• Faut-il plaquer un silence institutionnel ou crier sa colère ?

     

    Faut-il plaquer un silence institutionnel ou crier sa colère ?

    J Owens, JO de Berlin 1936. Devant la bête on peut toujours dire NON

     

    "Des politiciens minables font offre au capital de leur autorité, de leur capacité à diviser les travailleurs entre eux, et la parole de haine se libère" La Canaille tire cette belle phrase du cri de colère, de douleur et d'appel désespéré à un retour à la raison, à l'humanité que Danielle Bleitrach a mis en ligne à l'annonce des tueries de Haute Garonne..lien vers le texte de D Bleitrach

     

    Si l'âpreté de son texte pousse au débat, La Canaille en partage le fond,, le sens et l'exigence de faire tomber les masque de l'hypocrisie.

      Toute pratique est celle d'une théorie. La théorie qui tue des enfants pour ce que leur milieu de naissance est, qui tue des humains pour la couleur de leur peau ou la façon dont ils conçoivent ou pas l'éternité, parce qu'ils sont éliminable parce que sous hommes, on ne découvre pas.

     

    Daudet père et fils (oui, celui des "Lettre de mon moulin" qui berce nos lectures enfantines) puis toute la clique de ces grands intellectuel avec ou sans sabre qui ont fait allégeance à tous les racismes et fascismes, dont les écrits forment encore au 21ème siècle nos élites et glorifient l'histoire coloniale comme les marchands de canon forgent les armes qu'ils mettent à leur disposition, tous ces corps constitué en décomposition morale, comme vecteurs de cette théorie doivent rendre des comptes.

     

    Au nom de la compassion et du recueillement "on' nous appelle à l'union sacré autour des victimes. Trêve ! crient-ils. Dans notre histoire chaque trêve a servi à endormir le peuple ; aout 44 en témoigne.

     

    La meilleures façon d'honorer les victimes et de les défendre est-elle le replie dans les plis d'un drapeau outragé ou dans la reconquête des espaces qui ont été libérés à la bête ?

     

    Il fut une époque devant les carences de ses services surtout devant la récidive un ministre de l'intérieur aurait eu l'honneur de démissionner. Il préfère traquer le rouge en Corrèze ou dans les usines en grève que prémunir la haute Garonne du brun. Les victimes sont au passif de la mise en place de la DRCI.

     

    La police suit des pistes. C'est son travail qu'elle le fasse avec les moyens indispensables. 

     

    Quand l'incendie dévaste place aux pompiers mais nettoyons les terrains pour interdire la propagation.


    Propagation : les bras tendus et les chants nazis dans les stades.


    Propagation encore une école de gendarmerie transformée en centre de vente par correspondance d'effigies nazies.


    Propagation toujours une armée de métier qui idéologiquement est encadrée et formée dans le culte d'un passé bestial de colonialisme et dont le "chef en temps de guerre" par ailleurs président de la République en vante la dimension civilisatrice.


    Propagation les unités militaires de la république où tant que le scandale n'est pas public il est possible de poser devant les objectifs avec des drapeaux et gestes nazis.


    Propagation que la course entre les héritiers assumés via Brasillach ou Céline mais aussi la lie pétainiste qui hante sans frein ni retenue les mannes de l'académie française aux rigoles à purin de la presse et édition négationniste, sont invités dans les espaces de débat au nom de cette démocratie qu'ils rêvent d'assassiner.


    Propagation, oui, quand dans l'université française les tenants de cette idéologie arrivent par endroit à tenir le haut du pavé dans les amphithéâtres et que ceux qui veulent les en chasser sont matraqués par la police de ce pouvoir.


    Propagation encore quand des maisons des blocs identitaire au nom de la démocratie ont droit de fonctionner pour agresser la démocratie.


    Propagation oui, je continue quand dès l'école jusqu'à dans l'assiette de ce qui est souvent le seul repas équilibré des enfants de cette société malade du capitalisme on tri les communautés.

     

     Le type qui presse la détente doit être intercepté. Et capturé vivant (ce n'est pas inutile de l'exiger fermement) pour savoir comment par qui et éventuellement avec qui son bras a été armé.

     

    Nous savons déjà comment sa tête fonctionne et à quelle source elle s'est abreuvée.

      Sans que cela puisse de près ou de loin être utilisé à son service d'homme de droite, les propos de Bayrou sur la force des mots qui déclenchent des avalanches meurtrières sont dans le vrai. Il faut dégager le terrain rouvrir les chemins de la pensée que l'avalanche à submergée et faire que ceux qui sont à l'origine de son démarrage soit poursuivi.

     

    N'en déplaise à Juppé, à faire du hors piste politique sur les lignes de crêtes qui n'attendent que cela pour basculer et déferler, son camps qui tolère voir emploi les porteurs de l'idéologie nazie sans les isoler et les combattre, son camps porte, ministres et président en tête, une responsabilité incontournable devant ce qui vient de se produire.

     

    Les mots qui naissent dans les virages du PSG, grandissent dans les casernes ou les facs de droits et les grandes écoles du capital , s'épanouissent dans les meetings électoraux peuvent tuer par destination souvent, et maintenant tuent par application.

    Par canaille le rouge


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :