• Combien vont-ils encore tenter de nous en faire avaler ?

    Combien vont-ils encore tenter de nous en faire avaler ?


    Canaille 454

    Une de ces pépites de la logique socialiste entourée de ses perles de gestion de la crise. C'est ainsi que pourrait être qualifié le bijou qu'A. Montebourg a ciselé ce weekend :

    Robespierre en dentelles, Zapata des voitures à bras, Babeuf du boulevard St Germain, il se lance pour révolutionnnnnnnnner la production industrielle mais se marche sur les rubans de ses roses escarpins à semelles rouges.

    Canaille 455

     

    Du haut d'une tribune très confidentielle sauf pour insomniaques ne travaillant pas en 3X8, il s'est jeté dans la bataille de la production et a appelé dimanche, sur BFM TV, les syndicats de PSA Peugeot Citroën à la « responsabilité économique » pour ne pas « affaiblir » le constructeur.

     

    Rien que çà !.

    Un peu comme l'état-major de 1917 disant aux troupes coloniales vous devez aller glorieusement mourir pour sauver l'arrière et protéger les usines des marchands de canons.

     

    Outrance ?

    Alors que le gros des salariés retrouve cette semaine les usines sur fond d'inquiétude après l'annonce de 8 000 suppressions de postes et la fin de la production à Aulnay en 2014, les syndicats doivent avoir en tête de « trouver des solutions » pour « construire l'avenir ».  Pour notre révolutionnaire en carosse, s'« Il est important de défendre les salariés qui risquent de perdre leur travail et de reformater, renégocier et diminuer le plan social », les syndicats doivent penser à « tous ceux qui restent », les « 100 000 salariés qui restent à Peugeot » (sic).

     

    « Affaiblir Peugeot, ne pas l'aider si elle en a besoin, c'est risquer la descente aux enfers pour ceux qui restent », a-t-il déclaré, ajoutant que « faire la guerre ne paraît pas le bon terme » (re-sic).


    « J'appelle à la responsabilité des actionnaires. J'appelle à la responsabilité des syndicats (re-resic) ».

     

    Renvoyé ainsi dos à dos.

    Mois Arnaud, berger de Saône et Loire,  j'en appelle à ma chère horde de loups prédateurs et mes amis moutons à négocier pour que la société du fauve libre dans la bergerie libre puisse librement sacrifier part du troupeau et garder de quoi manger pour l'avenir.

     

    Celle-là, comme cela, même Blum ne nous l'avait pas fait.

     

    Cela doit se tordre de rire dans certains quartiers entre Genève et Fernay Voltaire.

     

    Le plan de restructuration (plan de sauvegarde de l'emploi à Aulnay et Rennes, plan de départs volontaires pour les effectifs hors production), en fait plan d'abattage pour les plus jeunes, d'équarrissage pour les plus usés, est momentanément suspendu en attendant les conclusions de l'expertise votée en comité central d'entreprise.

     

    Elles seront connues, selon PSA, le 15 octobre.

    Le berger occupé à compter ses fromages laisse le loup libre de ses mouvements.

     

    Puisqu’ici on vient d'évoquer Blum, c'est la reprise en 2012 au plan économique de la non intervention.

     

    Parions qu'une télé indiscrète saura saisir la larme qu'il essuiera quand il ira serrer la main d'un des sacrifiés.

     

    Si celui-ci lui retourne son poing sur la gueule, il ne l'aura pas volé.

     

    Canaille 456

    par Canaille Rouge


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