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    Parti Communiste Français

    Des militants basques empêchent l’arrestation d’Aurore Martin

     Parti Communiste FrançaisDes militants basques sont parvenus à interrompre une opération policière mardi visant à arrêter la Française Aurore Martin, promise à un transfert en Espagne en vertu d’un mandat d’arrêt européen, a-t-on appris auprès du Comité de défense des prisonniers basques Askatasuna.

    La militante basque, récemment sortie de la clandestinité où elle se cachait pour échapper à son transfert, était visée par opération policière destinée à l’arrêter, en début d’après-midi, dans un appartement du centre-ville de Bayonne, dans le sud-ouest de la France, a indiqué à l’AFP une porte parole d’Askatasuna, Anaïz Funosas, qui se trouvait sur les lieux au moment des faits.

    Une quarantaine de militants sont parvenus à empêcher l’arrestation en cours et se sont regroupés dans un bistrot de Bayonne, en compagnie d’Aurore Martin, en présence de plusieurs journalistes, a précisé Anaïz Funosas.

    Plusieurs cars de police se sont regroupés à proximité de ce bar après l’arrivée du groupe, a constaté une correspondante de l’AFP.

    Aurore Martin, âgée de 32 ans, fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis le 13 octobre 2010 par un magistrat de Madrid en vue de poursuites pénales pour "participation à une organisation terroriste" en raison de ses activités à la direction de Batasuna. Ce parti est autorisé en France mais interdit en Espagne pour ses liens présumés avec l’organisation indépendantiste armée ETA.

    De :LBL

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118348


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  • Un hélicoptère d'attaque Tigre se pose sur le navire "Tonnerre", le 14 juin 2011, après avoir effectué un raid en Libye.

    Un hélicoptère d'attaque Tigre se pose sur le navire "Tonnerre", le 14 juin 2011, après avoir effectué un raid en Libye.AFP/JOEL SAGET

    Le gouvernement fera mardi 12 juillet, devant l'Assemblée nationale puis le Sénat, une déclaration sur l'engagement des troupes françaises en Libye qui sera suivie d'un débat et d'un vote sur la prolongation ou non de cette action. Ces séances auront lieu à 15 heures à l'Assemblée et à 18 heures au Sénat, a-t-il été annoncé, mardi 21 juin, à l'issue de la Conférence des présidents de l'Assemblée. Elles se dérouleront pendant la session extraordinaire du Parlement qui se tiendra du 1er au 13 juillet.

    L'article 35 de la Constitution stipule que "lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement". En cas de désaccord entre l'Assemblée et le Sénat, le gouvernement "peut demander à l'Assemblée nationale de décider en dernier ressort".

    La France est engagée en Libye, dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, depuis près de trois mois au sein d'une coalition internationale. Paris estime que ses armées ont démontré leur capacité à conduire ce type d'opérations, malgré l'incertitude que fait peser l'impasse politique sur la durée du conflit. L'intervention de la coalition contre les troupes kadhafistes a commencé le 19 mars.

    Le président Nicolas Sarkozy a décidé de convoquer le Parlement en session extraordinaire à compter du 1er juillet, cette session devant prendre fin "le mercredi 13 juillet au soir", a annoncé, mardi, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP). Interrogé sur une poursuite éventuelle des travaux en commission au-delà du 13 juillet, comme cela avait été le cas l'année dernière pour la réforme des retraites, M. Accoyer a répondu : "Pas à ma connaissance". Pour la rentrée parlementaire, "l'Assemblée travaillera en commission à partir du 15 septembre sur le texte [concernant la réforme] de la dépendance", a-t-il encore indiqué.

     Pékin à la manœuvre

    Le dirigeant rebelle libyen Mahmoud Jibril, arrivé mardi 21 juin à Pékin, devait rencontrer le ministre des affaires étrangères. Le gouvernement chinois, pour qui un cessez-le-feu en Libye constitue une "priorité absolue", a annoncé récemment avoir des contacts avec les rebelles et le régime kadhafiste. Deux rencontres ont eu lieu entre des diplomates chinois et des responsables du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion en Libye, reconnu désormais comme "interlocuteur légitime" par une douzaine de pays. Abdelati Al-Obeïdi, ministre des affaires étrangères libyen, a également été reçu début juin en Chine. Membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU possédant un droit de veto, la Chine s'est abstenue lors du vote en mars ouvrant la voie à des frappes aériennes contre la Libye. Mardi, la Chine a exprimé sa "préoccupation" devant "cette situation [qui] ne peut plus durer".

    http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/06/21/le-parlement-votera-sur-l-engagement-francais-en-libye-le-12-juillet_1538686_1496980.html#xtor=RSS-3208


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  • La Fédération patronale de la métallurgie (UIMM) a tenu le 19 mai 2011 sa Convention annuelle. Elle a annoncé ses orientations pour 2012: réduction de la protection sociale et flexibilité accrue. 

     

    -Il est souhaitable de limiter le coût et l’impact de l’assurance chômage, en revenant sur les conditions d’indemnisation trop généreuses accordées aux travailleurs précaires et aux intermittents du spectacle. 

     

    -Faciliter le maintien ou la remise au travail plutôt que de privilégier le subventionnement de leur inactivité. Les chômeurs de longue durée qui ne trouve pas d’embauche apprécieront. Une idée déjà reprise par l’UMP. 

     

    - La fusion de l’impôt sur le revenu et la CSG est retenue. L’idée est déjà dans le programme du PS. 

     

    -Le financement d’un certain nombre de cotisations patronales- versement transport, 1% logement, cotisations familiales- seraient assurées par la CSG ou la TVA. Le patronat estime qu’il y a une fenêtre de tir pour se débarrasser d’une partie de cotisations sociales pour les basculer vers les salariés. 

     

    -Ajuster la durée du travail et les rémunérations en fonction de la conjoncture. Cela ferait sauter la durée légale du travail,  c'est la remise en cause des heures supplémentaires. 

     

    -Revoir la définition du licenciement économique qui se caractérise par ...des obligations de reclassement particulièrement contraignantes. Pour parler simple licencier sans problème et à moindre coût.

     

     

    Le patronat est en ordre de bataille pour obtenir de nouveaux reculs sociaux.

    http://www.pcfbassin.fr


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    Crédits photo:  Un tract déposé dans une boîte aux lettres de Saint-Georges-sur-Arnon.

    Dans le Berry, un village de 600 habitants devait accueillir ce samedi un concert antifasciste. Mais les militants du FN et du Bloc identitaire ont transformé la commune paisible en terrain d’affrontement idéologique. Craignant des débordements violents, le maire a décidé d'annuler l’événement.

