.BERTRAND à venir au Creusot ou à Montceau, pour une table ronde et l'étude de l'Hôpital neuf indispensable.

    MAINTENANT IL FAUT DES ACTES ! COMME D'HABITUDE, RIEN NE SE FERA SANS L'INTERVENTION CITOYENNE, POPULAIRE. LE PROBLEME DE LA SANTE DEPASSE LES CLIVAGES POLITIQUES ET SYNDICAUX. NOUS SOUTENONS L'APPEL DE L'INTERSYNDICALE A MANIFESTER :

    SAMEDI 25 JUIN 2011
    A 10 HEURES AU CREUSOT DEVANT L' ALTO
    A 10 HEURES A MONTCEAU DEVANT LA MAIRIE

     POUR UN HOPITAL NEUF, TOUS DANS LA RUE LE 25 JUIN.

     

    Union départementale CGT

    L’Union Départementale CGT de Saône et Loire, membre de la Coalition Solidarité Santé, appelle tous ses syndiqués et l’ensemble de la population à se mobiliser et à se rassembler pour défendre nos hôpitaux de Montceau-les-Mines et du Creusot

    le 25 juin à 10h
    Le Creusot, Alto
    Montceau les Mines, Place de la Mairie
    pour :
    - Réaffirmer la volonté des usagers et des hospitaliers de voir l’offre de soins pérennisée sur la CCM, voire développée, avec des investissements permettant la construction d’un hôpital public neuf dans les plus brefs délais,
    - S’opposer à un démantèlement des activités de soins sur la CCM au profit du secteur privé à but lucratif,
    - Garantir le maintien des emplois, condition indispensable pour préserver une offre de soins de qualité et répondre ainsi aux besoins de la population.
    Pour l’hôpital NOUS y serons !
    Tous ensemble le 25 juin !



    Femmes solidaires :

    Le comité départemental de Femmes Solidaires de Saône et Loire est signataire de la Coalition Solidarité Santé - CSS - pour la sauvegarde de nos deux centres hospitaliers Le Creusot - Montceau.
    Nous souhaitons que vous puissiez insérer dans vos rubriques notre appel à mobilisation ci-dessous.
    "Le Comité Départemental Femmes Solidaires de Saône et Loire appelle l'ensemble de ses adhérentes et la population à participer aux deux rassemblements, le 25 juin, à 10h00
    - place de la Mairie à Montceau les Mines,
    - devant l'ALTO au Creusot :
    1)- Pour la défense et le maintien de l'offre de soins dans nos deux centres hospitaliers ;
    2)- Pour garantir le maintien des emplois, principalement féminin, et maintenir des soins de qualité pour la population ;
    3)- Contre le démantèlement des activités au profit du secteur privé à but lucratif."


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  •   Résultats du vote dépouillé ce midi, des adhérents de la section du PCF Le Creusot sur le choix entre Mélenchon ou Chassaigne.

    Parti Communiste Français

    Parti Communiste Français

    Vote 1 ( pour Jean-Luc Mélenchon ) = 10 voix

    Vote 2 ( Pour André Chassaigne) = 31 voix

    Vote 3 =( Emmanuel Van Tran) = 1 voix

    Blancs = 1 voix

    Parti Communiste Français


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  • Anne-Lauvergeon.jpg

    Anne Lauvergeon

    En  écartant Anne Lauvergeon, Sarkozy accroît son emprise sur le nucléaire civil. Il aura les coudées    franches pour démanteler  et privatiser Areva.

