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Inscrire la « règle d’or » dans la constitution, ce serait entériner la poursuite des inégalités
Dans son rapport annuel publié mercredi, le Fonds monétaire international, désormais présidé par Christine Lagarde, salue les efforts de la France, mais l'exhorte à aller plus loin dans la lutte pour la réduction du déficit public.
C’est un peu Christine Lagarde présidente du FMI qui donne la leçon à Christine Lagarde ancienne ministre de l’économie en revoyant à la baisse les prévisions de croissance de la France pourtant réalisées par l’ancienne ministre. Le FMI demande à la France de durcir sa cure d’austérité. Le FMI prône notamment une nouvelle réforme des retraites et des économies dans le domaine de la santé.
Au même moment, Sarkozy veut faire inscrire dans le marbre de la constitution la rigueur budgétaire sur les finances publiques, sa fameuse « règle d’or ». C’est avant tout la politique du chef de l’État qui est responsable de la dégradation des comptes publics. Car sous la présidence de qui cette dette s'est-elle accrue ? (voir tableau ci-dessous). Les recettes ont été fortement réduites par les somptueux cadeaux fiscaux octroyés aux grandes fortunes et aux actionnaires des grands groupes.
Demander un nouveau cycle d’efforts à une majorité de Français, qui peine à assurer le quotidien, pour combler les pertes creusées par les spéculateurs et l’appétit sans fin des financiers, ce serait condamner les Français à l’austérité à perpétuité.
Non à l’inscription dans la constitution de cette « règle d’or » !
http://jcoutant.over-blog.com/article-la-regle-d-or-ce-serait-la-poursuite-des-inegalites-80415447.html
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