    Saint-Georges-sur-Arnon (Indre), 578 habitants, n’a jamais été connu pour être un haut lieu de la contestation. Tout juste a-t-il un maire étiqueté PCF, Jacques Pallas. Ce dernier avait accepté d’accueillir, sur le camping abandonné de la commune, le festival Rock'n resist, organisé par le Scalp ("Section carrément anti-Le Pen) et la Rafi (Résistance antifasciste) le samedi 11 juin. Au programme, un marché bio, un débat et des concerts. L’organisation attendait "100 voire 200 personnes". Pas de quoi soulever les foules.

    Mais c’était sans compter sur les identitaires du département, qui, mis au courant de l’événement, ont tout fait pour tenter de l’annuler.

    "Dix jours avant le concert, deux bagnoles ont déboulé. Ils ont collé des tracts sur les murs et taggué des croix celtiques sur le local du tennis-club et sur les toilettes publiques", explique le maire, Jacques Pallas.

    Pendant le week-end, des petits groupes en ont également profité pour faire du porte-à-porte et déposer des tracts signés du "Comité de vigilance des citoyens du Berry" dans les boîtes aux lettres du village et des communes environnantes. Les documents mettaient en garde les villageois : Avis à la population. Incivilité – violence – drogue. Face à la racaille, ne laissez pas le festival de la haine s’installer dans votre commune. Votre tranquillité et votre sécurité sont menacées." Le maire a lui-même reçu une quarantaine de mails "de toute la France", parfois menaçants ("Il y aura un bain de sang"), lui demandant d’annuler l’événement.

    Parti Communiste Français

    (Cliquer sur l'image pour voir d'autres mails)

    Pour Olivier Lesage, porte-parole des identitaires du Berry, il s’agissait simplement de prévenir les honnêtes villageois des risques de l’arrivée d’une centaine "de punks à chiens". "On s’est senti concernés par le sort de ces habitants, qui ne se rendaient pas compte des risques d’un tel concert." De vraies brigades de la paix.

    "Plusieurs habitants sont venus me voir, ils avaient peur des débordements"

    Le Front national lui aussi s’en est mêlé, en demandant, par le biais de Mathieu Colombier, son secrétaire départemental,  d’annuler l’événement, dénonçant des groupes musicaux qui, "sous couvert de lutte antifasciste, répandent une idéologie fondée sur la violence morale et physique".

    Dépassé, le maire du village a préféré annuler le festival.

    "Plusieurs habitants sont venus me voir. Ils avaient peur des débordements. Je n’ai pas de service d’ordre, vous imaginez s'il y avait eu des affrontements entre les deux bandes ?", se désole Jacques Pallas, pourtant habitué à organiser des "méga-manifestations". "L’an dernier, on a accueilli le rassemblement de toutes les communes baptisées "Saint-Georges" de France ! Au moins 4 000 personnes !", s’emporte-t-il.

    "Nous pouvons comprendre cette décision, mais pas la partager", se désole Pascal Richard, du Scalp. Lui qui préparait le concert "depuis six mois" a été pris de court par la décision du maire. Mais cherche déjà une autre salle qui pourrait accueillir le concert. Jacques Pallas s’est engagé personnellement à les aider.

    Une activité qui porte une lumière inhabituelle sur le petit village. Le maire est devenu "très demandé", explique sa secrétaire. "Il a déjà fait la télé, la radio et la Nouvelle République. Son répondeur ne prend plus de messages", nous explique-t-elle.

    En attendant, samedi soir, la commune organise également une soirée "andouillade". Curieusement, les identitaires n’ont rien eu à redire.

     Cerise Sudry-Le Dû


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  • Intervention de Georges Monsonego 

    Depuis quelques mois, de nombreux articles, appels, pétitions, émanant de personnalités de gauche les plus    diverses et se référant au Conseil national de la résistance et à son programme attestent de son actualité. 

        Le CNR est né du mouvement national de lutte contre le nazisme, l’Etat vichyste, pour l’indépendance de la    France. C’est un rassemblement inédit, une première dans l’histoire de France, rassemblant côte à côte des hommes et des femmes d’origine sociale différente, ayant des conceptions philosophiques,    une conception de la société française et de son avenir différentes. Le CNR regroupait toutes les forces vives de la nation : huit mouvements de résistance, les deux grandes centrales    syndicales de l’époque, CGT et CFTC, et six représentants des principaux partis politiques reconnaissant la France Libre (PCF, SFIO, Radicaux, Démocrates Chrétiens, Droite Républicaine. 

        C’est cette fusion intime entre lutte armée, luttes politiques et luttes sociales qui à permis au CNR de se    doter d’un programme qui n’était pas seulement la restauration de la situation d’avant-guerre, mais dont le contenu constituait une grande avancée de civilisation. Voilà un sujet de réflexion    actuel pour sortir des logiques écrasantes que nous vivons. 

        Un premier projet fut présenté par Pierre Villon, membre du Comité Central du PCF et président du CNR au mois    de mai 1943 et ce fût le grand mérite de Jean Moulin de l’avoir enrichi et d’y avoir fait rallier les mouvements de résistance gaullistes. Ce programme se donnait pour objet la construction d’une    nouvelle société , de solidarité, d’égalité, de bien-être pour tous, fondée sur la démocratie et la laïcité. Voilà bien des aspirations fortes présentes dans les luttes actuelles (retraites,    services publics, etc..). Ce programme   exige l’éviction des féodalités financières de la direction de l’économie, le retour à la nation des grands moyens de production, des sources    d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurance et des banques. Ce programme témoigne aussi de la conscience du CNR que le nazisme, le vichysme, le racisme n’étaient pas nés de    rien, mais que leurs terreaux communs résidaient dans la trahison des élites politiques et économiques (« plutôt Hitler que le Front Populaire », la collaboration du Comité des Forges    ancêtre du Medef). 

        Ce programme a constitué le socle du modèle social français ; il a irrigué en profondeur notre société de    1945 à la fin du 20ème siècle. Bien sûr, tout ne fût pas réalisé(le plan Langevin-Wallon pour l’éducation ne fût jamais appliqué) , bien sûr il a subi l’érosion du temps sous les coups    successifs de gouvernements de différentes majorités. Même rognés, il en est resté jusqu’en 2007 des acquis sociaux importants (Sécurité Sociale, retraites, statut de la fonction publique,    nationalisation de secteurs industriels) auxquels on peut associer les noms de ministre Ambroise  Croizat, Maurice Thorez, Marcel Paul .