    Par  Jean-Michel Bezat  

    Soutiens à une "femme visionnaire" . A peine La Tribune avait-elle révélé le choix de M. Sarkozy, jeudi, que la contre-offensive interne était lancée. Tous les    membres du comité exécutif - à l'exception de Luc Oursel - ont signé une lettre, remise à Jean-Cyril Spinetta, président du conseil de surveillance, pour lui dire que leur candidat, c'était Mme    Lauvergeon, "la seule personnalité de l'entreprise disposant des compétences et qualités requises pour conduire Areva dans les années à venir". Le comité de groupe européen a, lui    aussi, réaffirmé son soutien à une chef d'entreprise qu'il qualifie de "femme visionnaire". Au même moment, 20 députés (10 UMP, 8 PS, un apparenté PCF et un Nouveau Centre) réclamaient,    dans une déclaration commune, une reconduction qui était "l'assurance de la pérennité et du maintien du groupe au premier rang mondial du nucléaire civil". Proche du premier ministre    François Fillon, Jean-Paul Anciaux (UMP) jugeait même que "se priver (de Mme Lauvergeon) serait faire courir un risque important à Areva". Et François Hollande dénonçait    "une action de déstabilisation engagée depuis plusieurs mois, pour faire éclater le groupe Areva et mettre en cause sa présidente". Le candidat à la primaire socialiste pour la    présidentielle de 2012, soulignait que "la France ne compte pas de femmes reconnues à l'échelle mondiale pour ses capacités et son talent" et que "ce serait un symbole fâcheux de    l'écarter".
    Etranges atermoiements que ceux de l'Elysée depuis plusieurs mois ! A l'automne 2010, M. Sarkozy avait pourtant confié à M. Spinetta la présidence d'un comité interne chargé de    lui proposer les noms de plusieurs industriels capables de remplacer Mme Lauvergeon. Il était secondé par René Ricol, co-présidant du comité d'audit du conseil de surveillance (et commissaire    national à l'investissement), et par François David, patron de la Coface. Le comité avait auditionné M. Oursel, mais il ne l'avait pas inscrit sur la liste transmise à l'Elysée fin février. Elle    comportait les noms de six patrons au profil industriel affirmé : Anne Lauvergeon, qui souhaitait "poursuivre sa tâche avec un directoire significativement renouvelé" ; Jean-Pierre    Clamadieu, PDG de Rhodia, qui prendra la tête de Solvay après le rachat du chimiste français par le groupe belge en 2013 ; Isabelle Kocher, qui a quitté la Lyonnaise des Eaux pour prendre en main    les finances de GDF Suez ; et trois dirigeants venus de l'aéronautique et de la défense, Fabrice Brégier (Airbus), Marwan Lahoud (EADS) et Hervé Guillou (EADS). 

         M. Spinetta avait choisi son camp, celui de Mme Lauvergeon, même si le président du conseil d'administration d'Air France-KLM ne l'a jamais déclaré publiquement pour respecter les    prérogatives de l'Etat, actionnaire à plus de 90 % du groupe nucléaire. M. Spinetta a rencontré M. Sarkozy le week-end de la Pentecôte et il a sans doute évoqué un bilan qu'il juge positif. M.    Spinetta défendait la pertinence du modèle intégré, qui fait qu'Areva est présent sur tous les métiers du nucléaire (mine et enrichissement de l'uranium, combustible, réacteurs,    retraitement-recyclage). Il se félicitait du développement de deux centrales de troisième génération, l'EPR et l'Atmea, considérées comme "de bons produits". Dans un entretien accordé à    L'Express (26 mai), M. Spinetta jugeait aussi qu'avec 12 milliards d'euros de fonds propres et un endettement de 3 milliards, "la situation financière permet à l'entreprise d'affronter un    mauvais vent pendant un ou deux ans". Rien n'y a fait, tant Mme Lauvergeon avait suscité les inimitiés et s'était créée des ennemis. Et d'abord au sommet de l'Etat. 

    Non au nucléaire  low cost. A peine élu, en mai 2007, M. Sarkozy lui avait proposé le ministère des finances. Son refus avait fortement déplu au président. "Il n'est pas    facile de lui dire "non"", confiait volontiers la présidente d'Areva. D'autant qu'elle entendait rester chez Areva pour le sauver d'un démantèlement annoncé. En 2007-2008, le gouvernement    envisageait, en effet, de rapprocher Areva et Alstom, dont le premier actionnaire est Bouygues (30 %). Ce qui signifiait, de fait, un éclatement de l'entreprise, avec d'un côté les réacteurs et    services repris par Alstom et, de l'autre, le cycle du combustible (fabrication et retraitement-recyclage). Ce projet enterré, un nouveau front s'était ouvert avec Henri Proglio, nommé PDG d'EDF    fin 2009, qui avait affirmé d'emblée sa volonté d'être le chef de file de la filière nucléaire française à l'exportation. Une prérogative que lui a accordée l'Etat, mais dans un cadre strict.    Ainsi s'était-elle mise à dos les PDG d'EDF et d'Alstom, Henri Proglio et Patrick Kron, tous deux proches de M. Sarkozy. 

