• Syndicalisme


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  • Les communistes de l'Autunois Morvan et leur candidat remercient les électrices et les électeurs qui leur ont apporté leur confiance. 

    Les communistes se sont engagés et ont mené campagne sur les questions de fond auxquels sont confrontés notre société, les salariés et citoyens et leurs conséquences quotidiennes. Les communistes se prononcent clairement pour une rupture avec le système capitaliste. Les richesses sont créées collectivement par les salariés dans les entreprises et accaparées par une infime minorité. C’est la source unique des inégalités sociales, des difficultés du plus grand nombre : chômage, précarité, pouvoir d’achat, logement, santé, protection sociale… Pourtant les moyens existent pour satisfaire les besoins sociaux. Depuis la « crise » de fin 2008, les profits, les fortunes ne cessent de progresser et de croitre, ainsi que la productivité du travail. Ceux qui en sont à l’origine en sont spoliés. De plus en plus de richesses pour quelques uns et des difficultés croissantes pour tous les autres. 

    Nous pressentions ce que les urnes confirment : une poussée du front national savamment orchestrée et une abstention record, expressions d’une désespérance de nos concitoyens. L’insupportable est atteint. Une autre répartition des richesses est possible, nécessaire, indispensable. 

    La double question de la rupture avec le système capitaliste et la construction d’une autre société, au rythme où le choisiront les salariés et les citoyens, une société centrée sur l’humain et non l’argent roi est plus que jamais d’actualité et ne pourra que se renforcer, devenir incontournable. Or, ces conceptions, ces idées, ces propositions ne sont plus présentes au deuxième tour des élections cantonales. Les communistes continueront à agir pour le possible et le nécessaire et non pour de fausses solutions qui consistent à accompagner et gérer le système capitaliste quel que soit la forme dont il se pare et les pseudos justificatifs qui le légitiment. 

    Au-delà des élections cantonales, le combat continue pour une société débarrassée de l’exploitation capitaliste et où les salariés et citoyens seront acteurs de leur devenir. C’est ce à quoi les communistes consacrent toutes leurs énergies. Par contre, dans cette élection, comme dans chaque combat, les communistes ne se trompent pas d’adversaire. C’est l’exploitation capitaliste, dont le front national entre autre est un fervent défenseur, qui est la cause des difficultés du peuple et non la couleur de la peau ou les origines des salariés et des citoyens. On ne construit pas une société sur la peur, le rejet de l’autre, la stigmatisation et la haine. 

    Nous proposons aux électrices et aux électeurs qui nous ont fait confiance au premier tour de se déterminer, dimanche prochain, en fonction de ces appréciations , à faire barrage au candidat de la droite.

     

    Les Communistes de l'Autunois


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  • Dans le cadre de la campagne de Patrick Lartaut du Parti communiste français, Yves Dimicoli du conseil national du PCF et économiste nous a expliqué la crise dans laquelle nous vivons et répondu aux questions des Autunoises et Autunois présents dans la salle du prieuré à Saint Pantaléon.

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    Comment intervenir sur la crise financière ?.

    La crise financière résulte de formidables gâchis d’argent et de la spéculation. Elle débouche sur une limitation grave du crédit contre l’emploi et la croissance réelle, avec une fragilisation des institutions bancaires. Il faut aider l’intervention populaire sur ces enjeux.
    Ce n’est pas parce que cette crise apparaît aujourd’hui dans toute son ampleur internationale que l’on ne peut pas intervenir, ici et maintenant, pour commencer d’y faire face. On ne saurait se contenter de simples protestations contre la « dérégulation » en réclamant des contrôles au niveau européen, sans mettre en cause la BCE. Et il faut intervenir sans attendre au niveau national et régional. Il y a dans le programme du Parti communiste des idées opérationnelles pour agir immédiatement en ce sens au service des luttes sociales. Le financier, en effet, va du local au national et du national à l’Europe puis au mondial et inversement. Intervenons sur ces différents échelons.

