• Grèce: le salaire minimum doit baisser pour favoriser l'emploi

    Grèce: le salaire minimum doit baisser pour favoriser l'emploi ATHENES - Le salaire minimum en Grèce est plus haut par rapport à celui des pays membres de l'Union européenne ayant le même niveau de vie, a estimé jeudi Matthias Mors, représentant la Commission européenne et en tête de la troïka (UE-BCE-FMI).

    La situation économique en Grèce est pire que celle dans les autres pays membres (...), le salaire minimum est plus haut par rapport à des pays membres avec le même niveau économique et les partenaires sociaux doivent examiner si cela est une entrave pour la création des postes d'emploi, a dit M. Mors lors d'un entretien au quotidien grec Kathimérini.

    Le salaire minimum en Grèce, qui s'élève à 750 euros, est plus haut qu'en Espagne, au Portugal ou en Pologne et dans les pays de l'Europe du sud-est, membres de l'Union européenne.

    Le chômage en Grèce a explosé en 2011 ayant atteint plus de 16% de la population active.

    M. Mors a estimé que la viabilité de la dette grecque dépendait des évolutions économiques, du suivi de la politique de l'assainissement des finances publiques et de l'accélération des réformes.

    Après avoir terminé mardi l'audit trimestriel régulier des comptes grecs, la troïka des créanciers du pays a indiqué que la Grèce avait accepté d'adopter des mesures supplémentaires de cinq milliards d'euros afin de réduire ses déficits, a souligné M. Mors.

    Toutefois, il a avoué que cette politique dictée par l'UE et le FMI n'avait pas pris en compte l'aggravation de la récession qui frappe le pays depuis 2008, avec une contraction attendue du Produit interieur brut (PIB) de 5,5% fin 2011 et de 2,5% en 2012 avant une reprise en 2013.

    La troïka s'est dite mardi favorable au versement de la sixième tranche du prêt accordé en 2010 au pays, sur lequel la zone euro doit se prononcer après l'examen du rapport complet des auditeurs, le 23 octobre, lors du sommet européen.

    Le Premier ministre grec Georges Papandréou devait rencontrer jeudi matin à Bruxelles, le président de l'UE, Herman Van Rompuy, avant une rencontre en fin d'après-midi avec le président de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

    Les discussions vont porter sur la crise grecque et la poursuite des négociations pour la réduction de la dette du pays, prévue de dépasser 160% du PIB en 2011.

    Nous négocions sur tous les moyens d'alléger la dette, il s'agit d'une dure négociation et c'est là où se trouve le problème, a indiqué M. Papandréou lors d'un conseil des ministre mercredi soir consacré aux nouvelles mesures d'austérité.


    (©AFP / 13 octobre 2011 11h39)http://www.romandie.com/news/


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