        Il semblait que depuis le grave accident de la centrale de Fukushima, le 11 mars au Japon, Mme Lauvergeon avait regagné du terrain. Elle avait redoublé d'efforts pour convaincre qu'elle était est    le meilleur candidat au moment où le nucléaire civil traverse la crise la plus grave depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986. A tous ceux qui lui attribuent la responsabilité de l'échec    d'Abou Dhabi, où la France a perdu un contrat de 20 milliards de dollars (14 milliards d'euros) fin 2009 au profit du coréen Kepco, Mme Lauvergeon répondait que la sûreté nucléaire ne se négocie    pas. Elle se négociera encore moins après le grave accident de la centrale de Fukushima, plaidait-elle. Quitte à proposer des réacteurs plus cher mais plus sûrs que ceux de ses concurrents    américains, japonais, coréens ou russes, affirmait-elle. L'espoir nourri par certains d'un "nucléaire low cost" serait mort le 11 mars, date du tremblement de terre au Japon,    estime-t-elle. Dans ce contexte, elle réaffirmait l'atout d'Areva : son réacteur EPR de troisième génération, dont le groupe n'a pourtant vendu que trois exemplaires à l'étranger : deux en Chine    et un en Finlande. Mais tout cela, M. Sarkozy ne l'a pas porté à son crédit. Pas plus que le développement dans le secteur de l'éolien offshore et de la biomasse ; ni la place de numéro un    mondial de la production d'uranium décrochée en 2009, mais au prix fort. Comme si, pour arrêter son choix, le chef de l'Etat n'avait retenu que la dérive des coûts du chantier de l'EPR en    Finlande. Et l'agacement que suscitait chez lui cette "Mme Non".


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  • Parti Communiste Français


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  •    Invité par la Fédération du Parti Communiste Français de Chalon-sur-Saône, André CHASSAIGNE, député du Puy-de-Dôme, était en visite dans le département de Saône-et-Loire, jeudi 12 mai 2011, au titre de candidat communiste à la représentation du Front de Gauche (PCF, Parti de Gauche et Gauche Unitaire) pour les élections présidentielles de 2012.

    De gauche à droite : Daniel BACHELET, 1er secrétaire de la Fédération du PCF de Chalon et secrétaire fédéral aux Entreprises pour le département de Saône-et-Loire, Max DESCHAMPS, représentant de la section PCF du Creusot, André CHASSAIGNE, Nathalie VERMOREL-DE-ALMEIDA, conseillère régionale de Bourgogne.

         

    En homme de terrain, le candidat est tout d’abord allé à la rencontre des salariés d’APERAM (MITTAL) à Gueugnon et de ceux d’AREVA à St Marcel/Chalon. Puis, en fin de journée, il a animé avec enthousiasme un meeting-débat au Creusot, salle Guynemer.

     

        André CHASSAIGNE, Député du Puy-de-Dôme et candidat communiste à l'investiture du Front de Gauche pour les élections présidentiellles de 2012

     

    C’est Max DESCHAMPS (Section PCF du Creusot) qui a ouvert le meeting en brossant un portrait du candidat. Le représentant de la section PCF du Creusot a décrit le candidat comme étant « une personnalité atypique et hors-norme, un homme chaleureux qui fait un travail de terrain remarquable ».

     

     

          De Gauche à droite : Max DESCHAMPS et André CHASSAIGNE

    Puis, André CHASSAIGNE, face à une salle comble, a répondu, pendant plus de deux heures, aux interrogations des élus et des militants du  PCF ainsi qu’à celles des militants du Parti de Gauche, plus rares ce soir là.

         

    Au premier rang, en partant de la gauche, Alain BERNADAT, élu communiste et  vice-président chargé de la Démocratie Participative au Grand Chalon

     

    A gauche, Nathalie VERMOREL-DE-ALMEIDA, Conseillère Régionale de Bourgogne

     

           Au cours du meeting-débat, le candidat PCF a exposé sa conception du Front de Gauche. Le Front de Gauche, a-t-il déclaré, est « un mouvement de rassemblement et pas une alliance de trois parties. Le Front de Gauche, qui constitue un choix majoritaire des Communistes, c’est une aventure collective. L’essentiel, c’est que dans le Front de Gauche, on puisse travailler ensemble avec nos diversités. Ce n’est pas l’individu CHASSAIGNE ou MELENCHON qui est important – la pire des choses serait que le Front de Gauche s’identifie seulement à une personnalité - . Notre objectif, aujourd’hui, c’est de mettre en œuvre un programme commun de transformation de la société ».

