• Georges Papandréou propose de former un gouvernement d’union

    Georges Papandréou a proposé mercredi de former un gouvernement d’union nationale, à condition que ce dernier soutienne le plan de sauvetage financier de la Grèce élaboré par l’Union européenne et le Fonds monétaire international, rapporte la chaîne de télévision Net TV.

    Le Premier ministre socialiste aurait également offert de démissionner pour faciliter la constitution d’un tel gouvernement d’union.

    http://lci.tf1.fr/filnews/monde/papandreou-propose-de-former-un-gouvernement-d-union-6538263.html

     

    Grèce: Papandréou vacille après la manifestation monstre 

    Athènes, envoyé spécial. George Panadreou vient d’annoncer ce mercredi soir un remaniement ministériel. C’est ainsi qu’il dit avoir répondu aux manifestants. Pourtant, toute la journée, la plus grande confusion a régné sur les intentions réelles du gouvernement et différentes rumeurs ont circulé.

    En effet, en pleine crise économique et sociale, alors que des dizaines de milliers de Grecs ont manifesté aujourd’hui pour dénoncer les mesures d’austérité, alors que les Indignés occupent depuis le 25 mai les places des villes, le Premier ministre Georges Papandréou a obtenu un rendez-vous avec le Président de la république hellénique. Il lui aurait proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale. Selon différentes sources, le Président aurait accepté. Mais finalement, aucun accord n’aurait été trouvé avec Nouvelle Démocratie, le plus gros parti d’opposition, de Droite dirigé par Antonis Samaras.

    Au cours d’une allocution télévisée, George Papandreou a donc annoncé qu’il allait procéder à un remaniement ministériel en profondeur d’ici 48 heures et qu’il soumettrait ensuite ce gouvernement au vote de confiance des députés. La crise politique qui sévit en Grèce prend donc un tour nouveau. Alors que les élections législatives de 2009 ont apporté la majorité au Pasok, le gouvernement est de plus en plus contesté. Jusque dans ses propres rangs.

    Le Parti socialiste (Pasok) détient 155 élus sur 300 au Parlement. Hier, un député a démissionné. D’autres critiquent désormais ouvertement les politiques gouvernementales. Et les dizaines de milliers de manifestants exigent le retrait du memorandum signé par le gouvernement avec la troïka (BCE, Commission, FMI). A Athènes, les Indignés continuent d’occuper la place Syntagma. Il n’est pas sûr que ce tour de passe-passe politique les incite à lever le camp…

    Fabien Perrier

     

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