        Après les élections présidentielles de 2007, Denis Kessler, ex vice patron du MEDEF, a parfaitement résumé le    programme présidentiel : adieu à tous les acquis sociaux  issus du programme du CNR, les démanteler. Avec le recul, cela a conduit à multiplier les privatisations, à asservir les médias    aux puissances de l’argent, à laminer les services publics. Ainsi en ce qui concerne l’Education, il y aura à la rentrée prochaine suppression de 9000 postes d’enseignants, fermeture de 1500    classes et coupes drastiques dans les budgets de l’éducation nationale, alors que la France a le plus faible taux d’encadrement de tous les pays d’Europe. 

        La raison de cette destruction systématique de cet héritage est qu’il constituait un obstacle pour introduire    en France, au détriment des salariés, le crédo de l’Union Européenne : le tout marché, la dérèglementation , la concurrence libre et non faussée, la marchandisation généralisée (y compris    celle du vivant ) 

        L’exemple de la Sécurité Sociale, loi élaborée et présentée par Ambroise Croizat, un des quatre ministres    communistes de l’époque est révélateur des avancées réalisées par rapport à la situation antérieure. En effet, auparavant, les assurances sociales étaient gérées par 1093  caisses autonomes    ne couvrant qu’un tiers de la population de façon incomplète. Il est bon de rappeler que cette loi reposait sur 4 principes : 

    1)   L’universalité soit une couverture sans exclusive de l’ensemble de la population vivant sur le sol français. 

    2)   La solidarité entre générations, entre actifs/non actifs, entre malades/bien portants 

    3)   L’unicité soit une institution unique couvrant tous les risques sociaux : maternité, primes prénatales et allocations familiales, maladies, accidents du    travail, retraite, vieillesse. 

    4)   La démocratie avec une gestion directe par les interessés soit 75% se sièges aux salariés et 25% au patronat 

    Cette loi ne passa pas sans luttes sociales et politiques intenses : refus des patrons de payer une cotisation, refus des    médecins de se plier à des tarifs fixés à l’avance. Ces forces conservatrices trouvaient des alliés non seulement à l’Assemblée Nationale mais au sein du gouvernement pour essayer de limiter    l’ambition de cette loi. 

        De plus, on doit aux retombées concrètes du programme du CNR, d’avoir permis des avancées dans le statut de la    femme dans notre société ; ce fait est très significatif non seulement parce qu’il est en soi une mini révolution mais aussi parce que,  curieusement, cette avancée est très rarement    mentionné dans les apports du CNR. En effet, avant 1945, les femmes n’existaient pas au plan politique. L’idéologie de la droite, imprégnant profondément la classe ouvrière, réduisait le statut    de la femme à celui de femme au foyer, de citoyenne de seconde zone, dont la fonction principale était l’éducation des enfants. Le rôle important joué par les femmes dans la résistance conduisit    naturellement le CNR à réparer cette injustice faite aux femmes en leur donnant la reconnaissance, à égalité avec les hommes, d’un statut de citoyenneté par le droit de vote. Cet aspect peu connu    ou oublié du programme du CNR méritait d’être rappelé  à un moment où le combat pour l’émancipation des femmes est d’une brûlante actualité et ne saurait être dissocié des combats contre la    casse des acquis sociaux. 

        Les idées d’indépendance nationale, de souveraineté populaire, de liberté, issues du CNR, et qui restent    vivaces dans notre mémoire collective, risquent d’être complètement laminées. En effet dans le silence et le secret des instances européennes, un dangereux scénario a été écrit par Angela Merckel    et Nicolas Sarkozy. Ce scénario a pour titre  « Pacte pour l’Euro+ « . De quoi s’agit-t-il ? Ce pacte se donne pour objectif de réduire les déficits des Etats de la zone Euro.    Pour cela, les budgets de ces Etats seront cadrés et agrées par Bruxelles. Cela veut dire qu’il y aura abandon de souveraineté populaire avec aggravation de la crise de représentativité. Les    Parlements nationaux ne seront pas libres de voter les investissements  et les budgets sociaux. Le cœur du projet pour réduire les déficits se trouve dans l’obsession affirmée et écrite    d’abaisser par tous les moyens le coût du travail par une surexploitation de la population. Comme si ce n’était pas suffisant, il est prévu pour celle-ci la double peine : augmentation des    impôts et des cotisations sociales pour les salariés, les chômeurs, les retraités, des restrictions de droit d’accès à la santé et aux services publics tandis que les cadeaux aux plus fortunés    continueront de creuser les déficits et d’aggraver la crise économique et sociale. 

        Pour revenir en France, comment Sarkozy et l’UMP préparent-t-ils les prochaines échéances électorales ?    Ils sont en train de concocter en grand secret un programme dont le nom de code est "PNR 2011/2013" soit  Programme National de réformes. Ce programme est une version francisée du Pacte de    l’Euro+. Il se propose de dynamiter tous les acquis sociaux de 1945, plus précisément ce qu’il en reste et d’en finir une fois pour toutes avec les idéaux de progrès social. Pour parvenir à cette    destruction, Nicolas Sarkozy et son Ministre de l’Intérieur, s’efforcent, jour après jour, dans une campagne de concurrence-promotion de l’extrême droite d’y substituer la xénophobie,    l’islamophobie, la haine de l’autre. 

       Nous savons donc ce qui nous attend : le passage de l’austérité à l’hyperaustérité, accompagnée d’une politique    migratoire et d’une chasse au faciès légitimées par des lois de plus en  plus liberticides. Le dilemme est le suivant : ou bien l’abandon de toute ambition sociale et démocratique, ou    bien s’inspirer des valeurs du CNR en créant, tous ensemble, les conditions d’une rupture avec la domination écrasante des marchés financiers. 

