Dans le secteur de l’éducation d’abord, les cortèges ont été plus consistants que le 22 janvier dernier. Le taux de gréviste des enseignants est estimé à 16,74% d’après le ministère de l’Education Nationale. La Fédération Syndicale Unitaire l’estime quand à elle à prêt de 30% dans le primaire et 50% dans le secondaire.
On a compté plus de 7000 manifestants à Paris, 3500 à Lyon, 3000 à Marseille, 2500 à Rennes ou 2000 à Toulouse. Rappelons que la journée du 22 janvier n’avait pas rassemblée plus de 13 300 personne au total selon les syndicats.
Les perspectives du mouvement sont en revanche peu prometteuses, la FSU appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 19 mars. Une autre journée d’action par académie est organisée par le collectif « l’école est notre avenir ».
En revanche on peut noter un peu plus d’engagement de la part des syndicats lycéens; la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) appelle « les lycéens à organiser des assemblées générales d’informations avant les vacances scolaires », elle demande à être recue par le ministre Luc Chatel. L’Union Nationale Lycéenne appelle quand à elle « l’ensemble des élus dans les instances lycéennes à interpeller les administrations, les recteurs et le ministre sur la question des restrictions budgétaires ».