• Autun : Barrage filtrant au rond-point de la Légion

    Ce lundi matin, les parents d’élèves du regroupement intercommunal Monthelon La Grande-Verrière ont mené une nouvelle action. Pour manifester leur opposition à la fermeture annoncée d’une classe d’élémentaire à la rentrée scolaire prochaine, ils ont, cette fois, dressé un barrage filtrant au rond-point de la Légion, à l’entrée d’Autun.

    « Nous distribuons des tracts aux automobilistes pour les sensibiliser à la suppression d’un poste d’enseignant dès l’année scolaire 2012/2013 », ont expliqué les parents qui attendent avec impatience la décision de l’inspecteur d’académie annoncée pour mercredi (le comité départemental de l’Education national se tient aujourd’hui à Mâcon).


    « Nous ne savons pas si cette fermeture de classe sera entérinée ou pas. Si tel est le cas, nous organiserons d’autres manifestations dans les prochains jours », ont déjà prévenu les parents d’élèves.

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  • Autun - Les parents d'élèves de Monthelon sur le marché

    La manifestation des parents d'élèves de Monthelon sur le marché d'Autun ce vendredi matin.

    Les parents d'élèves de Monthelon, où une classe est menacée dans le cadre de la carte scolaire, ont manifesté ce vendredi, recueillant de nombreuses signatures sur les pétitions. Ils ont achevé leur parcours par la remise symbolique d'un cercueil contenant les tracts et dénonçant la fermeture de classe.

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    Éducation : massacre à la tronçonneuse !

    Les dernières mesures annoncées pour la rentrée scolaire prochaine donnent une idée des atteintes continues à notre système éducatif que ce gouvernement et la majorité qui le soutient entendent poursuivre jusqu’à la dernière limite :

     Pour le seul département de Saône et Loire, sont envisagées 37 fermetures de classes en primaire pour seulement 15 ouvertures proposées avec, pour aggraver le tout, la suppression de 14 postes de RASED, ces réseaux spécialisés d’aides aux élèves en difficulté. Dans le secondaire, la réduction drastique des dotations horaires entraînerait suppressions de classes et de postes, avec comme conséquence la disparition de nombres d’options dans beaucoup d’établissements.

    C’est une vraie déclaration d’hostilité envers toute la communauté éducative et les mobilisations qui se multiplient, associant parents d’élèves, enseignants et personnels des établissements illustrent non seulement l’émotion qu’elles suscitent mais aussi la colère profonde face à ce nouveau saccage de l’Éducation Nationale !

    Comment ne pas dénoncer également l’opportune schizophrénie de ceux qui feignent de se lamenter localement des conséquences des mesures qu’ils ont votées sans états d’âme au niveau national. Les mêmes qui multiplient les discours démagogiques à propos de la lutte contre l’absentéisme scolaire alors qu’ils organisent la paupérisation de l’Éducation Nationale en détériorant année après année les conditions de travail et d’étude des élèves comme des enseignants. Si c’est la seule esquive qu’ils trouvent en cette année électorale pour essayer de fuir leurs responsabilités, la ficelle est bien grosse et témoigne du grand mépris dont ils font preuve à l’égard de nos concitoyens.

    Car il y a également quelque chose de choquant, en cette année d’échéances électorales fondamentales à même d’apporter des changements profonds sur l’échiquier politique national, dans cette volonté d’imposer de force de nouveaux dégâts dans notre système éducatif avant qu’aient pu se tenir ces scrutins aux enjeux si essentiels.

    Plus que jamais, comme ils l’ont toujours fait ces dernières années face aux attaques incessantes des gouvernements de droite contre l’Éducation Nationale, les élus communistes et républicains seront aux côtés de la communauté éducative pour lutter contre ce démantèlement et réclamer le retrait de telles mesures qui nous apparaissent illégitimes à plus d’un titre. 