           En tant que député chargé des dossiers législatifs relatifs à l’environnement, André CHASSAIGNE a également abordé le problème des énergies renouvelables. Selon lui, « la question de l’énergie doit être universelle et se résoudre au niveau de l’humanité. Le problème du nucléaire, c’est quelque chose de compliquée. Il faut donc s’adresser aux consciences ».


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  • Le Front de Gauche doit être dans la rupture avec le capitalisme.

     

    Théorie marxiste

    Le Front de Gauche doit être dans la rupture avec le capitalisme. Nous défendons un meilleur partage des richesses, qui s'impose pour que cesse le scandale du si grand écart entre ceux qui vivent dans l’opulence et ceux qui vivent dans les pires difficultés.

    Par voie de conséquence, nous voulons donner plus à ceux qui ont le moins : augmenter les salaires et les minima sociaux.

    La deuxième mesure consiste à avoir une prise sur le développement par les finances. On doit créer un pôle financier public, autour de plusieurs banques liées à l'Etat. Des banques coopératives par exemple. Cela nous permettrait d'avoir un levier pour développer l'économie par des crédits sélectifs (sur un critère environnemental ou social).

    Si on n'a pas ce levier, on laissera les financiers et les banques faire ce qu'ils veulent, c'est à dire servir l'intérêt de quelques-uns aux dépens du plus grand nombre.

     

    Théorie marxiste

     

    Un rassemblement peut se faire sur des orientations qui peuvent être partagées. Si le Front de Gauche est une citadelle isolée, on ne réussira pas l'enjeu du rassemblement du plus grand nombre, nécessaire pour créer une dynamique et un rapport de force. Mais je ne suis pas un partisan des accords de sommets. Le rassemblement se créé aussi sur les territoires.

    J'ai constaté dans mes sorties récentes dans plusieurs départements que des candidats du Front de Gauche, dans la perspective des cantonales, ont eu des démarches communes avec des militants du NPA, d'Europe écologie et avec des candidats qui ne sont dans aucune organisation : des militants syndicaux, associatifs, ou de simples citoyens.

    Je ne suis pas sur l'idée d'une autre gauche protestataire qui considère que l'adversaire est aussi bien la droite de Nicolas Sarkozy que les socialistes, qui seraient vendus au capitalisme et qui porteraient tous les maux du monde. La stratégie du Front de Gauche ne doit pas consister à creuser une tranchée et arroser tout ce qui présente. Elle doit au contraire consister à faire avancer des propositions.

    Il suffit de regarder la situation autour de nous : des personnes en grande difficulté, des parents qui ont l'angoisse du lendemain pour leurs enfants, des petites entreprises qui veulent se développer mais ne trouvent pas les financements, des territoires qui souffrent des suppressions des services publics. Il y a urgence ! Nous devons suivre une forme de radicalité utile, qui doit porter la colère des populations et améliorer concrètement leur vie.

     

    Théorie marxiste

    La stratégie du Front de gauche ne signifie-t-elle pas un effacement progressif du PCF ?

    Je ne suis pas favorable à l'effacement du Parti communiste. Là où les partis révolutionnaires, comme les partis communistes, ont pu se délayer dans des organisations pouvant laisser penser que ça allait faciliter l'élargissement, cela a parfois abouti à une disparition de la gauche, comme en Italie.

    Le rassemblement peut se faire avec plusieurs organisations, qui ont leur façon d’être, leur histoire, leur culture, leur approche. Il se fait dans le respect des structures et des individus qui rejoignent ce rassemblement dans des actions communes. Il faut être attentif à ce que ce ne soit pas le parti le plus important qui impose ses vues, ayant autour de lui des nébuleuses ou des compagnons de route.

     

    Théorie marxiste

    N'est-ce pas une contrainte que les médias vous soient fermés, alors même que M. Mélenchon y est régulièrement invité ?

    C'est une contrainte, et une révélation pour moi d'une nouvelle conception de la politique, avec la place importante des médias. Je laboure le terrain, je fais avancer mes idées, sans avoir le relais que d'autres peuvent avoir.

    Tous les autres candidats à la candidature, comme les socialistes qui se présentent aux primaires, ont les plateaux de télé ouverts, les émissions de radio de grande écoute... Je n'arrive pas à émerger de cette façon. Ce sont des choix faits par le système : c'est tout le problème de la démocratie politique dans ce pays.

