• Dieu bénisse l'Amérique

    Ou quelque chose comme ça, sur l'image ci-dessous. En fait, ce n'est pas de tout le continent américain dont il est question, mais uniquement des USA. Comme quoi, même au pays où les présidents jurent sur la Bible, dès leur prise de fonction, charité bien ordonnée commence toujours par soi-même.

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          Donc, Barack Obama, qui avait juré sur la Bible qu'il tiendrait un certain nombre de promesses, ne les a pas tenues, comme une Sécurité sociale pour tous, faire payer les riches, que la Palestine devienne un état souverain, ou la fermeture du camp de concentration de Guantanamo, prison installée illégalement sur Cuba au mépris des droits humains et des lois internationales au sujet des centres de détention.

        Et pile poil le jour du 10e anniversaire de l'ouverture de ce sinistre camp, il fait voguer sa marine de guerre vers le détroit d'Ormuz, pour effrayer l'Iran, et débarquer 900 Gis en Israël, pour gratter le poil de tous les intégristes musulmans du monde au cas où ils s'étaient endormis entre deux attentats meurtriers. Que Dieu bénisse donc l'Amérique et son président, prix nobel de la Paix.

     

         En fait, s'il veut être réélu en 2012, Obama a fort à faire pour jouer des mécaniques. Son principal adversaire est Mitt Rommey du Parti républicain (Obama est lui démocrate, je n'ai pas encore vu la différence avec le parti adverse, mais je peux me tromper). Pasteur mormon de son état et aussi multimilliardaire (comme quoi, charité bien ordonnée, bon vous connaissez la suite). C'est un modéré, claironnent les médias de la pensée unique.

         Ben mon colon. Hier, son premier discours politique s'est tenu dans une école militaire de Charleston, en Caroline du Sud. Et pas pour danser. Ses auditeurs étaient des élèves officiers en uniformes et leurs chefs vêtus de la même couleur. Mitt Rommey s'est fait applaudir quand il a annoncé vouloir restaurer la crédibilité militaire des USA. Il a rajouté, toujours sous les vivats: "Dieu n'a pas créé le pays pour être une nation de suiveurs. L'Amérique doit diriger le monde".

         Bon, si ce boute-en-guerre est élu, la place est chaude en Irak, en Afghanistan, à Guantanamo ou à l'OTAN, ou ailleurs. Et puis, côté Dieu, cela ne dérange ni les démocrates ni les républicains que la devise nationale officielle des USA soit: "In God We Trust" (En Dieu nous croyons) et de continuer à faire des guerres ou à les fomenter.

         Cette mention figure aussi sur les billets et pièces de monnaie des States. Comme quoi parfois, le Ciel, la guerre et les affaires...

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