    Car ce n’est certainement pas en sortant des règles à calculs dérisoires au vu de l’enjeu que représentent l’éducation et la formation des générations futures qu’ils pourront justifier un tel saccage. Au nom d’une prétendue crise quand les sociétés du CAC40 déclarent des profits records pour l’année 2011, dont 12 milliards pour la seule entreprise Total alors que les prix du carburant flambent à la pompe pour les consommateurs.

    Il est grand temps d’en finir avec une politique au service des intérêts des puissances financières au détriment de l’intérêt général et de la réponse à des attentes sociales qui ne cessent de s’alourdir. Pour redonner sens et réalité à une politique qui mette l’humain au cœur de ses préoccupations !

    Pcf Autun Morvan

     

     


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  • Photo Eric Bouthray

    Photo Eric Bouthray

     

    Les parents d’élèves du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) Monthelon La Grande-Verrière continuent à se mobiliser. Après la manifestation qui a rassemblé, samedi, 150 personnes dans les rues du bourg de Montelon, une poignée de parents hostiles à la fermeture d’une classe d’élémentaire s’est rassemblée devant l’inspection de l’Education nationale à Autun.

    Ils ont barré l’entrée principale du bâtiment avec des chaises, des banderoles et des pancartes. « Nous venons rendre la trentaine de chaises dont l’école n’aura plus besoin à la rentrée 2012/2013 si une classe ferme », ont expliqué les parents qui entendent mener d’autres actions symboliques d’ici le prochain conseil départemental de l’Education nationale prévu lundi 20 février.


    L’inspectrice de l’Education nationale, Sara Tessier, que les manifestants espéraient rencontrer ce lundi matin, a semble-t-il choisi une entrée secondaire pour rejoindre son bureau.

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  • Les parents d'élèves des écoles d'Autun dont des classes sont menacées dans la carte scolaire 2012 se mobilisent. D'ici le 10 février plusieurs actions seront menées.

    Les parents d'élèves se mobilisent

    Une banderolle a émergé à l'école Monrose

    Cette après-midi, les premières banderolles viennent d'être brandies. A l'école Monrose, les parents d'élèves des écoles du Clos Jovet et de Monrose se sont retrouvés pour construire les premiers signes de contestation, suite à leur réunion hier soir. Ces écoles ont des classes menacées de fermeture dans l'optique de la rentrée de septembre 2012. Le 10 février, le Recteur de l'Académie de Dijon annoncera des décisions définitives. D'ici là, des arbitrages peuvent intervenir.

    Les parents d'élèves argumentent pour éviter la fermeture de ses classes. Ils soulignent les efforts de réorganisation pédagogique il y a deux ans quand l'école Monrose avait déjà perdu une classe, occasionnant une fusion avec l'école maternelle Chancelier Rolin, sans perte d'effectif. "A l'issue de cette opération l'Inspecteur de l'Education nationale s'était engagé à préserver l'école maternelle et les postes" indiquent dans un communiqué les parents. Ils ajoutent que l'effectif à Monrose est maintenu à 148 élèves.

    Ils mettent également en exergue les conséquences négatives d'une perspective de classe fermée : surreffectif dans des classes exigues, remise en cause de l'accueil des petits dès 2 ans, diminution des activités pédagogiques, remise en cause des liaisons crèche-maternelle et maternelle-élémentaire, moins de temps pour accompagner les enfants en difficulté/handicap ou non-francophone.

    Demain mercredi, les parents seront reçus par le maire et président de la Communauté de communes Remy Rebeyrotte, ils ont demandé à être reçu par l'Inspectrice de l'Education nationale d'Autun qui a répondu vouloir un courrier sollicitant ce rendez-vous (!), avant d'autres actions dans les prochains jours.

