• Ecole. Menace de fermeture de classes

     Ecole. Menace de fermeture de classes : les parents d’élèves du Parc passent à l’offensive.

    Deux classes sur le billot

    À l’heure actuelle, l’école du Parc, rue du Capitaine-Repoux, abrite 177 élèves répartis dans les sections maternelle (63 élèves) et élémentaire (114 élèves). Photo C. D.

    Contre la menace qui plane sur deux classes de l’école du Parc - une en maternelle, l’autre en élémentaire - les parents d’élèves ont dressé un plan de bataille qui prévoit différentes actions.

     

    128. Nombre de membres inscrits sur le réseau Facebook « Pour sauver l’école maternelle et primaire du Parc ». 280. À ce jour, au titre d’une pétition, 220 signatures papier ont été enregistrées et 60 signatures sur Internet.

    Une pétition qui circule en ville et sur Internet, des banderoles tendues sur les grilles de l’école. Fini le temps des paroles, de l’indignation et de l’angoisse, les parents d’élèves de l’école du Parc organisent la résistance pour s’opposer au projet de fermeture de deux classes à la rentrée prochaine (une en maternelle, l’autre en élémentaire). Après deux journées de mobilisation à l’école les 24 et 31 janvier, la participation à la grève des enseignants le 10 février, ils passent à l’offensive.

    Rencontre avec le député Anciaux lundi matin, avec la sous-préfète demain, la semaine sera ponctuée demain à 17 heures par un geste symbolique. Un grand lâcher de ballons. « Près de 200 ballons noirs seront lâchés par les enfants dans la cour de l’école », détaille Perrine Berthelot, parent d’élève. À l’extrémité de chaque sphère, en caoutchouc, un petit carton mentionnera « Non à la fermeture de classe à l’école primaire du Parc à Autun », ainsi que le lien de la pétition en ligne.

    Un cri d’alarme

    Ensuite, pour bien affirmer leur détermination, les parents d’élèves entendent, dès la rentrée de mars, poursuivre leur plan de bataille destiné à alerter la population et à tenter de conduire l’Inspection académique à revoir son intention de fermeture (voir encadré). Des parents d’élèves écœurés. « Deux classes de maternelle au lieu de trois, c’est peau de chagrin », se désole Agnès Daniloff. « À ce rythme-là, ils vont nous fermer l’école à plus ou moins long terme ! ».

    Pour cette mère de famille, ces suppressions de postes auront pour conséquence, « la surcharge de classes avec la mise en place de doubles niveaux. De quoi diminuer la qualité de l’enseignement et pénaliser les élèves issus de ce quartier hétéroclite. Alors que ces élèves réclament beaucoup plus d’attention pour bien s’intégrer dans la vie sociale. »

    Des chiffres contestés

    À la rentrée prochaine, l’inspection académique a chiffré les effectifs, en maternelle, à 47 élèves. « Elle se base sur des statistiques mais n’a pas tenu compte de l’ensemble des petits de deux à trois ans, ni de l’arrivée éventuelle de familles », s’insurge Perrine Berthelot. Et de poursuivre : « il est inconcevable d’accueillir des enfants en bas âge dans des classes de plus de trente élèves ». L’occasion, pour les participants, de rappeler à tous les parents de jeunes enfants, en âge d’être scolarisés à la rentrée prochaine, de se faire connaître avant fin mars.

    La mesure de supprimer deux classes n’est encore rendue. « La décision sera officialisée mi-avril après les cantonales… », sourit Perrine Berthelot. D’ici là ? « Nous rencontrerons M. Bourguignon, inspecteur d’académie à Mâcon et surtout nous resterons mobilisés ! »

    Catherine Desbrosses

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