• Ecoles primaires : 36 classes sur la sellette en Saône-et-Loire, 12 ouvertures proposées

    Rentrée 2012 en Saône-et-LoirePoussés par la neige dans les couloirs du CDDP de Mâcon, près de 150 manifestants ont dit leur colère face à la plus importante "saignée" de postes à laquelle est confrontée la Saône-et-Loire depuis très longtemps.

    Rentrée 2012 en Saône-et-Loire

    Mardi 15 h, école de Chapaize, Jeanick Lemaître (de dos au premier plan), maire d'Ameugny, présent à la manifestation le matin, rappelle aux parents d'élèves du regroupement pédagogique les arguments que cinq des maires concernés ont exposé à l'inspecteur d'académie le matin même pour le maintien de la 5ème classe, celle de Chapaize

    Lors du Comité technique scolaire départemental mardi matin à Mâcon, l’Inspecteur d’académie François Bourguignon a proposé la fermeture de 36 classes d’écoles maternelles, élémentaires, primaires et regroupements pédagogiques intercommunaux en Saône-et-Loire. Il a aussi avancé le nom de 12 écoles qui au contraire pourraient ouvrir une classe. Sans surprise, le projet a reçu lors du vote l’opposition unanime des syndicats d’enseignants (FSU, UNSA, SGEN-CFDT, FO). Aux 36 fermetures, l’Inspecteur d’académie a ajouté la suppression de 40 postes qui concernent les RASED (réseau d’aide aux enfants en difficulté), des postes de remplaçants, de formation continue, d’animateurs de soutien, de mise à disposition d’associations etc. ainsi que trois ouvertures de postes de psychologues scolaires.

    Le solde allant bien au-delà des 53 postes à redonner que réclame le ministère de l’Education Nationale au département, ce comité ouvre naturellement la porte aux négociations. Elles ont quasiment déjà commencé, l’Inspecteur d’académie ayant laissé entrer à 11h une dizaine de délégations pendant la réunion du comité pour qu’elles s’expriment tour à tour tandis que 150 manifestants étaient rassemblés dans la cour puis les couloirs du CDDP où se tenaient la réunion.

    http://www.lejsl.com


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  • SARKO en ARIEGE, vécu par Jean D.

     

    On peut s’envoyer des mails humoristiques, touristiques ... et c’est bien agréable !

    On peut parler de météo, de foot, de ski, de VTT, de loisirs, de voyages, de la famille...

    Mais on est aussi des citoyens et j’espère pouvoir évoquer avec des interlocuteurs "ouverts", ce qu’est devenue, en 2012, la nation française, ce que vit actuellement le peuple français, le peuple grec, le peuple espagnol ... !

    Dans cette optique et vu que mon "statut de retraité" m’en laisse le temps, je me suis intéressé à la venue de SARKO en Ariège !

    N’étant ni élu, ni militant de l’UMP, je n’ai bien sûr pas été invité...

    Mais, je n’ai pas voulu manquer un tel ... EVENEMENT, même vu de l’extérieur et je ne le regrette pas, car j’ai vécu intensément

    QUATRE moments "forts", que j’ai envie de vous narrer et de partager avec vous !

    1°) UN FORMIDABLE DEPAYSEMENT : Etant donné que je connais comme ma poche toutes les routes du secteur "visité" par Sarko, le matin j’ai ...exploré le coin ! Des Pujols, via La Tour du Crieu, Riveneuve du Bosc, Las Parets, Villeneuve du Paréage et zone industrielle du Pic de Pamiers.

    Le quartier de Cazalas était "interdit" et Jojo Doussat n’a pas dû vendre beaucoup de pain... !

    J’ai réussi à me "faufiler" en voiture, en invoquant des destinations fictives et je me suis retrouvé en COREE du NORD : véhicules et groupes de policiers à chaque intersection, plus policiers tout le long des routes : près de chaque maison, de chaque chemin .. de chaque arbre... PAMIERS était devenu PYON GYANG !

    2°) J’AI COTOYE la FRANCE "d’EN HAUT" :

    Puis j’ai essayé de m’approcher, en voiture, de la salle de la Rijole, dans la zone industrielle. J’ai réussi à franchir un premier barrage en venant de l’abattoir et en exigeant d’aller chez Arnaudiès : les policiers, je pense, ont noté mon numéro et m’ont laissé passer. Deuxième barrage, un policier que je connaissais m’a dit "Mr Donat, je vous laisse passer mais vous ne pourrez pas arriver chez Arnaudiès" ... et le 3° barrage m’a été fatal : il m’a fallu laisser la voiture. Donc j’ai continué à pied ... et j’ai avancé, en compagnie de gens qui "portaient du beau linge" !!! J’ai vu une noria de bus débarquer des gens, sans doute venus d’autres départements pour remplir la salle de la Rijolle et je n’ai connu personne ... (il n’y avait sans doute pas assez d’"invitables" en Ariège).

    Puis ce fut le barrage "fatal", ou il fallait présenter : accréditation, invitation, badge ... et je n’ai pas pu aller plus loin, le "filtrage" étant impitoyable !

    Pour approcher Sarko, il faut le ...mériter !!!

    Si vous avez vu à la télé Sarko serrer des mains, ce n’était que des sympatisants soigneusement triés et filtrés au sein de l’espace protégé(d’ailleurs cinq personnes non invitées ont été arrêtées ...)

    Donc, il ne me restait plus, pour continuer, qu’à aller participer à la manif ...

    3°) J’AI COTOYE la FRANCE "d’EN BAS" :

    Là, je me suis senti parmi les miens ... des copains .... des enseignants, beaucoup de retraités, beaucoup de femmes, des syndicalistes, des militants, des élus qui avaient boycoté Sarko, notamment : Nicole Quillem (maire de Mirepoix), Jean Cazanave (conseiller général de Mirepoix)... ils m’ont dit avoir été relancé 6 ou 7 fois par la préfecture, pour "honorer leur invitation ..." puis se sont joints aux manifestants, les ouvriers de l’usine.

    La manif, loin de Sarko, était autorisée à la place St Hélène (la place de Millane étant réquisitionnée pour les véhicules des invités de Sarko)

    La manif était "bon enfant", 3 policiers et 2 RG empéchaient la montée vers la gare. Puis la manif grossissant, l’avant a commencé à monter et les policiers se sont écartés.

    Alors, logiquement, s’est mis en place un cordon de sécurité infranchissable, au niveau du rond point sous la gare : véhicules de police cote à cote, cohortes de policiers "cosmonautes" avec boucliers et harnachements... impressionnant !!!.

