• Fillon tente de rattraper sa bourde sur PSA

    Fillon tente de rattraper sa bourde sur PSA

    Après avoir reconnu que Nicolas Sarkozy avait demandé à PSA de "repousser son plan social" à l'après-présidentielle, François Fillon, accusé de cynisme, dénonce une interprétation erronée.

    François Fillon et Jean-François Copé sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes.
    François Fillon et Jean-François Copé sur le plateau de l'émission Des paroles et des actes.
    REUTERS/Philippe Wojazer

    François Fillon rattrape le tir, après avoir reconnu jeudi sur France 2 que Nicolas Sarkozy avait demandé au président de PSA, Philippe Varin, de "repousser son plan social" à l'après-présidentielle. Ce vendredi, il a en effet dénoncé "les interprétations erronées" de ses propos, assurant que Nicolas Sarkozy n'avait "pas demandé qu'on repousse l'annonce du plan social, mais que tout soit tenté pour l'éviter".

    Ce vendredi matin, rebondissant sur les annonces de François Fillon, Najat Vallaud-Belkacem a dénoncé "le cynisme absolu" de Nicolas Sarkozy dans cette affaire. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a jugé "extrêmement grave" le fait que Nicolas Sarkozy ait pu intervenir pour faire repousser à l'après-présidentielle le plan social chez PSA Peugeot Citroën.

    L'ancien Premier ministre a en effet déclaré sur France 2 que pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait "demandé qu'on repousse" non pas l'annonce d'un plan social chez le constructeur automobile mais le "plan social" lui-même. Ce plan social, qui prévoit 8.000 suppressions d'emplois, a finalement été annoncé en juillet.

    "C'est quand même ce que nous dénoncions depuis des mois et François Fillon lui-même l'a reconnu hier soir", a réagi Mme Vallaud-Belkacem. "Qu'est-ce que ça signifie d'avoir demandé à PSA de repousser son plan social, ça veut dire qu'on a creusé les difficultés de l'entreprise, puisque par définition, plus vous mettez de temps à procéder aux ajustements nécessaires lorsque votre entreprise est en crise, en difficulté, et plus cette crise s'approfondit", a-t-elle ensuite expliqué.

    "Deux façons très différentes de gouverner"

    "Retarder le plan social lui-même, ça veut dire que les difficultés de trésorerie s'accumulent, ça veut dire que le plan social du coup n'en est que plus important, donc c'est extrêmement grave", a-t-elle ajouté. Elle y a vu "deux façons très différentes de gouverner", avec une droite "dans le cynisme absolu", alors que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "est dans la recherche permanente de solutions".

    Vendredi matin sur RTL, l'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand a démenti François Fillon sur une éventuelle intervention de Nicolas Sarkozy, disant ne "pas" avoir "le même souvenir" des événements.

    http://lexpansion.lexpress.fr/

    Xavier Bertrand à la rescousse de Nicolas Sarkozy sur PSA Peugeot-Citroën

    Xavier Bertrand "n'a pas le souvenir" que Nicolas Sarkozy soit intervenu auprès du patron de PSA pour faire repousser le plan social à l'après présidentielle. François Fillon l'a pourtant assuré jeudi soir.

    "J'ai participé à de très nombreuses réunions, et je n'ai pas le même souvenir", a réagi sur RTL Xavier Bertrand, qui était à l'époque ministre du Travail dans le gouvernement de François Fillon. "Je n'ai pas le même souvenir. J'ai par contre un souvenir très clair, c'est d'une constance de Nicolas Sarkozy pour dire qu'il ne voulait pas de fermeture de site dans l'industrie automobile en France."

    Jeudi soir, sur France 2, François Fillon a déclaré que Nicolas Sarkozy avait "demandé qu'on repousse le plan social" chez le constructeur automobile, plan social qui a finalement été annoncé en juillet. L'ex-premier ministre conforte ainsi les propos de François Chérèque, entre autre leader syndical, qui expliquait lors de la campagne présidentielle avoir des échos de pressions du gouvernement d'alors pour repousser les plans sociaux à l'après présidentielles.


  • Commentaires

    1
    LOUANCHI
    Samedi 27 Octobre 2012 à 11:33


    lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news 

    En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.

    35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

    Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

    Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net

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