• Hollande à Florange

    Social-Eco - le 26 Septembre 2013

    Hollande à Florange: de l'espoir, mais la confiance reste à restaurer

    François Hollande s’est rendu ce jeudi à Florange pour proposer la création d'un centre public de recherche pour la sidérurgie française. Il entend "assurer l'acier de demain" sur le site victime de la fermeture de ses hauts-fourneaux. En attendant, les dits fourneaux sont à l’arrêt et sans maintenance.

    Le président français est revenu sur le site mosellan d'ArcelorMittal. "Aujourd'hui, je suis venu faire une annonce, qui est celle de la création d'une plate-forme publique de recherche et de développement industriel pour la sidérurgie lorraine", a-t-il annoncé. Il a rencontré les délégués syndicaux pendant deux heures d’échanges musclés. De la réunion, les syndicats en sont sortis plutôt satisfaits, bien que très prudents. "On ne va pas cracher dans la soupe", a déclaré Lionel Burriello, secrétaire de la section CGT de Florange, sensible au fait que la création d'un centre de recherche permettrait de développer des brevets pour les aciers du futur.
    "Nous, à la CGT, on ne freine en rien les projets d'avenir, mais concernant les salariés sur le site, on n'a rien à se mettre sous la dent". "On n'a toujours aucune garantie que Florange puisse être pérenne dans les années à venir". La rencontre a été "satisfaisante sur la forme", "mais sur le fond on se limite à l'aspect recherche". Entre recherche et applications industrielles, "il y a de l'eau qui coule sous les ponts", a ajouté le représentant syndical.
    Crainte partagée par Yves Fabbri, également de la CGT Florange: "On demande d'avoir des garanties sur le site de Florange, aujourd'hui il n'y a eu aucune garantie. Si demain il y a une relance de la demande d'acier, on ne pourra pas y répondre, car nos hauts-fourneaux sont à l'arrêt, sans investissements, sans maintenance. Nous ce qu'on demande c'est que le centre de recherche soit lié à nos hauts-fourneaux, aujourd'hui c'est pas le cas, c'est très vague".

    Pour Fredéric Weber de FO, la confiance n’est pas restaurée.  La plateforme de recherche est "un élément mais pas l'annonce du siècle". "L'avancée la plus importante aujourd'hui, c'est que le président a annoncé qu'il suivra personnellement le dossier Florange". "Mais on jugera aux actes (...) Aujourd'hui, on a un petit espoir, mais la confiance reste à restaurer".


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