    Le cortège des manifestants s’est arrêté à quelques mètres avec banderolles, chansons ... Je suis allé devant, voir les manifestants, il n’y avait ni casseurs, ni holligans... que des banderolles, des slogans et des "vieux" comme moi, qui chantaient la Marseillaise !

    Et on était "surveillé" par un hélico qui stationnait au dessus de la manif ... du jamais vu pour moi !

    Mais des pétards (amenés par des manifestants ) ont éclaté au sein de la manif ... alors là, grosse panique en face. Crime de "lèse majesté", Sarko risquait d’entendre le bruit des pétards ... et de la contestation et tout d’un coup, brutalement ...

    4°) J’AI RAJEUNI de 44 ANS :

    On a été arrosé de bombes lacrymogènes et des balles ( en caoutchouc ?? ) ont été tirées

    Je n’avais plus vu ça depuis mai 68.

    J’ai vu des gens se tordre de douleur par terre... , nos yeux et nos poumons brûlaient ... effrayant !!! Incroyable !!!

    Là, écoeurés, mes copains et moi, sommes partis et je suis allé m’oxygéner les yeux et les poumons à la campagne ...

    Voilà ce que j’ai vécu : la France coupée en deux : les "petits fours" d’un coté et les "grenades et la violence" de l’autre .... !

    Et rassurez vous, braves gens, c’est pas la crise pour tous : la salle de la Rijole à Pamiers a été spécialement refaite de neuf ... moquette au sol, goudronnage autour ...les cire pompes de Sarko craignaient qu’il salisse les siennes.

    L’Elysée a même veillé à ce que les personnels approchés par Sarko soient habillés de neuf ...

    Rassurez vous Trigano (maire de Pamiers ) a affirmé que ça ne couterait rien au contribuable (sans doute ces frais seront payés par une valise venant d’Andorre !!!). Puisque ça ne coute rien au contribuable, pourquoi donc Sarko ne visiterait pas 10 000 villes en France, 10 000 sites seraient refaits à neuf, ça donnerait du boulot aux entreprises ... sans rien couter aux contribuables !!! Ils nous prennent pour des débiles !!!

    Autre malaise, dans l’armée, cette fois, puisque Sarko est passé devant la caserne du 9°RCP et ne se serait pas arrêté se recueillir sur la stèle de plusieurs soldats de Pamiers, qu’il a envoyé se faire tuer en Afganistan !!!!

    Bref, j’étais Sarko-phobe et je suis devenu Sarko-phage et .. désolé pour mes lecteurs Sarko-philes !!!

    Les fans de Sarko me diront, "ça ne sera pas mieux avec l’opposition", je leur répondrai : "c’est possible, mais ce qui est sûr, ça ne pourra pas être pire pour le peuple" !!!!!

    Alors ????? Attendons les élections !!

    Pourquoi ce mail ??? A mon avis, pour s’apprécier entre proches, il faut se connaître mutuellement et que chacun puisse s’exprimer librement, tel qu’il est ...

    C’est ce que j’ai essayé de faire ci dessus et je souhaite que mon ressenti, ne contrariera personne ...

    Certains m’ont dit, même à propos de dessins humoristiques : je ne veux pas entendre parler de politique, donc, à ceux là, je n’envoie pas ce mail ! Cordialement

    Jean sur http://bellaciao.org/fr



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  • Une carte de la partie amiennoise de la première circonscription de la Somme (Audrey Cerdan/Rue89)

    Législatives : la Picardie rouge veut se donner à un gars du coin

    (D'Amiens) La voilà, la circonscription la plus convoitée de France ! C'est un bout de terre picarde. Elle englobe le nord et une partie de l'est d'Amiens, traverse le Val de Nièvre et s'étend jusqu'à Abbeville. Sur les huit cantons qui la composent, un seul vote à droite. Pour la gauche, elle fait figure de bastion imperdable.

    « Pour comprendre ce territoire, il faut savoir une chose : tout le monde a au moins un ouvrier dans sa famille », annonce Jean-Claude Renaux, maire communiste de Camon (et futur candidat du Front de Gauche aux législatives).

    La mémoire ouvrière imprègne ce pays. Et l'empire paternaliste de la famille Saint, qui a régné sur les activités textiles du coin pendant 150 ans, fait figure de passé commun.
    « Il a fait venir les steaks hachés Bigard »

    Le quotidien ? L'inexorable désindustrialisation et une poignée de petits élus qui se battent pour trouver des repreneurs à chaque coup dur – comme René Lognon, le maire (PCF) de Flixecourt, renommé dans tout le département pour avoir « fait venir les steaks hachés Bigard dans sa commune ».

    Fiodor Rilov, l'avocat des salariés de Goodyear, a eu l'impression de côtoyer « des gens qui ne se laissent pas faire, à l'identité rebelle ». Un gestionnaire de collège confirme :

    « Même quand ils sont dans la précarité, les gens d'ici ne sont pas fatalistes. Ils ont toujours envie de se battre. »

    Et, les jours d'élections, remplissent les urnes de bulletins rouge vif.

    Un employé de l'usine Goodyear Amiens-Nord brûle des pneus, lors d'une manifestation contre un plan social prévoyant plus de 800 licenciements, le 2 juin 2009 (Pascal Rossignol/Reuters)

    Il n'y a plus tellement de territoires à ce point capables de symboliser la poursuite d'un mouvement ouvrier. Mais qui va le représenter à l'Assemblée ? Personne ne sait quel candidat y portera les couleurs du Parti socialiste aux prochaines législatives. Ils sont désormais dix sur les rangs et aucun ne s'impose.

    Dix candidats socialistes

    Les responsables de la fédération socialiste de la Somme recensent dix candidats à l'investiture dans la première circonscription. Deux « Parisiens » et huit « locaux » :

     



    Christophe Borgel, élu en Seine-Saint-Denis, secrétaire national du PS chargé de la vie des fédérations et des élections. Il est soutenu par François Hollande et Martine Aubry.
    Jack Lang, sans circonscription fixe ;
    Gilbert Mathon, député d'Abbeville qui a perdu sa circonscription dans le redécoupage de la carte électorale ;
    Nicolas Dumont, le maire d'Abbeville ;
    Jean-Louis Piot, conseiller général ;
    Et cinq autres figures de la fédération : Anne Van Dycke, Mathieu Zanetti, Boujemaa Bourezma, Thierry Bonte, Maryse Lion-Lec.

    « Gremetz, il nous défend »

    De fait, le siège de député d'Amiens-Nord est vacant depuis la démission en mai de Maxime Gremetz. Aucune élection partielle ne peut se dérouler dans les douze mois qui précèdent les législatives. En lâchant son écharpe de député juste un an avant, le communiste dissident a fait en sorte de figer le vide qu'il a laissé.