    Du côté du Parti de Gauche, il y a un candidat qui mène très bien sa campagne, qui est dans les médias parce qu'il fait monter l'audimat et fait vendre du papier, et qui porte un discours avec des valeurs fortes dans lesquelles les populations se reconnaissent. Mon discours est différent, plus nuancé : je travaille les idées sur le terrain, sans en rester aux grands slogans. C'est important parce qu'au moment du vote, tout ce qui est artificiel sera balayé.

    Il faut faire comprendre que le Front de gauche s'appuie sur des orientations politiques. Si c'est Jean-Luc Mélenchon qui est retenu, je le soutiendrai : je ne suis pas dans une aventure personnelle.

     

    Théorie marxiste

     

    Soyons donc fiers de nos combats et de nos propositions. Et mettons tout en oeuvre pour que la question présidentielle ne soit pas réduite à un concours de divas médiatiques, actionné de l’Elysée, qui exclura ou réduira à presque rien la question fondamentale du devenir concret de nos concitoyens.
    Nous avons la responsabilité d’être au coeur du débat, de tous les débats.
    Nous avons la responsabilité de nous faire entendre et travailler à ce que nos compatriotes, le monde du travail, ceux des cités, ceux des campagnes, des villes des villages, ne soient pas relégués au rang de spectateurs de leur propre destin.
    Nous avons la responsabilité d’en faire les acteurs de leurs projets et de leur victoire.
    Car, cette bataille, nous l’abordons avec un objectif simple : refuser la mal vie vers laquelle nous entraînent inexorablement les logiques capitalistes.
    Rassembler et faire gagner les aspirations concrètes des Françaises et des Français, de la plus grande majorité des Français possible, à vivre mieux et à espérer enfin une vie meilleure pour leurs enfants.
    Quand nous disons une vie meilleure pour nos enfants, j’entends une vie passionnante où chacune et chacun s’épanouira et apportera sa pierre à la construction d’une société de l’égalité.
    Et cette bataille, nous la conduisons avec des convictions bien chevillées au corps. Ces convictions qui animent les militants communistes depuis 90 ans, ces convictions qui forcèrent le destin social de notre pays lors de l’élaboration du Programme du Conseil National de la Résistance.
    L’avenir de la France passe par le progrès social, j’insiste, « par le progrès social », indissociable du progrès écologique. Et l’un et l’autre, ou plutôt l’un en l’autre, ne se réaliseront qu’avec la primauté donnée aux citoyens en rendant la parole au peuple français.
    Retrouvons le sens du partage et du bien commun.
    Ensemble, incarnons l’avenir.
    Ensemble, reprenons nos vies en main.

     

    Théorie marxiste

    Le candidat PCF André Chassaigne fait campagne au Creusot

     
    André Chassaigne au Creusot hier soir. Photo F.R.

     

    André Chassaigne, député communiste de la 5 e circonscription du Puy-de-Dôme et candidat à l’investiture du Front de gauche (PCF, parti de gauche et gauche unitaire) pour les élections présidentielles de 2012, était hier soir au Creusot. Face à une salle Guynemer pleine, il a répondu pendant deux heures aux questions des militants du PCF et à celles des plus rares militants du parti de gauche présent, parti dont le médiatique président Jean-Luc Mélenchon brigue lui aussi cette investiture.

    La direction du PCF lui a d’ailleurs récemment attribué sa préférence, ce qui ne semble pas du goût de l’ensemble de la base, certains jugeant important une voix communiste dans la campagne présidentielle. A. Chassaigne a longuement expliqué sa conception du Front de gauche, insistant à plusieurs reprises sur « une possibilité de rassemblement pour peser » et non sur « un nouveau parti politique ». Une manière de se démarquer tout en restant extrêmement lucide sur la situation de son parti qui « a perdu petit à petit de l’audience. « Nous avons besoin d’un PCF qui porte une approche de la société et une façon d’analyser la société », insiste toutefois l’élu auvergnat qui préfère parler projet que dénoncer son « adversaire » Mélenchon.

    Si un projet avec les autres composantes du Front de gauche est « en cours d’élaboration », les militants communistes n’ont pas caché leurs inquiétudes sur les divergences d’opinions qui existent. Mais A. Chaissaigne souhaite « jouer collectif » et « mettre en œuvre un programme commun de transformation de la société ».

    Florence richard

     

     

     


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