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    Il y a désormais dans les départements, les régions et les villes de nombreux élus communistes et apparentés. C’est une chance pour les citoyens de faire jouer des contre-pouvoirs et d’en construire de nouveaux. Au lieu de faire du saupoudrage d’aides publiques, en entrant dans une concurrence acharnée entre territoires, nous proposons la création de fonds publics régionaux pour l’emploi et la formation. Ils prendraient en charge tout ou partie du taux d’intérêt des crédits pour les investissements des entreprises dans la mesure où ceux-ci programmeraient emplois et formations. Une baisse des taux d’intérêt serait engagée mais conditionnée à ces programmes, excluant tout soutien de la spéculation. En pratique, ce mécanisme contribuerait, à l’appui des luttes, à faire reculer le chômage et la précarité, augmenter le pouvoir d’achat dans les régions car le crédit serait distribué en fonction de l’emploi, des qualifications et de conditions sur les salaires.
    Ce qui est en cause aujourd’hui, c’est le type de réponse apportée à la crise financière et à la récession de 2009.


    La Banque centrale européenne (BCE) et les États ont mobilisé des milliards d’euros. Cela n’a servi qu’à relancer les mêmes pratiques qui ont conduit à l’explosion.
    Pourquoi? ? Parce que ces aides ont été données sans que soient changés les critères du crédit et sans aucune contrepartie de la part des banques. D’où la faible croissance des activités et des emplois, l’insuffisance des recettes publiques et la spéculation en prime.
    Il ne suffit pas de dire, à gauche, qu’il faut un peu moins de cadeaux fiscaux aux riches et un plus de dépenses sociales.
    Ça ne fait pas le compte face à l’ampleur des besoins. Nous proposons de mobiliser un autre type de crédit bancaire en le plaçant au service de l’emploi, de la formation, des salaires et des services publics.
    Sans attendre, après la victoire de la gauche, on peut commencer à le faire au niveau régional en créant des fonds publics régionaux saisissables par les salariés et les élus au service de ces objectifs.
    On peut continuer avec la création, au plan national, d’un pôle financier public et en exigeant, au plan européen, une réorientation de la politique de crédit de la BCE.

     


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  • Dans notre édition d'Autun, nous prévoyons, mardi prochain, une page spéciale CANTONALES concernant AUTUN NORD avec trois questions identiques posées aux 6 candidats qui se présentent.
    Le texte total doit faire 1000 signes au maximum (espaces inclus). Nous avons besoin des réponses pour samedi au plus tard.
    1 - Qu'est ce qui vous différencie des autres candidats ?
    2. Si vous êtes élu conseiller général, comment allez-vous organiser votre présence sur le terrain ?
    3. L'une des problématiques fortes du territoire est la relation entre Autun et Saint-Pantaléon. Penchez-vous pour une fusion ou une défusion entre la ville centre et sa commune associée ?
    Cordialement

    Nicolas MANZANO
    Le Journal de Saône-et-Loire

     

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     Qu'est ce qui vous différencie des autres candidats ?

    Nous proposons d’utiliser autrement l’argent issu des richesses créées par le travail : pour l’emploi et les salaires, pour des services publics répondant aux besoins des gens, pour la protection sociale et plus pour les actionnaires, les spéculations et les marchés financiers, qui se nourrissent de la crise et l’entretiennent.

    Si vous êtes élu conseiller général, comment allez-vous organiser votre présence sur le terrain ? 

    La crise pose la question des pouvoirs : des salariés, des usagers, dans la gestion des entreprises et des services publics, des habitants dans chaque localité. Au-delà des permanences et des débats publics, je serai un élu de terrain actif, offensif, avec les gens dans leurs luttes pour conquérir, des pouvoirs de décisions.

    L'une des problématiques fortes du territoire est la relation entre Autun et Saint-Pantaléon. Penchez-vous pour une fusion ou une défusion entre la ville centre et sa commune associée ? 

    Il faut rétablir la taxe professionnelle, en la calculant aussi sur les dividendes distribués par les entreprises et leurs titres financiers spéculatifs. Les sommes considérables ainsi dégagées seraient attribuées, après péréquation, aux départements et aux communes...une seule commune, ou deux ? L’essentiel est qu’elle, ou elles, bénéficient de ressources nouvelles pour répondre aux besoins des populations !