                                                                                 Georges Monsonégo


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    Nous avons appris avec dégoût que les Identitaires avaient défilé à Toulouse, vendredi dernier, drapeaux Occitans au vent. Au passage ils en profitèrent pour attaquer le campement de « democracia real, ya ! » au Capitole. Le lendemain ils remettaient le couvert en attaquant le local de la CNT et un concert militant dans la soirée. Malgré des affrontements violents, nous nous félicitons que les antifas ont réussi à les repousser du concert. Mais ce n’est pas une victoire en ces temps troublés. Surfant sur la montée du fascisme partout en Europe l’extrême-droite se sent pousser des ailes. Il est logique qu’en période de crise générale du capitalisme, le fascisme se développe ; il est beaucoup plus inquiétant de voir que les forces révolutionnaires peinent, elles, à trouver de nouvelles voies. Les fascistes surfent sur la misère économique et sociale, mais aussi sur un vide culturel et politique consternant. Nous autres à LIBERTAT! ne pouvons pas tolérer que des fascistes s’accaparent le drapeau Occitan ou même l’idée occitane. Ils veulent nous faire croire que la vision est occitane et local alors qu’ils sont les pires des nationalistes français. Nous le répétons haut et fort : l’Occitània est une terre du NORD de la Méditerranée et pas du SUD de l’Europe. Leur Occitanisme de façade prend fin quand nous voyons leur tag appelant notre terre le « midi », alors que ce terme a été imposé au XIXème siècle par l’État français pour supprimer tout risque de sentiment Occitan. Car on est toujours le midi de quelque chose ; en l’occurrence, ici c’est bien de Paris qu’il s’agit. Nous passerions beaucoup trop de temps à leur expliquer que la culture Occitane est métissée dans son essence comme la plus part des cultures, d’ailleurs. Leur délire Viking, Païen, runique est à mille lieu de la civilisation Occitano-romane. Nous autres voyons l’Occitanie comme un espace de lutte où nous devons tenter de nouvelles expériences révolutionnaires et pas un fantasme de pseudo-chevalier Cathare résistant. Surtout que les Cathares résistaient aux envahisseurs Français et Catholique, mais l’extrême droite n’a pas peur des raccourcis. Nous pensions Tolosa protégée de ce fléau, le réveil est difficile, l’extrême droite entend réoccuper la ville rose. Nous ne la laisserons pas faire!! Il est évident que nous devons aussi réfléchir à quel antifascisme nous devons porter en direction de la population. Car pour nous ce n’est pas tant un problème de fascisme mais plutôt de manque de projet à proposer aux classes populaires. Quels instruments mettons- nous en place maintenant pour avancer vers notre émancipation, quelles formes doit prendre notre action. Nous avons déjà commencé à réfléchir et à mettre en place quelques instruments, mais cela reste bien insuffisant. Garder une posture seulement antifasciste c’est nous enfermer dans un carcan, celui de la social démocratie, qui elle aussi est antifasciste. L’extrême droite a compris Gramsci, quand il parle d’hégémonie culturelle, car son but est d’arriver à faire pénétrer durablement leurs idées dans la société. Ces attaques sont donc l’occasion d’enclencher un débat sur Tolosa notamment au niveau de la question Occitane. Les forces révolutionnaires ne peuvent pas continuer longtemps à éviter un fait social qui devient de plus en plus populaire et qui ne peut que s’étendre à divers secteurs de la société. Les fascistes l’ont compris, le Mouvement révolutionnaire le comprendra-t-il? Nous avions participé à l’organisation d’une manifestation antifasciste l’an dernier sur Tolosa, dans l’idée de sortir de la manif imposée par les facho à Paris le 9 mai. Dans l’esprit anti-centraliste, Tolosa n’a pas besoin de Paris pour exister, notre révolte et soif de changement non plus. LIBERTAT-section Tolosa espère qu’un débat de fond sera enclenché entre les forces révolutionnaires sur Tolosa et dans toute l’Occitanie. Il est urgent de faire face aux fascistes et de construire l’alternative au capitalisme. Nous tenons à participer à toute organisation allant dans ce sens.

    TOLOSA TOTJORN ANTIFASCISTA!! OCCITÀNIA TÈRRA DE MESCLANHA!!

    http://libertatlengadoc.wordpress.com

    Précision : Petites rectifications : Le local de la CNT a été “dégradé” dans la nuit de Vendredi à samedi, et l’attaque des fachos durant le Gala des Enragé-e-s n’est pas du fait des identitaires mais celui des hools toulousains. Par contre les identitaires se sont permis d’attaqué après leur manif le camp de la place du capitole ainsi que le bar le breughel. Un camarade de la CNT


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    Manifestation. Le chômage, la précarité, la cherté de la vie poussent aujourd’hui l’ensemble de la jeunesse à se révolter    et à refuser d’être la génération sacrifiée.

        Depuis dimanche soir, et malgré une interdiction décidée par les autorités espagnoles au prétexte de la journée de réflexion précédant les élections locales, des milliers de personnes occupent la    place de la Puerta del Sol, à Madrid (voir rubrique internationale). Une protestation citoyenne impulsée par la jeunesse ibérique qui a très rapidement gagné toutes les classes sociales du pays.    Le cœur de cette révolte est l’indignation contre le système politique espagnol, contre la corruption, contre les récents plans d’austérité du gouvernement Zapatero, contre une politique du FMI    qui écrase les populations. 

    La contestation espagnole commence à gagner toute l’Europe et franchit déjà nos frontières.     Le ras le bol de toute une génération gagne aujourd’hui tout le territoire national. Qui a dit que les jeunes ne s'intéressent pas à la politique? Ils ne s'intéressent peut-être pas à une forme    archaïque de lutte pour le pouvoir par quelques ambitieux qui croient en leur destin personnel comme nous le montre malheureusement l’actualité du moment.     La crise, le chômage, les problèmes sociétaux révèlent aujourd’hui qu'il y a des aspirations nouvelles de la jeunesse. Dans les pays arabes, ce sont les jeunes qui font la révolution, en Espagne    ils s'appellent «les indignés» et revendiquent plus de social et moins d'actionnaires. En France, de nombreuses villes voient des rassemblements spontanés qui commencent à émerger, et à réunir    chaque jour des centaines de personnes.     A Paris, c’est l’occupation de la Concorde, à Montpellier c’est l’esplanade Charles de Gaulle. Cette situation reflète un véritable malaise d’une génération qui refuse d’être sacrifiée sur    l’autel du libéralisme, comme cela est dit très clairement dans leurs communiqués: «Depuis le début de la crise financière en 2008, nos gouvernants ont décidé de mettre à genoux les peuples au    lieu de faire payer les banques. Les démocraties européennes ont été séquestrées par les marchés financiers internationaux. Nous sommes pris à la gorge par les plans d’austérité qui se    multiplient partout en Europe. Le chômage a explosé et plonge dans la précarité et la misère des millions de personnes. La crise touche tout le monde. En France, alors que les profits du CAC 40    ont doublé, le chômage des jeunes atteint 25 %. En Espagne, c’est 40 % des moins de 35 ans qui sont sans emploi». Les «indignés» de Perpignan     La protestation a gagné timidement notre département avec l’occupation de la place de la République par une cinquantaine de personnes. Initié par le mouvement «démocratie réelle maintenant»,    l’objectif affiché était clairement de faire écho aux mobilisations espagnoles de l’autre côté de la chaine des Pyrénées-Orientales. 

