• Blocus : Cuba publie le rapport qui sera présenté en octobre

    Que savez-vous vraiment de l’île que Dieu fit si petite et si proche de Sam l’Etrangleur ?

    Blocus : Cuba publie le rapport qui sera présenté en octobre pour faire condamner les Etats-Unis devant l’AG de l’ONU

    CUBA
     

    Ne nous a-t-on pas dit et répété que si Cuba, petite île du tiers monde, connaît des difficultés, "le blocus n’explique pas tout " ? Mais qu’explique-t-il, sur quoi s’exerce-t-il, combien coûte-t-il ? Comment des entreprises françaises sont-elles sanctionnées pour ne pas l’avoir respecté ? Pourquoi le blocus est-il condamné chaque année, depuis des décennies, par un vote quasi-unanime des pays qui siègent à l’ONU ?

    Le document ci-dessous répond très précisément à ces questions. Ahurissant ! - LGS

    « Nos sanctions reflètent nos principaux intérêts en matière de sécurité nationale et de politique extérieure, et l’OFAC doit en contrôler rigoureusement l’application. La décision historique (*) aujourd’hui prise devrait servir d’avertissement clair à quiconque chercherait à tirer profit en essayant d’y échapper  » Adam Szubin, directeur de l’Office of Foreign Assets Control du département du Trésor du gouvernement des États-Unis (juin 2012)

    (*) OFAC : Office of Foreign Assets Control (Bureau de Control des Actifs Étrangers). Le directeur de l’OFAC fait référence à l’amende de 619 millions de dollars infligée à la banque hollandaise ING pour avoir réalisé des transactions financières avec Cuba et d’autres pays. Il s’agit de la plus forte amende jamais imposée par le gouvernement étasunien à une banque étrangère pour entretenir des relations commerciales avec Cuba.

    INTRODUCTION

    Le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba a démarré au moment même où la Révolution cubaine a triomphé et a été, au fil des ans, de plus en plus institutionnalisé et perfectionné par l’adoption de proclamations présidentielles et de mesures législatives qui l’ont progressivement rendu plus rigoureux et total.

    Dès lors, la politique d’asphyxie économique que constitue le blocus n’a pas cessé un seul instant, montrant par là clairement l’obsession des gouvernements étasuniens successifs : détruire le système politique, économique et social choisi par le peuple cubain dans l’exercice de ses droits à la libre détermination et à la souveraineté. Durant toutes ces années, les mécanismes politiques, légaux et administratifs de cette politique ont été renforcés dans le but de la mettre en oeuvre plus efficacement.

    La trame sur laquelle repose le blocus tombe dans les catégories d’acte de génocide aux termes de la Convention de Genève pour la prévention et la répression du crime de génocide, de 1948, et d’acte de guerre économique selon la définition donnée par la Conférence navale de Londres de 1909, dans sa déclaration relative au droit de guerre maritime. Comme on peut le vérifier en consultant les sites web des départements étasuniens du Trésor et du Commerce, le blocus contre Cuba reste le système de sanctions unilatérales le plus injuste, total, sévère et prolongé qui ait jamais été appliqué à un autre pays dans le monde.

    Du fait de l’application rigoureuse et agressive des lois et réglementations du blocus, Cuba ne peut toujours pas exporter ni importer librement des produits et des services vers ou depuis les États-Unis et ne peut utiliser le dollar des États-Unis dans ses transactions internationales, ni ouvrir des comptes dans cette monnaie dans des banques de pays tiers. Il ne lui est pas non plus permis d’avoir accès à des crédits de banques étasuniennes, de leurs filiales dans des pays tiers ou d’institutions internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international ou la Banque interaméricaine de développement

    L’intensification de la traque contre les transactions financières internationales cubaines a été l’un des traits dominants de l’application du blocus au cours de l’année écoulée. Selon l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), rattaché au département du Trésor, les fonds cubains mis sous séquestre par les États-Unis se chiffrent, à la fin de 2011, à 245 millions de dollars (Tous les chiffres indiqués en dollars le sont en dollar des États-Unis.), ce qui constitue une entrave au développement économique, social et scientifico-technique de Cuba.

    Faisant fi de la volonté de la communauté internationale et de l’Assemblée générale des Nations Unies exprimée dans les vingt résolutions adoptées par cet organe, par lesquelles celui-ci demande que soit mis fin à cette politique, le gouvernement étasunien continue d’affirmer qu’il maintiendra le blocus comme « instrument de pression » et qu’il n’a aucune intention de modifier sa politique envers Cuba.

    Les dommages économiques infligés au peuple cubain par le blocus économique, commercial et financier des États-Unis se sont chiffrés, jusqu’à décembre 2011, et compte tenu de la dépréciation du dollar face à l’or sur le marché financier international, à 1 066 000 000 000 dollars.

    À prix courants, ces préjudices s’élèvent, au bas mot, à plus de 108 000 000 000 dollars.

    Même s’il a échoué dans ses objectifs, le blocus commercial, économie et financier des États-Unis reste le principal obstacle au plein développement par Cuba de ses potentialités économiques et sociales.

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