• Du pain et des jeux

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenneLa célèbre formule « Du pain et des jeux » date de l’Antiquité romaine mais ce qui était valable hier l’est toujours aujourd’hui.
    C’est Juvénal (poète satirique de la fin du 1er siècle de notre ère) qui en est l’auteur. Il l’a écrite pour évoquer les besoins fondamentaux du peuple de Rome qui vivait alors dans la misère. Pour éviter les émeutes et les révoltes, les consuls et les empereurs ont organisé des distributions de farine gratuite.

    JUVENAL disait donc que pour gouverner il faut donner au peuple du pain et des jeux. De quoi se nourrir et se divertir. Quand le pain est abondant et les jeux divertissants, le peuple, pourrait-on dire endormi, ne se révolte pas.

    En 850 ans d’histoire, les Romains ont conquis et géré un Empire qui dépassait tout ce qui a été fait avant et depuis. Au début, le gouvernement romain était au service du peuple. Mais, au fil des ans, le pouvoir leur est monté à la tête. Nous avons tous entendu parler des banquets, des orgies romaines et autres lupanars qui n’étaient pas l’apanage du petite peuple mais plutôt celui des empereurs, sénateurs et notables. Le peuple romain auto-suffisant, courageux et souverain s’est peu à peu transformé en une société dépendante du gouvernement et des notables pour satisfaire ses besoins quotidiens.

    Vers 140 A.D., l’historien Romain Fronto écrivait: « La société romaine est préoccupée principalement par deux choses, ses ressources alimentaires et ses spectacles ».

    Aujourd'hui, dans notre société actuelle, on assiste à peu de chose près au même cas de figure. Les divertissements sportifs (coupe du monde de football, rugby...), les divertissements télévisés (émissions, jeux, téléréalité...) remplacent cette fausse aux lions.
    De la même façon, les jeux vidéo, Internet et les réseaux sociaux virtuels occupent et distraient les esprits ; ils peuvent être comparés aux jeux des Romains, dans le but de calmer les peuples.

    Téléspectateurs comme internautes, figés et hypnotisés devant leur écran, sont ainsi loin de la réalité politique, de la misère, de la corruption, du jeu de pouvoir. Consommation, marketing, propagande, et sur-médiatisation alimentent leur plaisirs fictifs, créant ainsi une société de spectacle. Pire encore, ces nouveaux moyens de communications endorment cette société de spectacle qui réclame elle-même davantage de distractions.

    Comme le dit si bien Guillaume de Thieulloy, "la communication a bien plus d'importance que le discours", cette nouvelle communication serait-elle un leurre ? Sommes-nous esclaves ou victimes de nos propres exigences ?
     

    De nos jours point de distribution de farine mais pour un grand nombre d’entre nous le minimum pour ne pas mourir de faim (RMI, RSA) ou autres « providences » de l’Etat visant à nous garder sous son contrôle.

    Les jeux du cirque ont aujourd’hui pris une autres forme mais les arènes sont toujours là, on vient y admirer « les bleus », et les notables romains ont des successeurs dans les orgies et les lupanars.

    Ayons également une pensée pour la télé réalité , sans oublier les célèbres jeux de Tf1.

    La chute de l’empire:

    Dans ce qui suit, je vous laisse découvrir les parallèles mais souvenez vous c’était il y a 20 siècles!
    Les taxes atteignirent des niveaux inégalés et paralysèrent l’entreprenariat. Les entreprises bien établies s’en remettaient au gouvernement pour assurer leur survie.

    En 410 A.D., les Goths envahissent et saccagent Rome. L’Empire romain n’était plus que le pâle reflet de la République qui avait conquis le monde. La corruption dominait le gouvernement et la bureaucratie. Les discours et les promesses remplaçaient l’action. Les Romains avaient graduellement échangé leur liberté au profit de l’État-providence. La population démoralisée attendait passivement que les politiciens agissent. L’immobilisme dominait la société romaine. Du pain et des jeux …

    Malheureusement, un des effets pervers de la prospérité est de favoriser la croissance de certains gouvernements. Petit à petit, l’État gouverne au détriment des libertés individuelles. Ce cycle se répète depuis le début des temps. Pouvons-nous mettre fin à ce cycle? C’est-à-dire, pouvons-nous créer un État dans lequel les libertés individuelles resteraient une valeur durable?
    Une personne libre, assume ses responsabilités, respecte la liberté des autres et rejette tout pouvoir absolu Cette liberté ne peut pas être protégée seulement par des lois ou imposée par la force. La liberté n’est pas gratuite. Elle exige un effort continu et une vigilance de chaque instant.

    Céline S.


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