        On pouvait constater la présence de nombreuses personnalités, comme Jacqueline Amiel Donat ou encore Jean Boucher pour le NPA mais également des organisations comme celle des jeunes communistes    ou de la CNT. Chaque personne présente pouvait ainsi librement s’exprimer à l’aide d’un mégaphone mis à la disposition de tous. Certains intervenants ont décrit leurs colères, d’autres leurs    galères. Les plus tenaces ont décidé de camper jours et nuits. Hélas, ce fut de courte durée car dès le lendemain, et sous l’injonction de Pierre Parrat, adjoint à la sécurité, les policiers    municipaux ont ordonné la levée du camp. Il faut avouer qu’il est bien difficile d’occuper une place lorsque seulement une poignée reste pour la nuit.     L’initiative cependant perdure et personne ne peut prédire de la réussite ou de l’échec d’un tel rassemblement. Restons optimistes car comme le dit le proverbe, les petits ruisseaux font les    grandes rivières. 

    Auteur: Farid Mellal


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  • "Indignés" : la police évacue la place de la Bastille 

    Le millier de personnes qui s'était rassemblé dimanche place de la  Bastille à Paris pour protester, sur le modèle des "indignés"  espagnols contre "le chômage, la précarité et la corruption", ont été délogé violemment en début de soirée par la police.

    Sous les huées des manifestants, ils ont démonté peu avant 21h30 les  tentes qui y avaient été installées et fait descendre les jeunes qui  s'étaient juchés sur les marches de l'Opéra Bastille.

    Hier, un millier de personnes se sont regroupées, dans ambiance festive, place de la Bastille, à Paris, en soutien aux "indignados" la  Puerta del Sol à Madrid. Alors qu'une grande banderole portant "démocratie  réelle maintenant" était déployée au dessus des marches de  l'Opéra-Bastille, une autre déposée sur le parvis proclame "Paris,  réveille-toi", formant du même coup une sorte de no man's land entouré  par des jeunes écoutant les orateurs.

    "Les Espagnols nous donnent l'exemple, il faut aussi qu'on soit  là  pour les renforcer", a dit une responsable du mouvement au micro,   tandis que retentissait le slogan "Tous ensemble". Des jeunes de  plusieurs pays étaient présents, notamment des  étudiants grecs  brandissant une pancarte disant "Grèce générale" pour  protester contre  le programme d'austérité appliqué dans leur pays très  endetté et des  Britanniques. "Join the green side" ou "Spanish revolution", pouvait-on lire sur des T-shirts.

    Des slogans comme "Paris debout, soulève-toi" ont  été scandés par les quelques 800 manifestants selon les organisateurs,  sous la surveillance discrète des forces de l'ordre à quelques mètres de  la place. Les manifestants brandissaient également des  pancartes invitant la population au soulèvement comme "Mai 1968  demandait l'impossible, mai 2011 réalisera l'impossible" ou encore "Le  peuple uni, jamais il ne sera vaincu".

    "Il faut changer les structures économiques pour un  meilleur partage des ressources mondiales, car si on continue comme ça dans l'injustice et dans la misère, ça risque de mal se terminer", a  averti Chantal Piganau, une enseignante venue manifester pour la "Faim  de vivre en paix". "Le souverain c'est vous, ce n'est pas les élus qui  adoptent les directives européennes sans se poser de questions, encore  moins les dirigeants de la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) et du  FMI que personne n'a élus", a lancé sous un tonnerre d'applaudissements  Céline Meneses, venue d'Espagne pour soutenir le mouvement.

    La mobilisation parisienne a débuté le 19 mai  faisant écho au mouvement de contestation spontané, né le 15 mai à la  Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur ras-le-bol  face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié  de 25 ans.

    A lire :

    --> Témoignages d'"Indignés" de la première heure

    --> Les « indignés » font des émules

     

     

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    "Indignados" : ils veulent prendre la Bastille 

    Les Indignados comptent installer un campement en solidarité avec le mouvement des jeunes espagnols, aujourd’hui à partir de 14 heures, place de la Bastille à Paris.

    Tous les soirs, entre gouaille mordante et exaspération citoyenne, ils sont plusieurs centaines à se retrouver sur les marches de l’Opéra-Bastille, à Paris, empiétant jour après jour un peu plus sur le trottoir. Dimanche, à partir de 14 heures, c’est toute la place qu’ils espèrent pouvoir occuper et, peut-être, planter des tentes comme sur la Puerta del Sol, à Madrid, depuis le 15 mai. C’est un forum ouvert, réunissant étudiants espagnols, précaires français et citoyens du monde, sans signes d’appartenance militante, mais informés par les réseaux sociaux sur Internet, oscillant entre soutien au mouvement des Indignados et volonté de l’étendre ici. Dans le manifeste provisoire de la coordination, Une démocratie réelle maintenant ! (traduction de « Democracia real ya ! »), ils réclament, notamment, « des États au service des citoyens et non pas au service des grands pouvoirs financiers », le « refus de la xénophobie croissante », la « défense des services publics de qualité », etc.

    À même le sol, un « mur » d’expression libre s’improvise : « Le marché qui oppresse les peuples ne connaît pas de frontières, notre colère non plus ! », « Yes we kahn, oligarchie dans ton froc ! » Après avoir chanté tous ensemble l’hymne de la révolution espagnole, l’assemblée générale de l’Opéra-Bastille débat, mercredi soir, des moyens d’élargir le mouvement. Au micro, André s’interroge, non sans autodérision : « Je suis là depuis quelques jours, je suis venu faire la révolution comme c’était annoncé sur Facebook… Mais maintenant, j’aimerais bien qu’on s’interroge sur comment arrêter la circulation dimanche sur la Bastille, planter nos tentes et rester… »

    A lire :

    --> Témoignages d'"Indignés" de la première heure

    --> Les « indignés » font des émules

    Thomas Lemahieu

     

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  • Pacte pour l’euro : un FMI européen


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  • La Bastille est tombée: les révoltes espagnols s’essaiment en France !

    Jeudi soir, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés à Paris devant l’ambassade d’Espagne.

     

    Cette soirée a été particulièrement animé à Paris place de la Bastille.

    Dès 18h00, les premiers indignés ont pris le maquis et ont débuté un atelier créatif pour confectionner banderoles et panneaux revendicatif.

    Consciencieux et inspirés, la banderole "#spanishrevolution people of europe, rise up !" toute de rouge et noir vêtue était en cours de création.

     

    L'indignation était au rendez-vous. Les slogans en Français, en Espagnol et en Anglais se sont multipliés. La vocation internationaliste était au cœur des revendications. Un peu plus tard pendant la manifestation, un citoyen brandira le livre "Indignez-vous" en signe de résistance.