     


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  • Mardi, 15 Mars 2011 18:22 Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

    Le Parti de Gauche de Saône et Loire constatant que des circonstances locales ont rendu impossible une candidature du Front de Gauche sur le canton d’Autun Nord a décidé d’appeler ses électeurs et sympathisants à soutenir la candidature de M. Patrick Lartaut.

    En effet le candidat portant l’étiquette du Parti Communiste Français est sans hésitation aucune celui qui saura le mieux porter au Conseil Général les idéaux de justice, de solidarité et de résistance à la régression libérale qui sont les valeurs que défend le Parti de Gauche dans ces élections comme en toutes circonstances.

    Le PG71 appelle donc tous les citoyens à se prononcer en faveur du candidat communiste pour manifester dans les urnes leur opposition aux politique menées par la droite et les socio-libéraux.

    Pour le Parti de Gauche de Saône et Loire

    J. Lièvre - secrétaire départemental


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  • Cantonales Autun-Nord: Patrick Lartaut (PCF): en campagne pour "une autre vie"
    Écrit par GdM   
    Dimanche, 13 Mars 2011 19:08

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenneIl habite Gergy, communauté d'agglomération du Grand Chalon, canton de Verdun-sur-le-Doubs où il a été candidat aux cantonales de 2008(« avec un bon score, 5,3% » commente-t-il) et vient se présenter cette fois-ci à Autun-Nord, avec sa femme comme suppléante.

    Question "proximité ", le mot en vogue dans ces élections cantonales où certains font même le compte des candidats qui habitent ou n'habitent pas sur le canton, on peut faire mieux. Mais Patrick Lartaut, 45 ans, « mécanicien intérimaire » (tourneur-fraiseur de formation, il travaille en intérim par obligation au départ puis par choix désormais), candidat du Parti Communiste, paraît étonné qu'on puisse s'étonner de ce nomadisme électoral.


    Certes, il n'oublie pas de rappeler, dans le tract qu'il distribue avec ses « camarades » d'Autun que toute sa famille est originaire d'Antully et sa femme du Creusot et que s'ils ont dû quitter "cette région qui était la nôtre et le reste dans le cœur" c'est parce que "nous ne trouvions plus de travail ". Mais cette question de proximité n'est pas primordiale explique-t-il: « ce qui est important, c'est ce qui se décide au Conseil général et plus il y aura de conseillers généraux communistes, plus nos idées pèseront ».

    Défense des services publics de l'éducation, de la santé et du logement figurent en tête des combats et du programme (voir en fin de texte le lien vers le document de campagne) de ce militant du Parti Communiste luttant pour « une autre vie, un autre monde, meilleur, la sortie du système capitaliste et le partage social. ».
    « La casse du système scolaire est une volonté de la classe dirigeante qui cherche à se protéger en limitant l'éducation de la classe ouvrière » argumente ce toujours partisan de la  lutte des classes (« il n'y a que deux classes: les exploiteurs et les exploités ») qui dit voir la France dériver de la « démocratie vers l'oligarchie ».
    « Dans le cadre de ses compétences en matière scolaire le Conseil général doit relancer l'investissement dans les collèges et s'opposer aux partenariats public/privé ainsi qu'aux pratiques de sous-traitances et d'externalisations » explique-t-il.

    « Pour ne pas dire de bêtises » sur les questions purement locales, Patrick Lartaut préfère souvent se tourner vers l'organisatrice de sa campagne, la militante CGT autunoise Véronique Allyot, plus au fait des chicayas autunoises.
    Mais n'hésite cependant pas à manifester quelques certitudes. La fusion/défusion d'Autun et Saint-Pantaléon? « Ce n'est pas l'intérêt primaire des gens. Ce que veut la population, c'est avoir du boulot. Mais si c'est important qu'on organise un referendum populaire ». « Ce qu'il faut ici », conclut ce candidat au regard extérieur qui roule de l'autre bout du département pour venir distribuer ses tracts ou participer aux manifestations comme le 8 mars avec les parents d'élèves des écoles du Parc et du Clos Jovet, « c'est améliorer les accès routiers. Il n'y a pas de boulot parce que c'est encalvé. Le Conseil général ne doit laisser aucun endroit isolé ».

