• Frappes de l'Otan

    La Russie doute que les frappes de l'Otan n'aient pas Kadhafi pour cible

    Théorie marxiste

    Un missile, tiré par la coalition selon le gouvernement libyen, dans la maison du plus jeune fils de Mouammar Kadhafi, Saif Al-Arab, à Tripoli, le 30 avril 2011.  REUTERS/Louafi Larbi

    MOSCOU - La Russie a dénoncé dimanche l'usage disproportionné de la force en Libye par les forces de la coalition doutant que les frappes de l'Otan n'aient pas pour cible le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

    Les déclarations des membres de la coalition selon lesquelles les frappes contre la Libye n'ont pas pour objectif la liquidation de M. Kadhafi et les membres de sa famille suscitent de forts soupçons, a déclaré le ministère dans un communiqué.

    L'usage disproportionné de la force va au-delà de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU qui ne prévoit en aucune manière le changement du pouvoir en Libye et entraîne des conséquences néfastes et la mort d'innocents, ajoute le texte.

    Mouammar Kadhafi a échappé à une frappe aérienne de l'Otan qui a tué son plus jeune fils et trois de ses petits-enfants dans la nuit de samedi à dimanche à Tripoli, selon un porte-parole du régime qui a dénoncé une tentative d'assassinat du dirigeant libyen. L'Otan a confirmé des frappes aériennes, mais démenti avoir visé la famille Kadhafi.

    La Russie appelle à un respect strict des décisions de la communauté internationale prises sur le conflit libyen, un cessez-le-feu immédiat et le début d'un règlement politique sans conditions préalables, a conclu le ministère russe.

    La Russie, qui dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité, s'était abstenue le 17 mars lors du vote de la résolution 1973, permettant ainsi son adoption, l'intervention d'une coalition internationale contre le régime du colonel Kadhafi et le déclenchement de frappes aériennes.

    Depuis, la Russie a plusieurs fois accusé les Occidentaux de violer l'esprit et la lettre de la résolution.

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine avait sévèrement critiqué le 26 avril au cours d'une visite à Copenhague la chasse à l'homme qui vise le leader libyen Mouammar Kadhafi.

    On dit qu'on ne veut pas liquider Kadhafi, mais pourquoi bombarder alors ses palais ? C'est une opération pour chasser les souris ?, a-t-il demandé en soulignant que le seul effet de ces frappes était de tuer des civils car Kadhafi n'est plus là, il s'est barré depuis longtemps.

    Maintenant certains responsables disent oui, on tente de tuer Kadhafi. Qui a permis de faire cela ? Il y a eu un procès ? Qui s'est octroyé le droit d'exécuter un homme ?, avait-il alors déclaré.

    http://www.romandie.com/news/n/


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