    Ce siège, il l'avait occupé pendant 23 ans (de 1978 à 1981, de 1986 à 1988 et de 1993 à 2011). Et c'est sa succession qui se joue aujourd'hui.

    « Même si, la seule fois où il s'est retrouvé dans un exécutif, au conseil régional, il a très vite montré ses limites, les gens disaient “il nous défend”. Voir leur député aux portes des usines leur faisait du bien », reconnaît le socialiste Jean-Louis Piot, tombeur de Gremetz aux dernières cantonales, un ancien militaire longtemps responsable de la « convivialité » au sein du PS samarien.

    Pendant des mois, Gremetz avait disparu. A Amiens, plus personne ne savait où le joindre. On disait qu'il s'était retiré dans les Landes.

    Mais à 71 ans, « Maxime » est de retour en ville. « Je n'étais pas là mais je n'étais pas parti », répond-il à tous ceux qui lui demandent des explications. On le revoit au marché, aux goûters des personnes âgées. On l'a vu au bar Le Folie's, à la pizzéria La Dolce Vita et tenir des permanences dans des cafés.

    Maxime Gremetz à l'Assemblée Nationale en 2008 (Audrey Cerdan/Rue89)
    « Pas Jack Lang ! »

    Il prépare le terrain au disciple qu'il s'est choisi : maître Rilov, praticien de la lutte des classes par le droit. Un homme qui « défend les travailleurs parce qu'il est payé pour », cingle le communiste Renaux. Un avocat « parisien », soulignent ses adversaires. Un « parachuté ».

    « Parachuté », c'est aussi le mot qui excite les militants socialistes ces jours-ci. Comme ailleurs, cette pratique est beaucoup moins bien tolérée qu'avant. Ils disent : « On n'est plus dans les années 80. »

    Après l'université d'été du PS à La Rochelle, les élus locaux avaient entendu parler d'un « gel » de la première circonscription. L'idée d'un accord avec le Front de Gauche pour les législatives n'était pas encore enterrée. Un candidat « partenaire », ils auraient compris.

    Mais pas Jack Lang, qui a « voté avec la droite à Versailles » ! Pas Christophe Borgel, qu'ils voient comme un pur apparatchik ! « Même Robien a été perçu comme parisien après cinq années au gouvernement. C'est très sensible ici », relève Vladimir Mendes Borges, le candidat du Modem.

    « La très fidèle nation de Picardie »

    « D'Azincourt à 1940, toutes les guerres nous sont passées dessus. La seule contrepartie que nous ayons reçue, c'est les cimetières militaires », ressasse Brigitte Fouré, ex-maire d'Amiens, aujourd'hui au Nouveau Centre.

    « Du temps des rois, on n'avait pas le droit d'avoir de seigneur puissant car on était trop près de la Couronne. On est restés “la très fidèle nation de Picardie”, on est loyaux, mais on nous traite par le mépris.

    Quand on fait venir le TGV à Lille, il passe à 40 km de chez nous parce qu'on ne compte pas vraiment... On a voulu nous rayer de la carte, nous découper.

    C'est aussi cet état d'esprit qui a rendu possible la rumeur d'Abbeville au moment des inondations. C'est toujours comme ça. Alors, pour les gens d'ici, ne pas avoir l'un des leurs à l'Assemblée serait une injure. »

    La primaire socialiste a aussi fait son œuvre. « Elle a été ressentie comme une forme de victoire de la démocratie », insiste Gilles Demailly, le maire PS d'Amiens. Cet ancien président de l'université de Picardie – qui, en se présentant, confie qu'on le « compare souvent à l'acteur des pubs Nespresso » – milite pour des primaires à tous les scrutins. Pour les législatives de 2012, c'est trop tard.

    D'ailleurs, selon lui, « n'importe quel candidat socialiste gagnera la circonscription en juin si Hollande emporte la présidentielle ». Puis il ajoute, dans un plissement d'yeux hollywoodien :

    « Si ce n'est pas le cas, les gens peuvent être tentés par un autre choix. »

    Par Mathieu Deslandes


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  • Les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes contre une manifestation syndicale de 500 à 800 personnes suivant les évaluations, qui tentait de se diriger vers le lieu du discours du président Sarkozy mardi à Pamiers (Ariège), a-t-on appris auprès de la police et des organisateurs.

    Des manifestants, dont le secrétaire de l'union départementale CGT Christophe Couderc, se sont plaints à l'AFP d'avoir été atteints par des projectiles en caoutchouc, le syndicaliste à la tempe, d'autres au ventre.

    "Nous avions autorisé un rassemblement sur la place Sainte-Hélène, mais pas de cortège. Or, à peine arrivés sur place, les manifestants ont tenté d'emprunter la rue menant au gymnase où s'exprimait le chef de l'Etat", a déclaré à l'AFP le directeur départemental de la sécurité publique Michel Pagès.

    Le responsable de la police a démenti toute "violence policière". "Nous avons fait trois sommations, nous n'avons fait que notre devoir", a-t-il ajouté.

    Christophe Couderc comme le président du conseil général de l'Ariège Augustin Bonrepaux (PS) présents à la manifestation ont au contraire estimé "inadmissible" l'attitude de la police contre une "manifestation pacifique".

    L'un comme l'autre assurent que les heurts ont eu lieu à près d'un kilomètre du gymnase où se trouvait le chef de l'Etat, pour lequel "il n'y avait aucun danger".

    M. Couderc assure qu'une syndicaliste a dû être conduite à l'hôpital. Selon lui, les forces de l'ordre "ont manqué de discernement".

    "Tout le monde était révolté", a déclaré M. Bonrepaux, qui assure avoir reproché aux policiers leur attitude "irresponsable".

    Le DDSP a indiqué que la police avait interpellé "7 ou 8 personnes qui tentaient de s'infiltrer sur le lieu du discours munis de fausses invitations". Ils ont été relâchés ensuite, selon lui.

    Les manifestants s'étaient rassemblés en fin de matinée à l'appel d'une intersyndicale CGT-CFDT Solidaires-FSU-UNSA contre "le bilan de Sarkozy et du MEDEF". "Accueillons comme il se doit le président Sarkozy !" titrait le tract d'appel à la manifestation.