    Voir le document de campagne avec la présentation, le  programme et les réunions: cliquer ici

    http://www.gensdumorvan.fr/


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    Autun: manifestation pour la défense de l'école publique au Parc et au Clos Jovet 
    Écrit par GdM
    Jeudi, 10 Mars 2011 08:59


    Les parents d'élèves des écoles autunoises du Parc et du Clos Jovet, mobilisés depuis plusieurs semaines pour tenter d'éviter les fermetures de trois classes (une élémentaire et une maternelle au Parc et une élémentaire au Clos Jovet) ont manifesté dans les rues de la cité éduenne mardi soir avant d'être reçus en délégation par l'Inspecteur de l'Éducation nationale Alain Niermont.

    « Il nous a écoutés poliment exposer nos arguments, mais ce n'est pas lui qui décide. Il les transmettra à l'Inspecteur d'Académie qui nous recevra le 25 mars à Mâcon. En attendant, la mobilisation se poursuit » a rendu compte un des parents de la délégation aux quelques manifestants qui avaient eu le courage d'attendre la fin de cette entrevue marathon jusqu'à 19h passé dans la nuit glaciale sur le trottoir devant l'Inspection.

    « On ne se laissera pas faire »

    Politiquement, aucune décision ne sera annoncée avant les résultats du deuxième tour des élections cantonales le 27 mars. Les parents d'élèves des deux écoles autunoises peuvent donc encore espérer une prise en compte de leurs arguments par l' Inspection Académique de Saône-et-Loire qui, de toute façon devra apporter son tribut de 34 postes au ministère.
    Leur mince espoir est de pouvoir détourner de leur établissement le couperet qui, si ce n'est déjà décidé, doit trouver ses victimes et cette nouvelle manifestation voulait afficher la mobilisation intacte de tous les acteurs locaux de l'éducation sur le thème "on ne se laissera pas faire ".

    350 signatures de soutien

    Formé devant l'école du Parc, le cortège dirigé par un collectif de parents et rassemblant une petite centaine de personnes, parents, élèves, enseignants et élus a remonté l'Avenue du Morvan avant de bifurquer Avenue Charles de Gaulle en ignorant, malgré l'insistance de certains manifestants, la permanence toute proche du député Jean-Paul Anciaux (UMP) puis s'est arrêté près de la mairie en attendant une délégation reçue par le maire Rémy Rebeyrotte pour signifier son soutien.
    Rejointe par trois des candidats aux élections cantonales à Autun Nord, Patrick Lartaut (PC), Benoît Kubiak (EELV) et Ghislaine Colombo (PS), la manifestation s'est ensuite portée vers l'école du Clos Jovet puis, grossie du nombre des parents mobilisés dans ce groupe scolaire, s'est dirigée vers l'Inspection Primaire avant de se dissoudre au fil de la longue attente décrite plus haut.
    Deux pétitions ont reccueilli respectivement, pour le Parc et Le Clos Jovet, 200 et 150 signatures de soutien.

    « Classes fermées, éducation soldée »

    Déjà frappée par la fermeture d'un poste l'an passé, la maternelle du Parc n'accueillerait plus que deux classes si l'Inspection Académique persiste dans son projet, laissant craindre une fermeture totale à terme.
    L'école élémentaire se verrait pour sa part réduite à six classes dont une CLIS (classe pour l'inclusion scolaire).
    Des perspectives inacceptables pour les parents d'élèves de ce groupe où sont scolarisés, entre autres, les enfants du quartier d'habitat collectif Saint-Andoche. Ils redoutent, par delà les conséquences d'une absence d'accueil en maternelle et d'une surcharge des classes, un recul de la mixité sociale à l'école et une « ghettoïsation » du quartier. Les banderoles brandies par les manifestants: "Deux classes fermées, un quartier menacé", "Une classe l'an dernier, une classe cette année, éducation soldée", "Nos enfants payent pour les économies de l'État " exprimaient cette inquiétude.

