• Conférence sociale: un coin de ciel bleu?

    Ou du blabla et sinon rienaprès les 9 et 10 juillet 2012? Pourtant, les attentes du monde du travail sont fortes et le temps des cerises tarde à renaître avec les premières décisions prises à l'Elysée...

     

      Le patronat, lui, veut poursuivre sa dictature et même l'aggraver. "La question des licenciements doit être pacifiée", ordonne Laurence Parisot. Et donc, il faut licencier sans aucune contrainte pour le bien de l'entreprise. Il faut inscrire "la liberté d'entreprendre dans la Constitution", et donc plus de Code du travail, rajoute la patronne des patrons, décidément bien en verve dans ce vent mauvais qui souffle sur les salariés.

      Un vent mauvais, oui, et qui a des soutiens dans l'entourage de François Hollande, de Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances, à Jean-Pierre Jouyet, ami de 30 ans du père François et surtout ex-ministre de Sarkozy qui va diriger un rouage important dans le domaine économique de l'Etat. Et que dire d'Emmanuel Macron, banquier d'affaires devenu conseiller spécial à l'Elysée.

     

      Alors qu'attendre de cette conférence sociale des 9 et 10 juillet? Le gouvernement l'a proclamé. Il n'a surtout pas promis la lune, juste d'écrire le "contrat social d'après-crise". Et comme nous sommes dans la mouise jusqu'au cou, il ne propose qu'un calendrier de réformes sociales et aucun engagement concret dans l'immédiat.

      De ce fait, il semble que le Medef, le Fmi, Bruxelles et la chancelière d'Allemagne aient le vent en poupe. et vogue la galère qu'ils dirigent pour le plus grand profit du capitalisme. Et on oublie, une fois encore, les espoirs de changement du monde du travail.

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      Certes, j'en entends beaucoup dire qu'il ne faut pas aller plus vite que la musique, qu'il faut laisser du temps au temps parait-il. Oui, mais quand le temps c'est de l'argent uniquement pour les marchés et que la musique est toujours dirigée par le profit, n'est-il pas l'heure de changer de présent et de chef d'orchestre?

      "Ce n'est pas que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles", disait Sénèque mort en 65 de notre ère. A méditer encore de nos jours.

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