    M. Bonrepaux avait accueilli le chef de l'Etat dans une cantine bio de Pamiers pour la première étape de son voyage-éclair en Ariège, mais il avait déclaré: "Je n'irai pas plus loin, je ne suivrai pas le candidat, et je rejoindrai la manifestation".

    http://www.notretemps.com

    Petits fours, lacrymogènes et balles en caoutchouc

    Posté par villeneuvedolmesnotrevillage 


    Bonjour,

    Vous trouverez ci-dessous le communiqué, envoyé ce soir à la presse, de Marie-France Vilaplana conseillère générale du canton de Pamiers-ouest et de la Fédération socialiste de l’Ariège sur le déplorable incident survenu lors de la manifestation organisée à l’appel de l’intersyndicale ce matin à Pamiers.
    Les syndicalistes, les élus de gauche et les ariégeois ont été victimes de tir de lacrymogène et de balles en caoutchouc alors que la manifestation était purement pacifique. C’est un véritable déni de démocratie politique et sociale !

    Bien cordialement,
    La Fédération socialiste de l’Ariège

    Communiqué de presse :

    Mardi 17 janvier 2012 Visite du Président Sarkozy en Ariège
    Petits fours et lacrymogènes- balles en caoutchouc :

    Marie-France Vilaplana, conseillère générale du canton de Pamiers-Ouest, gardera un souvenir piquant de la venue de Nicolas Sarkozy à Pamiers.
    Comme les syndicalistes, les élus de gauche (dont le Président du Conseil général, Augustin Bonrepaux) et de nombreux Ariègeois qui participaient au rassemblement devant la sous-préfecture, ce ne sont pas les petits fours préparés à son intention que le Président leur a fait servir mais des grenades lacrymogènes agrémentées de quelques balles en caoutchouc.

    Les CRS venus en renfort de la région parisienne se sont-ils peut-être crus en danger sous leurs casques et derrière leurs boucliers devant nos dangereux syndicalistes, élu(e)s et ariégeois qui chantaient la Marseillaise, chant, comme chacun sait, éminemment subversif ?

    Peut-être pourront-ils arguer de la légitime défense lors de l’examen des plaintes qu’envisagent de déposer des personnes touchées par un projectile ou intoxiquées par le gaz… ? Les pompiers ont même secouru une syndicaliste en détresse respiratoire !

    Ce mardi 17 janvier 2012, Nicolas Sarkozy aura bien témoigné à Pamiers de sa conception de la République, de son sens du dialogue syndical et de son respect pour ses élus !

    Émue jusqu’aux larmes, Marie-France Vilaplana et le peuple de gauche vous donnent rendez-vous dans les bureaux de vote en mai prochain pour y pleurer ensemble… de joie.


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  • Nicolas Sarkozy a présenté ses vœux aux fonctionnaires jeudi 12 janvier, à Lille.

    Nicolas Sarkozy a présenté ses vœux aux fonctionnaires jeudi 12 janvier, à Lille. Philippe Huguen/AFP

    Lille, envoyée spéciale - En janvier 2008, Martine Aubry avait offert un vélo à Nicolas Sarkozy lorsqu'il s'était rendu dans sa ville de Lille. Revenant à la préfecture pour présenter ses vœux aux fonctionnaires jeudi 12 janvier, le président lui a rappelé ce cadeau. "Je n'ai pas eu le cœur à vous en faire cette année", lui a répondu la première secrétaire du Parti socialiste devant une quarantaine d'élus présents pour réserver un "accueil républicain" au chef de l'Etat. M. Sarkozy a souri, comme celui qui en a vu d'autres.

    Devant plusieurs centaines de fonctionnaires présents, il a ensuite défendu sa politique pour la fonction publique, notamment le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qu'il entend poursuivre s'il est réélu en mai 2012. "Depuis 2007, nous avons supprimé 160 000 postes et 2 milliards d'euros ont bénéficié à deux millions d'agents" en augmentations de salaire, s'est-il félicité.

    Il a également vanté la fusion des impôts et du Trésor public, ainsi que celle de l'ANPE et des Assedic en Pôle emploi. "Ce qui avait été décrit comme impossible a été fait", s'est-il réjoui. Visiblement fier de son bilan en la matière, il a aussi expliqué que "558 000 agents de l'Etat ont eu recours l'an passé aux heures supplémentaires (…). Je tiens beaucoup à ce que ce système des heures supplémentaires défiscalisées puisse continuer". "Le pouvoir d'achat des agents publics a progressé de 10 % depuis 2007, nous n'avions pas connu ça depuis vingt ans", a-t-il asséné.

    Il a enfin rappelé que "tout agent en CDD occupant depuis six ans un emploi répondant à un besoin permanent de son service se verra dorénavant systématiquement proposer un CDI", promettant que le texte législatif serait voté avant la fin de l'hiver. "Nous allons continuer la réforme des services publics, a conclu M. Sarkozy. Les Français sont très attachés à la fonction publique, ils savent qu'ils ont une administration honnête. Mon choix est le même : moins de fonctionnaires, mieux payés, mieux formés, mieux considérés."

    ÉCHANGES DISCRETS AVEC MARTINE AUBRY

    A la fin de son discours, il a fait un éloge des élus de tous bords et a rappelé que "la République impose à la majorité et l'opposition de savoir se respecter et se parler". Se dirigeant vers lui, Martine Aubry lui a glissé : "Ce que vous avez dit à la fin, faites le partager à M. Accoyer. Si on pouvait monter le niveau du débat, la République et la France y gagneraient…" Nicolas Sarkozy : "Faites-le partager à François Hollande quand il parle de moi. Mais je partage votre avis sur Accoyer." "Il ne parle jamais de vous comme Mme Morano et M. Accoyer parlent de nous",lui a répondu la maire de Lille.

     


    A la sortie, Martine Aubry a dénoncé "l'exercice d'autosatisfaction" du chef de l'Etat et s'en est pris à "ses contre-vérités habituelles". Pendant qu'elle s'exprimait devant la presse dans la cour de la préfecture, M. Sarkozy a dû patienter quelques secondes pour pouvoir partir en voiture. Quelques secondes, mais assez pour lui faire perdre son sourire.

    Vanessa Schneider


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  • arton2256-02b19.jpg SARKOZY A LILLE :

    DES VOEUX OU DES EXCUSES ?

    Nicolas Sarkozy se rendra à Lille ce jeudi 12 janvier pour présenter ses vœux à la fonction publique.

    Une cérémonie qui nous semble quelque peu déplacée au vu de son bilan en la matière : Les fonctionnaires et les agents publics ont été l’objet d’attaques sans précédent par le pouvoir actuel, lequel, avant de leur présenter ses vœux, pourrait leur présenter ses excuses…

    La suppression de près de 165.000 emplois dans la Fonction Publique au cours de son mandat présidentiel représente l’équivalent de la mise au chômage de deux fois l’ensemble de la population active de la ville de Lille.