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenneAu Clos Jovet, c'est la spécificité « sociale » de l'école qui accueille dans ses effectifs près de 10% d'enfants présentant un handicap, que les parents mettent en avant pour justifier de ne pas être soumis aux règles comptables du ministère. Avec un poste supprimé, l'école primaire du Clos Jovet qui accueille 166 élèves, passerait à sept classes.
     

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    Premier poste budgétaire des départements, l'action sociale sera l'enjeu de l'élection de mars. En 2011,1,765 million de foyers bénéficieront du RSA pour un budget total d'un peu moins de 2 milliards d'euros. Les départements de gauche amplifient les politiques soutenant les populations frappées par la crise, au-delà de leurs obligations. Sur fond de réforme territoriale, la droite veut brider cette autonomie dans le but de restreindre l'intervention publique et de faire de la place pour le privé.

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    Personnes âgées, personnes handicapées, familles, enfants... , Tous sont concernés au premier chef par l'action sociale des départements

    Ladroitevoudraitréduire les élections cantonales de la fin du mois à des enjeux strictement locaux, dans lesquels la situation nationale n'aurait aucune lisibilité. De la part de l'UMP et d'un gouvernement au bout du rouleau politiquement, c'est tout naturel. Le scrutin des 20 et 27 mars fait peur au pouvoir, qui craint une défaite dont la portée rejaillira inévitablement sur la présidentielle de 2012. Pourtant, cet enjeu est bien national, non pas seulement dans la perspective de la présidentielle, mais surtout de par le principal champ d'intervention des départements dans la vie quotidienne des Français, le social. On le voit depuis plus d'un an déjà,.dès avant les élections régionales de 2010, la question sociale est repassée en tête des préoccupations des Français, de plus en plus loin devant les gesticulations sécuritaires de Sarkozy.
    Or qui gère aujourd'hui le RSA qui a succédé au RMI? Ou l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) versée à domicile ou en centre d'hébergement? Les conseils généraux. Personnes âgées, personnes handicapées, familles, enfants... Tous sont concernés au premier chef par l'action sociale, premier poste budgétaire des départements. À ce titre, voter à droite ou à gauche peut faire une sacrée différence. Dans un pays frappé par la crise, comptant 8 millions de personnes vivant . . en dessous du seuil de pauvreté, face à un État qui se désengage toujours plus, les conseils généraux doivent faire face et assurer le rôle de « boucliers » sociaux pour leurs administrés. « Quand on parle de bouclier social, ce n'est pas faux », souligne d'ailleurs le président communiste du Val-de-Marne, Christian Favier. « Nous contribuons à protéger davantage les populations, notamment depuis la crise. » L'action sociale fait partie des compétences dites « obligatoires ». Mais pour nombre d'entre eux, gérés par la gauche, on ne s'y limite pas. «L'aide au transport pour les jeunes, avec le remboursement de 50 % de la carte Imagine R qui bénéficie à 70000 jeunes, fait par exemple partie de nos choix propres. Il n'y a aucune obligation en la matière. » Des choix au-delà des compétences qui répondent à des besoins concrets. Les départements permettent une intervention accrue de la puissance publique. .. que la droite voudrait brider. Ce que l'État ne veut plus assumer (jusqu'aux transferts de charges vers les départements pour lesquels l'ardoise vient s'allonger chaque année), cette collectivité territoriale doit s'en occuper. Ainsi, on voit des départements s'impliquer dans les dossiers du logement, et notamment du logement social (dont l'État veut faire payer son désengagement en proposant de taxer les bailleurs sociaux à hauteur de 340 millions d'euros). Le Val-de-Marne financera ainsi, en 2011, la construction de 5000 logements sociaux. Lorsque c'est la droite qui gère, la politique départementale tend à se réduire aux compétences obligatoires... «Dans d'autres départements, gérés par d'autres majorités, et notamment en cas de restrictions budgétaires, ce sont les politiques sociales qui sont attaquées en premier», constate Christian Favier.
    En 2014. la réforme territoriale viendra ainsi parachever le désengagement de la puissance publique en liant les mains des départements. « La volonté de restreindre l'intervention des départements et des régions est évidente », estime le président du Val-de-Marne. La démarche est la même que celle qui pousse à réduire la dépense publique : limiter au maximum l'intervention publique sur les plans économique et social. Et ainsi, libérer de nouveaux marchés pour le privé. «L'un des outils pour nous obliger à restreindre nos interventions est la réforme fiscale. Elle nous pose clairement des problèmes financiers, avec la suppression de la taxe professionnelle et la ponction d'une partie de nos droits de mutation (18 millions d'euros cette année) », déplore Christian Favier.
    Voter à gauche, et tout particulièrement pour les candidats du Parti communiste et du Front de gauche, aura donc une portée très nationale. Les majorités qui en sortiront auront des conséquences directes et immédiates sur la vie quotidienne des gens. Les cantonales seront aussi l'occasion pour les millions de Français qui ont défilé dans les rues cet automne d'assurer, au plan national, une défaite à la droite, un an avant 2012. Avec en filigrane un autre enjeu... Du nombre de conseillers généraux, à droite comme à gauche, dépend un autre vote: celui des sénatoriales, au mois de septembre prochain. Le résultat des cantonales pourrait bien provoquer un séisme politique six mois plus tard, en permettant au Sénat de basculer à gauche. Ce serait historique.