    Attention, révolution en chantier !

    Les spectateurs se pressent pour observer l'ouvrage et parfois participer. Il est environ 18h45.

    Ca y est la tente est dressée ! Symboliquement, le territoire est prêt à être occupé. Cet acte fondateur signe l'ambition des indignés de se réapproprier l'espace public afin de se réapproprier la politique. "Ils prennent les sous, nous prenons la rue !"

    Une petite vue d'ensemble. La foule se presse de plus en plus et les prises de paroles vont commencer pour expliquer le mouvement.

    La fière et puissante banderole "People of Europe, RISE UP !"

    Une seconde banderole moins chic mais au slogan identique se met en place.

    Les banques sont visées par les indignés, mais pas toutes. Seulement les banques irresponsables. Responsabilisons-nous ! Nos choix, même anodins, changent le monde.

     

    La Grèce n'est pas oubliée. Plusieurs intervenants se sont déclarés solidaire à la situation de la Grèce à laquelle les banques font payés des intérêts indus alors même que le peuple grec est dans une grande situation d'endettement.

    Prise de paroles, lecture du manifeste, explication du mouvement... La fleur de tournesol remplace le jasmin.

    Vive la révolution Fractale ! Les syndicats font partie du jeu. A la moindre concession des gouvernements, ils font marchent arrière et les services d'ordre font tout pour disperser les manifestants. Les partis politiques, quand à eux, de droite comme de gauche, restent dans le cadre idéologique du consensus de Washington et laisse carte blanche aux marchés financiers pourvus que ceux-ci se montrent clément lorsque viendra le temps de financer la campagne électorale.

    Le mouvement de révolte espagnol est en voie de se globaliser et il s'est implanté sur Paris comme on peut le voir en image. Demain, aura lieu de nombreux rendez-vous à travers la France entière pour planter de nouvelles tentes et continuer à libérer la parole par la discussion citoyenne.

    Pour rester au courant du mouvement, branchez vous sur twitter:

    Le camp aurait été levé vers 00h00. Le prochain rendez-vous aura lieux ce samedi 21 mai à partir de 15h ! Il est prévu de rester toute la soirée.

    Manifestation à Paris, Bastille Democracia Real... par GerardFoucher75018 Revue de presse:

    Espagne: 300 jeunes solidaires à Paris (le figaro)

    Plus de photos ! (Bastille)

    Photos marseilles camp (1,2)

    Photo Grenoble camp

     http://antonin.moulart.org/wp-content/uploads/2011/05/302556671.jpg


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  • Résistance: l'appel de Thorens-Glières lancé 

    Ce week-end, des milliers de citoyens, venus de tout le pays, vont reprendre 
le fameux maquis des Alpes. Rencontre avec quelques piliers du collectif Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, organisateur de ce rassemblement depuis 2007. Pour eux, il s’agit désormais de passer de l’indignation à l’alternative…(à lire: Les citoyens résistants ont rendez-vous au plateau des Glières) 

    Thorens-Glières, 17 heures. Devant la presse, les grands résistants, premiers signataires de l’appel de Thorens-Glières, brouillent un peu le message de leur affichage commun. Au cœur de la passe d’armes, «l’Europe», défendue comme horizon incontournable par Stéphane Hessel, et honnie en chœur par Léon Landini (résistant FTP-MOI à Lyon) et Pierre Pranchère (résistant FTP en Corrèze), dirigeants du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF).

    «Comme le disait de Gaulle, la France est un grand pays, il faut que nous décidions tous seuls », lance, par exemple, Léon Landini. «Vous avez tout à fait raison de dire que l’Europe telle qu’elle fonctionne va dans le mur, mais elle n’est pas la seule, toutes les sociétés vont dans le mur, répond Stéphane Hessel. Nous devons donc y résister, mais nous ne nous en sortirons pas seuls, c’est un succès de ne plus nous déchirer, mais cette Europe ainsi construite doit devenir un lieu où les valeurs du CNR ne soient plus bafouées, mais appliquées…» 

    Thorens-Glières, 15h30. Tour à tour, sur une tribune de fortune, devant une forêt de parapluies, les résistants d'hier et citoyens lisent un morceau chacun de l'appel de Thorens-Glières.

    • A lire: l'appel de Thorens-Glières:

    "Le 8 mars 2004, treize vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France libre lançaient un « Appel aux jeunes générations » dénonçant notamment « la remise en cause du socle des conquêtes sociales de la Libération ». Cette tendance régressive s’accélère dramatiquement. Nombre de citoyennes et citoyens s’en indignent. Partout la prise de conscience que les valeurs, toujours actuelles, incarnées en 1944 dans le programme du Conseil National de la Résistance (CNR), ouvrent l’espoir qu’un mieux-vivre ensemble est possible."

    "Il est aujourd’hui concevable de définir un nouveau "programme de la Résistance" pour notre siècle. Au lieu de cela, le débat public qui s’annonce avec les élections de 2012 semble privilégier les manœuvres politiciennes au service d’intérêts particuliers sans traiter des causes politiques des injustices sociales, des raisons des dérégulations internationales, des origines des déséquilibres écologiques croissants. Comme en 2004, nous souhaitons que tous les citoyens, tous les partis, tous les syndicats, toutes les associations participent à l’élaboration d’un projet de société du 21e siècle en repartant du programme du CNR, Les jours heureux, adopté le 15 mars 1944. Ce programme politique constitue toujours un repère essentiel de l'identité républicaine française.

    Avec l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui (CRHA), nous appelons tous les partis politiques, toutes les candidates et candidats à un mandat public dans le cadre des élections présidentielle et législatives de 2012 à prendre trois engagements qui mettront réellement en application la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité ». Lire ici la suite de l'appel de Thorens-Glières...

     

    Thorens-Glières, samedi 11h30. Organisé par le collectif Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, le week-end de débats et de prises de paroles commence dans quelques heures. Alors que, demain, c’est la montée sur le plateau des Glières, aujourd’hui, toutes les activités se déroulent à Thorens-Glières. Dans la petite ville de Haute-Savoie, les participants commencent à arriver, des quatre coins du pays. Jean-Yves, un paysan corse qui tente de créer une petite « poche de résistance » près de Vico, à l’instar de ce qui se fait aux Glières, raconte qu’il a passé la nuit à « refaire le monde » : « C’est sûr que nous, on ne risque pas de le défaire ! »

    A la fenêtre d'une caravane, sur le parking, le message est on ne peut plus clair. Il synthétise un peu l'esprit des Glières, déjà retrouver les valeurs essentielles: "Liberté, égalité, fraternité! Après, nous verrons..." C'est aussi peut-être la limite du rassemblement.