    Avec le gel des salaires, le démantèlement des services publics de proximité, la casse de l’école, l’étranglement budgétaire des hôpitaux, les services publics sont aujourd’hui terriblement fragilisés pour remplir leurs missions au service de la population.

    Nous mesurons les conséquences de cette dégradation tous les jours.

    Loin de se réduire à de simples variables d’ajustement sur lesquelles il faudrait faire des économies à tout prix, nos services publics doivent être défendus et développés dans l’intérêt général. Ils sont la richesse de ceux qui n’ont rien.

    En ce qui concerne nos vœux pour le service public, nous souhaitons à celui-ci une bonne santé et un bon rétablissement, en se débarrassant en 2012 de Nicolas Sarkozy et de sa politique.

    Joseph Demeulemeester - Secrétaire de la section de Lille du PCF


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  • Agression policère contre un militant du NPA.

    repression-copie-1.jpg Notre camarade Denis Godard a été la victime dans la nuit du 5 au 6  janvier d'une agression policière extrêmement violente, qui pourrait  avoir des conséquences graves sur sa santé : en compagnie de deux  camarades d"Act Up, il était interpellé par la BAC et emmené au  commissariat du 3ème arrondissement de Paris pour des motifs futiles, et
    sans qu'il n'ait à aucun moment résisté à son interpellation.

    Prenant prétexte que notre camarade sifflait "l'Internationale" un policier l'a  frappé au visage entraînant une fracture du plancher de l'oeil et une  ITT de 12 jours selon les urgences médico judiciaires.

    Cette affaire est grave.

    Si elle débute par un banal contrôle, les coups portés  ensuite au commissariat, à froid et pour un prétexte anodin témoignent  du climat de totale impunité dans lequel baignent les policiers.

    Combien de jeunes, Arabes, Noirs, précaires, de sans-papiers vivent cette  violence "ordinaire" dans les commissariats sans moyen de témoigner ?  Ces derniers jours la manifestation pour Hakim à Grasse, pour Wissam à  Clermont-Ferrand, et le non-lieu requis pour le gendarme qui avait tué  un jeune Gitan en juillet 2010 démontrent que l'impunité est le résultat  d'une politique d'Etat injuste, liberticide, raciste et finalement  criminelle.
    Le NPA appelle à une mobilisation d'ensemble contre les violences  policières, la fin de l'impunité pour la police et la condamnation  immédiate des policiers coupables.

    http://bulletindestravailleurs.over-blog.com/


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  • http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/carrel.jpg

    André Carrel au moment de ses 90 ans 

     

    Journal télévisé de 20h00 ce samedi.

    Les grévistes des aéroports "prennent les vacanciers en Otages".


    André Carrel, sur les otages et leur devenir, à partir de son activité durant la Résistance, avait de quoi argumenter.


    Mais plus de trente heures pour rétablir le courant après une tempête dramatisée mais commune sur le littoral, pas un mots des usagers pris en otages par les privatisations et ses politiques du risque calculé, la liquidation des nationalisations de la Libération, cause première de ces reculs.


    André Carrel l'universitaire le journaliste du Peuple de la CGT, sur la place incontournable de la classe ouvrière dans le rassemblement pour l'avenir de la société française, savait quel combat permanent devait être mené contre le capital et toutes les forces réactionnaires.

     

    Un des journalistes de ce pays qui a plus connu la justice comme inculpé au titre des lois de censure et la répression anticommuniste que comme chroniqueur judiciaire.


    JT de 20h00, pas un mot sur la disparition d'un des organisateurs de l'insurrection parisienne qui lancera et mènera avec la 2ème DB et l'aide des soldats de l'armée américaine l'insurrection libératrice. Délégue Militaire du CPL durant l'insurrection, interlocuteur pendant et après de De Gaulle, de Churchill d'Eisenhower avant plus tard de cotoyer Gandhi, Hô chi minh, Mao ou Tito.


    Un de ceux qui quand on parlait du CNR et de son programme avait billes et arguments pour repousser dans les cordes tous les Kessler, leur pairs et leur condottieres.



    http://www.association-cpl.org/wp-content/gallery/diaposite/Chant%20des%20partisans%20int.jpg

     

    André Carrel, grand résistant et ancien rédacteur en chef de l'Humanité Dimanche est décédé

     

     

    Journaliste depuis les premiers jours, André Carrel fut pendant de longues années, de 1957 à 1981 rédacteur en chef de l'«Humanité Dimanche», après être rentré à l'Humanité fin 1946. Son activité de résistant lui valut, en août 1944, d'être nommé à la vice-présidence du Comité parisien de libération qui déclencha l'insurrection contre les occupants nazis. Il est disparu ce 17 décembre 2011.

    Journaliste, puis résistant puis journaliste, André Carrel est ensuite devenu vice-président du musée de la Résistance, président des amis de l'Humanité, président de l'Association nationale de la Résistance ... Il a été promu, le 14 juillet 1995, officier de la Légion d'honneur.

    A l'occasion du 63ème anniversaire de la libération de Paris, André Carrel revenait dans l'Humanité sur son passé de résistant, son engagement communiste et son implication majeure dans les événements d'août 44. Lire : « La population était prête pour l'insurrection »

    Mais surtout, en 2009 André Carrel publiait son autobiographie : Mes humanités. Itinéraire d'un homme engagé, aux éditions L'OEil d'or et musée de la Résistance nationale. Il y revient sur « ses deux vies ». Celle du résistant, comme celle du journaliste communiste engagé à l'Humanité. Et sur le Carrel journaliste, Charles Silvestre écrivait à la sortie de l'ouvrage : « Le parcours à l'Humanité, à la Marseillaise, puis à l'Humanité Dimanche, sa « maison », est un parcours vécu comme exaltant et tendu, plutôt discipliné, fidèle à « l'esprit de parti » de cette époque, dont on parle parfois un peu légèrement, au contact de l'appareil qui lui fit avaler quelques couleuvres, mais avec lequel il fut tout du long dans le combat : luttes sociales, guerres coloniales, surtout à Marseille au temps de l'Indochine, anti-impérialisme. Les enceintes de justice, le box des accusés, il connaît... » 

    André Carrel en quelques dates
    1917 : le 12 août, naissance.
    1936 : journaliste au " Peuple ", alors quotidien de la CGT.
    1944 : participe à la direction du Comité parisien de la Libération ; l'un des signataires de l'appel à l'insurrection nationale.
    1945 : prend la direction de " la Marseillaise ", hebdomadaire du Front national.
    1946 : entre à " l'Humanité " comme chef de la rubrique politique.
    1956 : devient rédacteur en chef de " l'Humanité Dimanche " et le restera jusqu'à son départ à la retraite, en 1981.
    1989 : fait paraître " l'Huma ", aux éditions Messidor.
    1998 : publie " Jean Effel ou la joie de vivre ", aux éditions Cercle d'Art.
    2009 : publie  Mes humanités, aux éditions L'Œil d'or.