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  • Un candidat communiste c'est la force de frappe contre le capitalisme !

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    La société capitaliste s'attaque aux personnes âgées.

    • Des retraites trop faibles !

    Depuis 1993, les retraités ont perdu 20 % de pouvoir d'achat et la nouvelle réforme des retraites va aggraver cela. Dans le canton, beaucoup de retraites sont très faibles (moins de 500 € par mois). Quand on sait que le coût d'une maison de retraite varie de 1500 à 2700 € par mois, seules les familles les plus riches sont en mesure de payer !

    Le parti communiste français demande que les pensions soient au minimum égales au SMIC.

    • L’APA en danger !

    Le gouvernement a transféré le financement de l'Allocation Personnelle d'Autonomie (APA) aux départements qui sont étranglés financièrement. Ainsi l’APA est en danger. Le conseil général votera-t-il encore une augmentation d’impôts ou durcira-t-il les conditions d’accès à l’APA ?

    Le gouvernement veut faire payer aux personnes âgées la dépendance, c'est pourquoi il projette d'augmenter la CSG sur les pensions des retraités, de puiser dans le patrimoine des bénéficiaires et de rendre obligatoires les assurances privées.

    Le Parti Communiste Français demande que L’APA soit financée par la Sécurité sociale. De plus il faut favoriser le maintien à domicile des personnes âgées (avec des auxiliaires de vie et du personnel soignant).

    Le Parti Communiste Français exige que les retraites soient revalorisées et que les logements sociaux soient développés pour les jeunes couples comme pour les retraités. La suppression du bouclier fiscal (800 millions d'euros laissés aux plus riches) permettrait de venir en aide aux personnes en difficulté.

     

    • Gardons les services publics !

    Le démantèlement des services publics aggrave les conditions de vie des personnes âgées par l'éloignement des hôpitaux (les déplacements en ambulance seront de moins en moins remboursés) mais aussi la suppression des bureaux de poste (les facteurs n'apportaient pas que le courrier mais aussi une présence ou rendaient des petits services).

    Pour un retour des services publics et de la solidarité entre les générations il faut lutter contre la politique du gouvernement qui laisse les départements gèrer la pénurie et remettre en question le système. Si tous les départements à gauche appliquaient cette mesure, le gouvernement serait obligé de reculer et par conséquent de rembourser.

    L'élection d'un conseiller général communiste connaissant bien les problèmes des travailleurs est une aide précieuse pour défendre les services publics et les personnes démunies.