     

    Les citoyens résistants viennent souvent de loin. Ici, une chorale féministe en lutte, les Josettes rouges, débarquent du Havre (Seine-Maritime), en compagnie de Pierre Lebas, secrétaire de l'union locale CGT du Havre. Dans leurs bagages, ils ont pris quelques tracts pour l'anti-G8 de la semaine prochaine. Petite ironie de l'histoire, c'est lors de l'anti-G8 d'Evian en 2003 que quelques-uns des piliers hauts-savoyards du collectif Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui (CRHA) avaient noué quelques liens solides...

     

    Au programme, aujourd'hui, au-delà de l'appel de Thorens-Glières, une conférence sur Ambroise Croizat par Michel Etiévent, une discussion sur les "résistances dans l'entreprise" avec Gérard Mordillat, Xavier Mathieu et Charles Piaget, une autre sur la désobéissance pédagogique des instituteurs avec Alain Refalo... Des projections au cinéma avec Robert Mencherini, historien, spécialiste des réquisitions de Marseille.

    • à lire à propos de Robert Mencherini:

    -->"Les grèves reconductibles ne sont pas une nouveauté sur le port de Marseille", entretien avec Robert Mencherini

    -->1944: Et Aubrac lança les réquisitions à Marseille

     

    Consigne impérative: "En cas de danger, appuyez sur le bouton rouge!"

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://humanite.fr

     

    Un autre appel.

    Mais pas n'importe lequel tant il est fédérateur de ceux que La Canaille vous fait parvenir.

    Pas de signature demandée.

    Simplement dire qui sont celles et ceux qui trop modestement ne disent pas ce qu'ils furent et pourquoi    ils ont légitimité à vous proposer de faire vôtre ce qui suit, le faire connaitre, le diffuser, l'apporter là où il ne serait pas parvenu, et le faire rebondir là où il serait oublié ou   ignoré.

    En faire le pavé dans la mare consensuelle ambiante pour la durée des mois à venir.

       

    http://www.millebabords.org/local/cache-vignettes/L300xH179/arton17313-ae435.jpg

    L'appel d'anciens Résistants aux jeunes générations

    Des vétérans de la lutte contre l'Occupation lancent un appel    aux candidats à la présidentielle de 2012 afin de ranimer les idéaux de la Libération.

     Réunis samedi sur le plateau des Glières,    haut-lieu de la résistance, en Haute-Savoie voici le texte de l'appel entièrement tourné vers le besoin de retrouver l'esprit des réformes politiques de 1944 ?      

          

    Appel de Thorens-Glières, le 14 mai 2011

    Le 8 mars 2004, treize vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France libre lançaient    un " Appel aux jeunes générations " dénonçant notamment " la remise en cause du socle des conquêtes sociales de la Libération ". Cette tendance régressive    s'accélère dramatiquement. Nombre de citoyennes et citoyens s'en indignent.

    Partout la prise de conscience que les valeurs, toujours actuelles, incarnées en 1944 dans le programme du Conseil    National de la Résistance, ouvrent l'espoir qu'un mieux-vivre ensemble est possible. Il est aujourd'hui concevable de définir un nouveau "programme de la Résistance" pour notre    siècle. Au lieu de cela, le débat public qui s'annonce avec les élections de 2012 semble privilégier les manœuvres politiciennes au service d'intérêts particuliers sans traiter :

    • des causes politiques des injustices sociales,
    • des raisons des dérégulations internationales,
    • des origines des déséquilibres écologiques croissants.

    Comme en 2004, nous souhaitons que tous les citoyens, tous les partis, tous les syndicats, toutes les associations    participent à l'élaboration d'un Projet de Société du 21ème siècle en repartant du programme du CNR " Les jours heureux " adopté le 15 mars 1944.

    Ce programme politique constitue toujours un repère essentiel de l'identité républicaine française.

    Avec l'association " Citoyens Résistants d'Hier et d'Aujourd'hui " nous appelons tous les partis    politiques, toutes les candidates et candidats à un mandat public dans le cadre des élections présidentielle et législatives de 2012 à prendre trois engagements qui mettront réellement en    application la devise républicaine " Liberté Egalité Fraternité ".

    Premièrement, afin de garantir l'égalité :

    Lancer immédiatement le travail législatif et réglementaire qui permettra de reconstituer les services publics et    institutions créés à la Libération pour aller vers une véritable démocratie économique et sociale. Possible en 1944, cette démarche l'est d'autant plus aujourd'hui, alors que le pays n'a cessé de    s'enrichir depuis. Droit à la santé pour tous, droit à une retraite, droit à l'éducation, droit au travail, droit à la culture demeurent les seuls véritables garants de l'égalité républicaine.    Une égalité qui n'a de sens que dans le respect du droit des étrangers.

    Deuxièmement, afin de garantir la liberté :

    • Approfondir la forme républicaine du gouvernement afin de séparer clairement les pouvoirs et renforcer la démocratie      parlementaire au détriment de notre régime présidentiel personnalisé.
    • Développer de nouvelles pratiques de la démocratie dans laquelle l'action de la société civile sera reconnue, et      restaurer les conditions du principe d'ailleurs défini à l'article 2 de la constitution actuelle : " gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ".
    • Garantir la qualité du débat démocratique et la fiabilité des contre-pouvoirs, en assurant à nouveau la séparation des      médias et des puissances d'argent comme en 1944.

    Ces 3 axes de débats devront aboutir à une démarche souveraine d'" Assemblée constituante " vers de    nouvelles pratiques républicaines.

    Troisièmement, afin de garantir la fraternité :

    Travailler les coopérations avec les peuples et les pays, en refusant l'actuelle dictature internationale des marchés    financiers qui menace la paix et la démocratie. Favoriser résolument des solutions soutenables pour les équilibres écologiques, dans les limites de développement compatibles avec la survie    humaine. Ecarter de la marchandisation totale les besoins vitaux de l'être humain comme l'eau, la nourriture et l'énergie. Il est temps de bien vivre ensemble, dans la haute nécessité de    l'épanouissement du plus grand nombre et d'offrir une perspective d'avenir prometteur aux jeunes générations.

    Plus que jamais, comme le proclamait en 2004 l'Appel des Résistants aux jeunes générations, à ceux et celles qui font ce    siècle qui commence, nous voulons dire avec affection : " Créer c'est résister. Résister c'est créer ".