    Par canaille le rouge


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  • Le Limousin trace le sillon....

    Certains parlent de Front Populaire à construire...Si le Front populaire c'est l'alliance d'hier du mouvement ouvrier avec une partie de la bourgeoisie (les radicaux de 36) c'est non !

    Si par front populaire, on parle de ce mouvement de masse qui a émergé...C'est oui ...

    De toutes façons il ne s'agit pas de soutenir demain un gouvernement de gauche mais de se mobiliser pour que le changement social et politique soit effectif.

    Le Limousin est-elle une terre d'exception ou à l'avant garde d'un mouvement de rassemblement anti capitaliste englobant les partis et organisations se positionnement pour une alternative de rejet d'une gestion loyale du capitalisme prévue et programmée par le PS ?

    L'avenir le dira ! Ce qui est clair c'est à la fois la dynamique unitaire enclenchée et à la fois la volonté de ne pas se limiter au cadre électoral.

    « Législatives de 2012 - accord historique unitaire en Limousin »

    Unité historique ! L'accord entre les formations du front de gauche (parti de gauche, parti communiste français) les alternatifs et le nouveau parti anticapitaliste, fondatrices de Limousin Terre de Gauche dans notre région (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne) liées par une charte et des pratiques communes depuis les Régionales de 2010 sera élargi à l'Alternative pour la Démocratie et le Socialisme pour les élections législatives de juin 2012.

    "La domination sans partage du capitalisme conduit partout à l'explosion des inégalités, de la précarité, de la pauvreté, au recul de la démocratie, à la catastrophe écologique. A la botte des marchés financiers, les gouvernements européens mènent des politiques d'austérité sans précédent, exigeant des peuples des sacrifices toujours plus grands. En France, bien qu'ils s'en défendent, Sarkozy et l'UMP en sont à leur 3ème plan de rigueur et préparent la fin des 35 heures et de la sécurité sociale. Les élections législatives en 2012 en France, seront l'occasion de dire stop à cet engrenage, de rompre avec les politiques menées par les gouvernements au pouvoir ces dernières décennies.

    Toute perspective d'alternance se plaçant sur le terrain de l'accompagnement et de la gestion loyale du système capitaliste, ne peut pas constituer une réponse à la hauteur des enjeux et ne représente donc pas l'alternative que nous entendons construire avec nos formations politiques respectives. Des bases significatives ont été posées à travers les expériences de "Limousin Terre de Gauche". Tel est aussi le sens de l’engagement d’ADS depuis sa création. Un grand nombre d'électrices et d'électeurs qui ne se recommandent pas tous de telle ou telle des formations partenaires ou alliées ont validé cette démarche.

    Nous proposons de rompre avec toute logique d'accompagnement qui est une impasse, en imposant par le vote et les mobilisations, d'autres choix, d'autres institutions et d'autres représentant-e-s.

    Depuis 2005 et la bataille "victorieuse" que nous avons menée contre le projet de Traité Constitutionnel Européen, nous nous sommes retrouvés ensemble dans les luttes et les élections. Les formations constituantes de Limousin Terre de Gauche : le Front de Gauche [Parti Communiste Français, Parti de Gauche], le Nouveau Parti Anticapitaliste, les Alternatifs et l'Alternative pour la Démocratie et le Socialisme (ADS), s'engagent à poursuivre cette dynamique de rassemblement pour les élections législatives de 2012, afin de "rendre majoritaire une alternative à la logique du système capitaliste, du libéralisme et des modèles productivistes".

    L'objectif est de battre la droite, sa politique et pour cela de changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale et écologique. A cet effet, Nos candidats seront porteurs de cette démarche.

    Cette élection doit permettre de battre la droite et l'extrême droite dans les urnes. Dans le cas où elles seraient en mesure de se maintenir au deuxième tour, nous nous désisterons si nous ne sommes pas en tête de la gauche.

    Nous entendons porter la voix du peuple à l'Assemblée Nationale, où nous siègerons dans le respect de nos convictions et de nos différences."

    Limousin Terre de Gauche [ Front de Gauche (PG-PCF), Les Alternatifs, NPA] - ADS »

    Au delà des enjeux bien définis dans ce texte, il est nécessaire de créer une dynamique sociale territoriale et de s'ancrer localement.

    Aujourd'hui, alors que des millions de personnes sont sous le seuil de pauvreté, que des populations entières connaissent des difficultés sociales et économiques insupportables, il faut partout en France redonner vie et consistance aux associations locales de proximité sur les questions liées au logement, à la lutte contre les exclusions, au développement de la solidarité afin de faire œuvre d'éducation populaire.

    La politique ne consiste pas à apparaître uniquement pendant les périodes électorales.

    L'enjeu c'est de redonner confiance aux jeunes et aux moins jeunes qui ne votent plus et qui désespérés rejettent tout cadre organisé.

     

    Jean-François Chalot


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  •  

    insee La France retombe dans la récession. C'est ce qu'analyse l'INSEE dans sa note de conjoncture rendue public ce jeudi soir. Comme en 2008 et au printemps 2009, l'économie hexagonale va connaître au moins deux trimestres de recul de son produit intérieur brut, lors de cette fin d'année et au cours des trois premiers mois de 2012.

    Par conséquent, note l'Institut national de la statistique, il sera "difficile" d'atteindre l'an prochain la prévision de 1% de croissance sur laquelle le gouvernement a basé son deuxième plan de rigueur. L'activité économique redémarrera faiblement au deuxième trimestre mais l'acquis de croissance pour 2012 sera alors fin juin de 0%. Voici les principaux constats peu engageants de l'INSEE:

    "Timide reprise sur avril-juin"

    "Pour la France les enquêtes de conjoncture montrent actuellement un fort ralentissement de l'activité", a fait remarquer Sandrine Duchêne, chef du département de la conjoncture de l'Insee, prévoyant un recul du PIB de 0,2% au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédents, suivi d'une contraction de 0,1% au premier trimestre 2012. Une timide reprise de 0,1% est attendue sur avril-juin.

    "L'investissement et l'emploi calent"

    "Notre scénario prévoit beaucoup d'inertie", a résumé Sandrine Duchêne. "Pourquoi cette inertie ? Parce que les moteurs de la reprise française pendant deux ans, l'investissement et l'emploi, calent". "Et quand un tel phénomène se produit, redémarrer la machine économique prend beaucoup de temps", a-t-elle expliqué.