     

    La société capitaliste : ennemie des jeunes.

     

    • La jeunesse est menacée !

    Le gouvernement réduit les postes d'enseignants en collège, en lycée et dans le primaire ! Et un conseil général qui accepte sans contester les restrictions budgétaires imposées par la droite ne sera plus en mesure d'investir dans les collèges ou l’aide sociale à l'enfance.

    Cette « casse » du collège public va favoriser le développement des cours privés et plus tard des collèges d’enseignement privé.

     

    • Redonner confiance à la jeunesse !

    Les inégalités sociales énormes et la mal-vie déstabilisent de nombreuses familles et enfants. Il faut mettre en place un service public de la petite enfance permettant à tous les parents de trouver une solution pour garder leurs enfants quels que soient les revenus. C’est nécessaire notamment pour les femmes seules afin qu’elles puissent trouver une formation ou un emploi. Il faut lutter contre la suppression des classes maternelles et contre les suppressions de postes dans l’enseignement.

    Il vaut mieux utiliser l’argent pour l’école plutôt que pour financer la guerre en Afghanistan !

    Les jeunes ont besoin de logements à loyer modéré et d’emplois stables correctement rémunérés.

    Or, pour le moment, le chômage est toujours important, les loyers sont de plus en plus chers, beaucoup de jeunes couples sont contraints d’habiter chez leurs parents ou de demander l’aide d'associations humanitaires. Les loyers doivent être gelés.

     

    L’argent existe :

    Les actionnaires des plus grands groupes ont empoché plus de 40 milliards de dividende. Le bouclier fiscal (exonération d’impôt pour les plus riches) a coûté 800 millions d’euros.

    La droite envisage de supprimer l’impôt sur la fortune (4 milliards d’euros).Servier, le patron des laboratoires du Mediator a 2,9 milliards de patrimoine.

    C’est là qu’il faut prendre l’argent !

    Pour faire payer les riches, pour une société où l’homme est au centre de l’économie et non le fric, vous allez avoir besoin des communistes !

     

    Non à la réforme des

    Collectivités territoriales !

    Depuis plusieurs années, le gouvernement s'est lancé dans une politique de démantèlement des services publics mais aussi d'attaque des collectivités territoriales : les régions, les départements et les communes. Le gouvernement de droite réduit régulièrement les budgets des départements et régions qui assurent nombre de compétences dont s'est déchargé l'État : ainsi les collèges et lycées, les transports, les aides aux personnes âgées ou handicapées, les hôpitaux et beaucoup d'autres compétences importantes dans la vie de tous les jours.

    En 2010, le gouvernement Fillon a présenté devant les députés et sénateurs le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales.

    Les conséquences :

    -- En 2014, les conseillers régionaux et généraux disparaîtront au profit de conseillers territoriaux.

    -- Cette loi va mettre fin à l'indépendance financière des communes, départements et régions qui ne pourront plus aider les associations et jouer leur rôle social auprès de la population.

    ---Les conseillers territoriaux seront élus en un tour ce qui avantagera les deux plus grands partis politiques (l'UMP et le PS).

    ---Les communes seraient regroupées en intercommunalités. Ainsi leur disparition va éloigner davantage les élus de leurs concitoyens, mais plus grave encore elle va accélérer la désertification des campagnes.

    Au final, tout serait décidé par un petit groupe de personnes déconnectées du milieu local et qui favoriseraient certains villages au détriment d'autres. Toutes les démarches administratives seraient centralisées dans quelques points du département.

    La réforme des collectivités territoriales est une attaque de la démocratie locale et participative. Sous le prétexte de simplifier le système administratif, elle va réduire le nombre de personnels et finira par sous-traiter de nombreuses compétences au secteur privé (qui fera payer ses prestations).

     

    Ne laissons pas notre santé aux capitalistes.

    L’affaire du Mediator a révélé que les laboratoires pharmaceutiques étaient libres de mettre en circulation n’importe quel médicament.

    En effet ils sont contrôlés par une agence qui reçoit des financements des laboratoires.