          

    Les signataires : Raymond Aubrac, résistant ; Stéphane Hessel, résistant,    déporté ; Marie-José Chombart De Lauwe, résistante, déportée, présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation ; Daniel Cordier, résistant, secrétaire de Jean Moulin ; Georges Séguy,    résistant, déporté ; Walter Bassan, résistant, déporté ;  Henri Bouvier, résistant, déporté ; Léon Landini, résistant FTP MOI ; Pierre Pranchère, résistant ; François Amoudruz, résistant,    déporté, membre de la présidence nationale de la FNDIRP ; Jean Marinet, résistant, déporté, président de la FNDIRP de l'Ain ; Noëlla Rouget, résistante, déportée ; Odette Nilès, résistante,    ex-fiancée de Guy Moquet ; Charles Paperon, résistant, co-président de l'ANACR Finistère ; Pierre Moriau, résistant.

     

    Théorie marxiste

     Par canaille le rouge

     


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  • Voilà Sarcom et sa première com de France sont partis à la chasse aux gogos ! Après tout il y a eu des millions à regarder un mariage princier donc , ils se sont dit que programmer une naissance, une adoption serait la panacée pour se mettre dans la poche les clients de VOICI , Paris Match et autre torchons people.

    Mais ils font très fort dans Voici, la première com de France parait en une et il set écrit qu’elle est allée faire son stock de vêtements comme les prolos chez H&M... Voici le texte : alors que ces bling bling ne pensent que magasins luxes , ils osent se la jouer simplicité ! Cette semaine, Voici revient sur les aventures de la première dame, Carla Bruni.

    "Ah ah ah ! Prise la main dans le pot de confiture ! Carla Bruni a été aperçue au rayon fringues de grossesse d’un grand magasin, y achetant tout un tas d’habits. Voici vous révèle en exclu le premier shopping de la nouvelle dame."

    Alors un conseil aux chefs com : une fausse couche serait pas mal !

    Les français plaindraient ce pauvre couple qui n’a pas abouti à son grand projet. A leur âge, c’est trop injuste§

    Plus sérieusement, en parlant avec des amis, il y a plus de 2 ans, je dirais qu’il ferait un mome ou en adopterait un à la veille de l’élection pour récupérer les mémères et gogos. Prêts à tout, l’autre est même allé qu’avec un garde du corps dans le temple de la consommation chip.

    Beurk...

    2crire sur ce sujet est peut être idiot mais il est en corrélation avec le reste ! Régressions, guerres, mensonges sont pousser pour laisser place à ces tristes représentants du Peuple qui osent parler de Résistance (aujourdh’ui)..

    On lâche rien...

    http://bellaciao.org


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  • Nos ministres aiment les voyages car ils forment la jeunesse !

    Après  le tour  de  France , dans les agences de pôle Emploi,   de Laurent Wauquiez  ( qui n'a pas évité le malaise grandissant et persistant )  c'est au tour de Xavier Bertrand qui  visite les CAF.

    Notre ministre  souhaite en effet  développer les pénalités financières et administratives qu'encourent les fraudeurs. Il a rendu publiques ce vendredi de nouvelles sanctions : des  sanctions administratives qui s'ajoutent au remboursement des sommes indûment perçues, et qui pourront  coexister avec une procédure judiciaire dans les cas les plus graves.

    " l'Etat se montrera intransigeant avec la fraude sociale. Un fléau qui coûte environ 3 milliards d'euros chaque année au régime général de la Sécu, selon un récent rapport de la Cour des Comptes."

    «Il faut appliquer et alourdir les pénalités existantes»

    «Elles doivent être appliquées par toutes les branches».

    «Passer à travers les contrôles va devenir mission impossible», a-t-il plaidé.

    «Ce n'est pas du système D, c'est du vol»

    On peut lire dans  le Figaro  : " Le gouvernement et les organismes gestionnaires ont intensifié la lutte contre la fraude ces dernières années. En 2008, une délégation nationale de lutte contre la fraude, logée à Bercy, a été créée. Et les contrôles ont été sensiblement renforcés: selon un bilan présenté à la fin 2010, les organismes de la Sécurité sociale ont détecté 384 millions d'euros de fraude en 2009, soit une hausse de 70% par rapport à 2006. «Les contrôles des arrêts de travail ont permis d'économiser plusieurs centaines de millions d'euros», a précisé Xavier Bertrand."

    xavier bertrand maillot jaune.jpg

    Si notre  ministre met en avant le rapport de la Cour des comptes , je  rappelle le dernier rapport  qui critique sévèrement   certains gaspillages, qui dans leur ensemble ,sont sans commune mesure avec le montant des fraudes présumées !

    Notamment:

    • Les salaires dans la fonction publique : "   la « baisse de 0,6% de la masse salariale en 2012 puis de 0,7% en 2013 après une hausse de 0,8% en 2011, si bien qu’elle serait, en 2013, inférieure de 0,4% à son niveau de 2010 » est assez incertaine « compte tenu de l’évolution des rémunérations. » note le rapport .

    "Nous avions d’ailleurs déjà souligné que la révision générale des politiques publiques avait été souvent l’occasion d’augmentations très conséquentes de primes et de salaires." indique le rapport.

    La Cour propose donc une mesure de bon sens -déjà proposée par le dernier rapport Attali sur la croissance- qui est le « gel de la valeur du point de la fonction publique jusqu’à la fin de 2013 (donc trois années de suite) ». La Cour explique très bien que, si les dépenses de personnel ne sont pas contenues, elle est assez circonspecte sur la possibilité de faire baisser le déficit.

    Mais, dans leur réponse, jamais les ministères ne s’engagent à geler la valeur du point d’indice sur trois ans alors que ce gel ne suffirait même pas à bloquer l’augmentation des salaires qui se fait en moyenne de + 3% par an à l’ancienneté

    • Les personnels du Port de Marseille sont aussi dans le collimateur. Le rapport sur les suites données aux précédentes observations de la Cour note entre autres « qu’un portiqueur est susceptible de gagner mensuellement entre 3.500 € et 4.500 € nets » pour 12 heures de travail par semaine et souligne que « Les dépenses de personnel pèsent de façon croissante sur les résultats du port.
    • Dans le cadre du suivi des recommandations de la Cour, l’insertion concernant le Contrôle aérien est particulièrement sévère  : la régularisation n’a pas entraîné de refonte globale des indemnités versées à certains personnels  qui  sont particulièrement complexes (tenant compte du statut, du métier, de la localisation, aux fonctions exercées).
      A la clé, la constatation de l’illégalité du paiement de ces indemnités par les comptables publics de la DGAC. Paiements illégaux qui représentent tout de même 260 millions d’€.

    Rapport de la cour des comptes version intégrale

     

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