• Coup de force du gouvernement contre le droit du Travail

    France : Nuit de désastre :

    Coup de force du gouvernement contre le droit du Travail

     

    Cherchez l'erreur : mariage pour tous, des débats à n'en plus finir, droit du travail, vote bloqué au sénat.


    Plutôt Barjot, l'extrême droite, le GUD et Civitas que le droit des Travailleurs.



    Les médias se régalent de la violence et de la contestation qui entourent les discussions de la loi sur le mariage pour tous. Le gouvernement en rajoute en faisant traîner les débats, examine les multiples amendements de la droite, en tolérant des manifestations à tendances fascistes, racistes et homophobes. 

    Liquidation du droit du travail, les médias se taisent, le gouvernement refuse d'examiner les amendements du Front de Gauche qui tentent de protéger ce qui reste du droit des travailleurs.
     
    Où est la contestation ? La loi a été votée cette nuit au sénat, la manifestation d'aujourd'hui sera encore celle de la "manif pour tous" et de ses sbires d'extrême droites. 

    Aveuglés par les médias, l'austérité et la crise, les travailleurs courbent l'échine, ils n'ont plus aucun droit à la parole et la contestation, le seul qui leur reste est celui de travailler sans même pouvoir gagner de quoi vivre... 

    Merkel dit que le SMIC est la cause du chômage ... on pourrait rire si ce n'était pas si tragique. La cause du chômage ce sont les profits et la spéculation, les arnaqueurs ce sont les banquiers et les actionnaires.

     
    Le Peuple n'est pas responsable de la crise... qui n'est d'ailleurs  que la recherche de l'accroissement du profit par quelques uns sur le dos de tous les autres : voilà ce que le gouvernement veut faire passer en force.
     
     
    Une fois ce fut "plutôt Hitler que le Front Populaire"... nous n'en sommes peut-être pas encore là, mais Nicolas Maduro dans son discours d'intronisation a eu raison d'appeler à la vigilance, on peut en rire, ne pas s'en soucier mais c'est déjà ainsi que cela a commencé... 

    « Comme les nazis dans les années trente »
    «toute proportion gardée, la haine de la droite contre les centres de santé intégraux installés dans les quartiers populaires et contre les médecins cubains qui y travaillent avec les nouveaux médecins intégraux vénézuéliens, rappelle celle des nazis dans les années trente en Allemagne. Ce sont les mêmes prémisses qui consistent à exclure, à nier le droit de vivre de l’Autre, à l’époque celui du peuple juif, qui ont justifié l’Holocauste. C’est le même visage qui pointe derrière le racime social d’aujourd’hui."

    Maryvonne Leray
     

     Accord pour l'emploi : le projet adopté au sénat


     
     Le Sénat a adopté dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi sur l'emploi, le gouvernement ayant décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats. Une procédure rarissime, laquelle a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.
     
    Le projet, destiné à accorder plus de flexibilité aux entreprises, a été voté par 172 voix contre 24. "C'est un moment de progrès, ce sont des opportunités nouvelles dans le dialogue social qui s'ouvrent" a déclaré le ministre du Travail, Michel Sapin. "Nous avons la conviction que ce texte marque une avancée pour les salariés" a pour sa part assurée la socialiste Christiane Demontès. Faux, répliquent les sénateurs communistes, lesquels ont vécu comme un camouflet l'adoption du projet.
     
    "Un coup de force"
    "Vous avez bradé le code du travail et les droits des salariés" 
    a lancé Dominique Watrin (CRC, communistes).
     
     "Les efforts demandés au patronat sont flous tandis que ceux demandés aux salariés sont sonnants et trébuchants" 
    a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, de l'aile gauche du PS. En cause, le recours au "vote bloqué" : une procédure, rarement utilisée et encore moins contre un membre de sa propre majorité, empêchant le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global en fin de débat.
     
    "Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail", s'est indignée la présidente du CRC, Eliane Assassi. Il "ne restera pas sans conséquences", a-t-elle averti.
     
    L'intention des sénateurs communistes "est d'empêcher que le vote intervienne dans les temps prévus", ce "que nous ne pouvons accepter"avait dit précédemment Michel Sapin. Le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, a également accusé le CRC par des demandes répétées de scrutin public (qui ralentissent la discussion) de "manœuvres de retardement".
     
    Métro 

    http://billets-du-temps-perdu.blogspot.fr

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