    Ainsi la moitié des médicaments sont inutiles et certains dangereux. Les actionnaires des groupes pharmaceutiques s’engraissent sur le dos de la Sécu.

    La domination des intérêts capitalistes sur la vie sociale met lourdement en péril la santé humaine et celle de la planète.

    Pour que la production de médicaments soit contrôlée par un organisme public indépendant des intérêts privés, il il faut imposer un droit de regard des citoyens sur les choix essentiels et nationaliser les industries pharmaceutiques.

     

    Ne laissons pas l’électricité aux capitalistes.

    Malgré l’ouverture à la concurrence, les français restent fidèles à EDF.

    EDF dessert 95% des foyers français, grâce à ses prix, certes élevés, mais moins chers qu’ailleurs.

    La loi NOME oblige EDF à vendre à prix coûtant 25% de son énergie nucléaire à ses concurrents privés, pour que ceux-ci la revende encore plus cher!

    Le PCF est pour la renationalisation complète d’EDF-GDF.

    Ne laissons pas les capitalistes affamer les peuples.

    Lorsque toutes les cinq secondes un enfant meurt de faim dans le monde, brûler de la nourriture sous forme d’agrocarburants est un crime contre l’humanité.

    Les prix des trois aliments de base : riz, maïs, blé ont explosé.

    Les deux raisons principales sont la spéculation boursière (37% de la hausse due à la spéculation) et le développement des agrocarburants.

    Nous devons mettre fin au dumping agricole et par des lois, interdire la spéculation sur les aliments de base, interdire la fabrication d’agrocarburants autrement qu’avec des déchets agricoles.

    Il faut supprimer la dette extérieure des 52 pays les plus pauvres de la planète.

     

    La droite détricote l’ouvrage des ministres communistes !

    Le programme de la droite sarkozyste c’est en finir avec les conquêtes sociales de la Libération, en 1945.

    Au moment où le PCF faisait 25% et avait 500000 adhérents, au moment où le pays sortait affaibli de la guerre, les mesures prises ont profondément transformé et amélioré la vie des français.

    -Ambroise CROZAT, ministre communiste du Travail a mis en place la Sécurité sociale en 1946.

    -Marcel Paul ministre communiste de la production industrielle est à l’origine de nationalisation de l’électricité et du gaz. C’est ce qui a fait que jusqu’à présent les tarifs étaient moins élevés qu’ailleurs et que la compétence des agents et la qualité des installations étaient les meilleures en Europe.

    -Maurice Thorez, ministre communiste est le père du statut des fonctionnaires.

    La casse des services publics et de la Sécu c’est bien le programme du gouvernement de droite dans une France bien plus riche qu’en 1946.Depuis 60 ans, les grands patrons n’ont cessé de se battre pied à pied pour reprendre ce qu’ils avaient dû céder en 1946.Ils ont confié à Sarkozy la mission de leur rendre leurs privilèges.

    Pour reprendre la marche en avant vers de nouvelles conquêtes sociales, il faut voter communiste.


    Le vote communiste, c’est le prolongement des luttes !

    Les Communistes se sont beaucoup impliqués dans les grèves et manifestations de l’automne 2010 pour la retraite à 60 ans.

    Le gouvernement a imposé son projet d’allongement de la durée de cotisation. Les salariés ne peuvent pas partir avant 62 ans et il faut avoir cotisé 42 années pour la percevoir à taux plein.

    Le PS s’est prononcé pour le droit de partir à 60 ans mais avec l’obligation d’avoir cotisé 42 ans, ce qui est contradictoire.

    Le PCF se prononce pour la retraite à taux plein à 60 ans au plus tard et 37, 5 années de cotisation comme c’était le cas jusqu’en 1993 pour les salariés du privé et du public.

    Voter communiste, ce sera prolonger les luttes pour la retraite à 60 ans à taux plein.

     

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne Pour condamner la politique de la droite qui fait tant de mal,

    Pour en finir avec la domination des intérêts financiers

    sur toute la société

    Pour la construction d’une société socialiste

    Votez communiste


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