    Pour la première fois depuis le premier trimestre 2010, l'investissement des entreprises non financières a baissé (-0,3%) au troisième trimestre et devrait continuer de chuter jusqu'à l'horizon de la prévision, soit fin juin. Autre élément de la demande interne, les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés ont reculé au 2e et 3e trimestres. "L'élan de la demande interne semble donc s'être grippé", estime l'Insee.

    10% de chômeurs en France

    Sur le front de l'emploi, la situation continuerait de se détériorer. Le chômage, qui était de 9,3% en France métropolitaine au troisième trimestre atteindra 9,6% en juin, selon l'Insee. Pour la France entière il devrait être alors de 10%.

    Les Français épargnent

    Et de ce fait les ménages maintiennent un bas de laine de précaution et leur taux d'épargne, de 17,1% au deuxième trimestre 2011 (un record depuis 1983) restera élevé à 16,8% en moyenne en 2011.

     

    L'Humanité 15/11/2011


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  • Le responsable de Norbert Dentressangle accusé d'avoir percuté des grévistes

    Selon les syndicat CGT et le maire de Roye présents sur le lieux mardi matin vers 10h30, le responsable de l'entreprise Norbert Dentressangle à Roye a percuté un groupe de grévistes avec un camion de l'entreprise.

    Les salariés avaient interrompu le blocage de l'entreprise lundi 5 décembre avant de reprendre la grève ce mardi matin.

    Une femme a été blessée à la jambe lors de l'impact. Elle a été transportée au CHU d'Amiens. Elle a porté plainte.

    Une enquête est en cours.

    http://www.courrier-picard.fr/

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article123126


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  • Communiqué de Presse CGT

    Norbert Dentressangle Distribution


    Mesdames et messieurs, camarades, chers collègues,

    JPEG - 1.2 Mo
    Hervé LevertCrédit : CGT TFE Chaulnes

    Depuis 6 jours, Hervé un Salarié de 49 ans est en grève de la faim devant les grilles de l’agence de ROYE (80), il se bat pour sa réintégration, car il se dit victime d’un licenciement orchestré par une Direction antisociale, dû au fait qu’il soit sympathisant CGT.

    L’état de santé de notre camarade est critique, jeudi la croix rouge a voulu l’hospitaliser, mais Hervé refuse et veut continuer le combat jusqu’au bout n’ayant plus rien à perdre, car il estime avoir touché le fond financièrement et moralement.

    Les Salariés de ROYE sont en grève depuis une semaine accompagnés par la CGT Norbert Dentressangle Distribution qui a fait un appel à la grève dans toutes les agences, suivi par les salariés des agences de LESQUIN, VEMARS, ÉVREUX, WISSOUS qui sont venus devant la grille de cette agence, et BELLEGARDE s’est mobilisée chez elle, le conseil régional de ROYE et son MAIRE, ainsi que le Parti Communiste se sont mobilisé, et un intersyndical de la région Picard, CGT, CFDT, FO soit près de 200 personnes sont venues devant l’agence de ROYE .Toutes pour soutenir le combat de Hervé, malgré cela le Directeur fait intervenir des agents de sécurité ce qui est illégal, et a demandé une ordonnance judiciaire pour faire expulser les grévistes et tente d’évacuer Hervé qui se trouve à côté des grilles de l’entrée afin de casser le mouvement.

    Devant un tel mépris humain du Directeur et d’une Direction complice, nous avons décidé de continuer notre soutien à Hervé, et renouvelons notre appel à la grève dans toutes les agences ! Que ceux qui ont encore un peu d’humanité en eux se mobilisent, n’attendez pas qu’un drame arrive car il est trop facile de dire, si j’avais su ! , parce que vous savez maintenant qu’un salarié se bat dans le froid et la faim contre l’injustice de son licenciement.

    LESQUIN (59) ET ROYE (80) SERONT EN GRÈVE DEVANT LES GRILLES DE NOS

    AGENCES DIMANCHE A PARTIR DE 21H00,

    NOUS NE LAISSERONS PAS UN SALARIE DANS LA DÉTRESSE

    Contact :

    CATTELIN Benoît Délégué central CGT 06/08/11/39/01

    JULLIEN Patrice RSS agence de ROYE 06/43/38/18/13

    CREPIN Ludovic Secrétaire agence de ROYE 06/50/95/88/31

    Plus d’infos sur le blog de la CGT TFE Chaulnes (Groupe STEF-Transports)

    Lire l'article http://pcautunmorvan.eklablog.com/greve-de-la-faim-chez-norbert-dentressangle-a-roye-80-a25058188


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  • Grève de la Faim chez Norbert Dentressangle à ROYE (80)

    Depuis lundi soir, 17 heures, le salarié Hervé LEVERT de l'agence Norbert Dentressangle de ROYE qui avait été licencié pour faute grave le mois dernier a commencé une grève de la faim. Soutenu par une quarantaine de collègues, il a planté deux tentes devant l'entreprise et espère sa réintégration, soutenu par la CGT.  "Les négociations de la semaine dernière n'ont rien donné. La direction campe sur ses positions, nous aussi", affirme Ludovic Crépin, secrétaire CGT.

    Ci-dessous, le communiqué de presse de la CGT Norbert Dentressangle

    Grève de la Faim chez Norbert Dentressangle à ROYE (80)


    Nous apportons tout notre soutien à ce salarié pour son courage face à une direction qui bafoue le dialogue social

    Les communistes de l'Autunois Morvan


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  • Dans la revue distribuée à ses abonnés, le fournisseur d’énergie SEOLIS a pour devise : « L’énergie aura toujours un visage humain ».

     

    La réalité peut être tout autre. Depuis le mois de juin, une famille de Faye sur Ardin dans les Deux-Sèvres en faisait l’amère expérience puisque depuis cette date, l’électricité leur a été coupée. Financièrement dans le gouffre avec les factures impayées qui s’accumulent (cantine scolaire, impôts  locaux, téléphone, énergie, vie courante….), la faiblesse de leurs revenus ne leur permettait pas de faire face, et comme malheureusement beaucoup de français, un dossier de surendettement est en cours d’examen.

     

    Il était prétexté l’attente de l’instruction du dossier de surendettement pour réouvrir le compteur.

     

    Après que la Fédération des Deux-Sèvres du Parti Communiste ait demandé à être reçue par la direction de la régie du SIEDS - SEOLIS une délégation de militants communistes s’est rendue aujourd’hui auprès de celle-ci pour demander le rétablissement de l’électricité à cette famille. L’action menée a abouti puisque le courant leur a été rétabli.

