• HOLLANDE chez VALEO !

    POUR QUOI FAIRE ? LE GROS DOS DEVANT LE CAPITAL ?

     HOLLANDE chez VALEO !Ce matin, le Président de la République se déplace à Valeo dont on sait que des mesures du suppression d’emploi sont annoncés en corrélation avec le plan PSA.

    Que va-t-il dire à ces travailleurs inquiets pour leur avenir ?

    Va-t-il tenir un langage ferme, comme celui inacceptable, tenu lors des annonces de Citröen pour ensuite faire allégeance aux mesures prises par le patron de PSA ou va-t-il enfin se sortir des méandres de sa politique industrielle visant à faire ami-ami avec le grand patronat.

    L’OFCE, organisme d’étude économique proche du PS, vient de livrer un verdict clair : les mesures prises par Hollande et son gouvernement continueront, tout compte fait, à rester dans les eaux de la casse industrielle, d’une croissance chétive, d’une dégradation de l’emploi dépassant les 10 %.

    On ne conjure pas le mal, comme le fait le ministre du travail, en devançant les annonces et en pronostiquant pour la fin de l’année un chômage record pour le pays.

    La démonstration est entrain de se faire qu’en appliquant les mêmes potions que la droite, on arrive au même résultat et donc à une aggravation de la crise.

    Bien sûr, on peut rétorquer que cette situation est le résultat des politiques précédentes et que la droite et le patronat avait mis les menaces de surpression d’emploi au frigidaire le temps des élections.

    Mais, un gouvernement de gauche ne peut en rester à ce constat : il doit agir et empêcher les casses industrielles qui se profilent à l’horizon. Sinon, que voudra dire sa bataille pour la croissance et la reconquête industrielle si le pays devient une friche industrielle avec un océan de pauvreté.

    La droite l’a bien comprise et son attitude vise à en rajouter et à faire pression pour que soit réduit massivement ce que la bourgeoisie appelle  le coût du travail. Elle s’engouffre dans les tergiversations des socialistes ; leur volte face par rapport à Peugeot encourage le patronat avide de profit à y aller très fort sur les plans de licenciements qui naissent actuellement comme des petits pains dans toutes les régions.

    Cette stratégie ne laisse que de l’amertume parmi les travailleurs et renforcent l’idée de »tous les mêmes » et favorisent les thèses du Front National.

    Oui, ce gouvernement est tout de suite placé devant ses responsabilités : où il s’attaque à la finance, légifère contre tous les licenciements boursiers en cours, augmente les salaires et nationalise des entreprises utiles au redressement de notre pays où alors il sera vite rangé dans les politiques désastreuses menées par la gauche plurielle de 1997 à 2002.

    Sans être un cassandre, à force de vouloir séduire la classe dirigeante et l’Europe des « vermines » de Bruxelles, l’échec sera de mise rapidement.

    A moins que les luttes démarrent à la rentrée et l’action pour le devenir des industries le 9 octobre sera déterminante pour obliger ce gouvernement auquel les travailleurs ont fait confiance à pratiquer une politique en faveur du travail et non du capital.

    Bernard LAMIRAND


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