     

    Les familles ne connaîtraient pas ces sanctions si la proposition de loi déposée le 9 décembre 2010 par les députés communistes avait été votée. Celle-ci visait à interdire de couper l'électricité à toute personne connaissant des difficultés économiques et sociales, loi qui s'avère être une exigence immédiate et attendue.

     

    Preuve de l'importance d'un vote communiste ou Front de Gauche.

     

    P1160954.JPG

    http://jcoutant.over-blog.com/


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  •  La jeune femme aurait été retrouvée pendue par la capuche de son sweat-shirt dans un rayon réfrigéré. PHOTO «LA VOIX » La jeune femme aurait été retrouvée pendue par la capuche de son sweat-shirt dans un rayon réfrigéré. PHOTO «LA VOIX »

     DRAME

    Aline, une femme de 21 ans originaire du village de Dimechaux, dans l'Avesnois, est décédée dimanche. Les circonstances,particulièrement surprenantes, dans lesquelles cette jeune femme a été retrouvée inanimée, ont entraîné l'ouverture d'une enquête menée par les policiers du commissariat de Maubeuge et diligentée par le parquet d'Avesnes-sur-Helpe. ...

     

    Aline, fille d'une employée d'Auchan Louvroil, travaillait en contrat saisonnier au sein de l'hypermarché. Samedi, vers 4 h 30, peu après avoir pris son service, la jeune femme a été retrouvée inconsciente dans un rayon réfrigéré, où elle réapprovisionnait des étagères en yaourts. Selon nos informations, la capuche du sweat-shirt qu'elle portait était accrochée à un coin de bac métallique qui reçoit les produits en gros conditionnement, au niveau inférieur des gondoles.

    La direction d'Auchan a confirmé que ce sont « deux employés qui ont découvert l'une de nos collaboratrices ». Ces derniers, renforcés par des membres du service de sécurité du magasin, auraient décroché la victime et lui auraient prodigué un massage cardiaque. Les sapeurs pompiers d'Hautmont et le SMUR ont ensuite pris en charge la jeune femme, toujours inconsciente. Elle a été hospitalisée, dans le coma. Elle est décédée plusieurs heures plus tard.

    Le procureur de la République d'Avesnes, Bernard Beffy a expliqué que seule l'hypothèse criminelle était exclue à ce stade de l'enquête. Les rayons de l'hypermarché sont placés sous vidéosurveillance et « aucun tiers n'est intervenu. La victime était seule dans cette partie du magasin au moment des faits ».

    Œdème pulmonaire

    L'autopsie pratiquée mardi a révélé que la mort d'Aline était due à un oedème pulmonaire, qui pourrait être consécutif à un malaise cardiaque. Mais l'arrêt cardiaque a-t-il précédé ou suivi une chute ou un malaise, qui aurait placé la jeune femme dans l'état de pendaison où on l'a retrouvée ? « Des analyses complémentaires sont nécessaires », explique le procureur Beffy, qui signale qu'il s'implique « personnelle

    ment » dans l'enquête. Selon sa famille, la jeune femme n'aurait pas été victime de malaises annonciateurs.

    En début de semaine, un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail extraordinaire a été convoqué à Auchan Louvroil, suite à l'incident. Une cellule psychologique a été mise à la disposition des employés. •

    S. DU.

    Castres. Soupçonné de harcèlement, le directeur d'un hyper mis à l'écart

     Mort d'une employée d'Auchan Louvroil, découverte accrochée à un rayon

    Depuis une semaine, le s salariés qui le souhaitent peuvent

    s'adresser à la cellule psychologique./Photo DDM illustration.


    Soupçonné de harcèlement envers des salariés, le directeur du magasin Auchan Castres vient d'être mis à pied par la direction générale du groupe. Une cellule psychologique est mise en place dans le magasin de la Chartreuse.

    Le directeur du magasin Auchan Castres, Franck Juguet, en poste depuis une dizaine d'années, a été mis à pied à titre conservatoire depuis la semaine derniè

    re par la direction nationale du groupe Auchan. Cette information a été confirmée hier par le directeur par intérim Emmanuel Berne, nommé en urgence lundi dernier pour assurer les affaires courantes : « Un faisceau d'éléments a été porté à la connaissance de la direction nationale de notre groupe faisant état de comportements de sa part contraires à l'éthique et aux pratiques de l'entreprise. »

    Cette éviction temporaire fait suite à toute une série d'événements qui ont beaucoup perturbé ces dernières semaines les 285 personnes employées par l'hypermarché castrais situé zone de la Chartreuse.

    Selon nos informations, ce serait la démission d'un chef de rayon, intervenue le mois dernier, qui aurait déclenché l'enquête interne menée par l'enseigne sur les méthodes de management de Franck Juguet. « Il a décrit une situation de harcèlement moral et son courrier a été envoyé à tout le monde, y compris à la direction nationale à Lille. » explique un salarié.

    Cellule psychologique

    La tentative de suicide d'un autre chef de rayon, survenue cet été et qui fait l'objet d'une enquête de Police suite à une plainte de sa famille, a aussi sans aucun doute ajouté du trouble au climat général qui entourait jusqu'alors le magasin.

    Suffisamment en tout cas pour justifier la mise en place dans l'hypermarché d'une cellule psychologique depuis la mise à pied du directeur : « Un psychologue est là pour écouter les gens, recueillir leurs témoignages sur leur vécu au travail » indique le directeur par intérim, porte-parole de l'enseigne qui, pour l'instant, ne confirme pas la thèse du harcèlement moral de la part de son prédécesseur : « Il faut attendre les conclusions de l'enquête interne, poursuit-il. Mais les faits sont suffisamment graves et caractérisés pour justifier la mise à pied. »

    Et le directeur d'ajouter : « Cette semaine, on peut dire que les personnels se sentent beaucoup mieux. Ils sont soulagés et libérés et sont aussi très satisfaits de la façon dont Auchan a géré cette crise. »

    La réactivité du groupe Auchan est aussi soulignée par les représentants syndicaux qui, jusqu'à présent, n'avaient reçu aucune doléance directe de salariés.

    Des employés qui n'ont pu s'empêcher de faire le rapprochement avec d'autres faits de harcèlement imputés à leur directeur Franck Juguet alors qu'il était directeur d'Auchan à Nogent-sur-Oise. Sous le titre « Profession harceleur », la chaîne Canal + avait notamment diffusé un reportage en juin 2001 faisant état de témoignages accablants d'anciens salariés du même directeur avant que celui-ci ne soit muté à Castres.

    http://www.ladepeche.fr


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