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    Autun : Grève des guichetiers de La Poste

    Une partie des guichetiers de la Poste des bureaux du terrain d’Autun — Autun, Saint-Pantaléon, Épinac et Anost — ont fait grève hier pour exprimer leur mécontentement. Causes de leur indignation ? La réduction des horaires d’ouverture des bureaux d’Autun qui se traduira, à compter du 7 novembre, par une baisse de 10 heures d’ouverture hebdomadaire notamment dans la tranche méridienne. Protestant contre « des changements à venir au niveau des conditions de travail » et des « dégradations du service offert aux usagers », les grévistes ont répondu à l’appel du syndicat CGT des activités postales et de télécommunications 71. Soutenus par la municipalité d’Autun et la Communauté de communes de l’Autunois, ils ont tenu un piquet de grève, hier matin face au bureau de Poste d’Autun, pour demander « le retrait de ce projet ».


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  • Une vidéo lors de l'assemblée des Communistes de la circonscription au Creusot

    Intervention de Jean Paul Armand


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  • Maternelle du Parc à Autun: la 3e classe maternelle sera fermée

    Les Elus d'Autun regrettent amèrement que l'Inspection Académique n'ait pas entendu les arguments développés par les parents d'élèves et les Elus de la majorité municipale, en faveur du maintien de la troisième classe à l'école maternelle du Parc, école située en Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) et en Programme de Réussite Educative (PRE).
    Cela se traduira concrètement par deux classes de maternelle dont les effectifs avoisineront pour l'une et dépasseront pour l'autre les 30 élèves.
    Ils engageront, dans les semaines qui viennent, un nouveau dialogue avec l'Inspection, l'équipe enseignante et les parents d'élèves, pour voir comment ils pourront renforcer pour l'avenir le pôle d'éducation du Parc Saint-Andoche.

    Roger VERNAY
    Adjoint au Maire d'Autun

    http://www.gensdumorvan.fr


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  • Dentressangle. Les salariés autunois ont reçu leur lettre de licenciement.

    Nouvelle grève à Autun

     
    Hier après-midi, les premiers grévistes attendaient d’être rejoints par leurs collègues domiciliés sur toute la France, notamment du Nord. Photo NM

     Deux mois après avoir bloqué l’entreprise puis repris le travail, les chauffeurs de TND Autun entament une nouvelle grève dans le cadre de la fermeture du site.

    Ils avaient promis qu’ils referaient parler d’eux s’ils n’obtenaient pas satisfaction à leurs revendications. Les voici aujourd’hui en grève pour trois jours dans l’attente d’un jugement en référé qui devrait être rendu mercredi matin par le tribunal de grande instance de Valence, siège des Transports Norbert Dentressangle (TND).

    Suite à l’annonce de la fermeture de la plateforme autunoise de la société, rappelons que les salariés du site avaient bloqué à deux reprises et pendant plusieurs jours l’entrée du dépôt. Parmi leurs doléances : des propositions de reclassement « sérieuses » ainsi que le maintien de la totalité de leurs acquis sociaux, du 13e mois à la conservation des véhicules attitrés.

    " On peut se poser la question sur la transparence des postes à pourvoir "

    Frédéric Thienpont, représentant du personnel

    Reclassements en CDD

    Mais depuis le 21 avril et la fin de la procédure du plan de sauvegarde de l’emploi, les chauffeurs routiers se sentent lésés. « Nous n’avons reçu que 6 propositions de reclassement pour des CCD de 4 à 6 mois sur des périodes courant d’avril à août, autrement dit des CDD d’été. Or quand on voit le nombre d’agences sur le groupe, on peut réellement se poser des questions sur la transparence des postes à pourvoir. Par ailleurs le maintien des acquis sociaux n’a pas été respecté », accuse Frédéric Thienpont, représentant du personnel au comité central d’entreprise. « Nous demandions 15 000 euros pour les salariés qui souhaitaient créer leur entreprise. La direction n’a jamais voulu bouger de sa proposition de 4 000 euros ; Aucune de nos demandes pertinentes n’a été prise en compte », ajoute son homologue Fleury Vernay.

    58 salariés concernés

    Le 16 mai, l’ensemble des salariés du site, soit 58 personnes, s’est donc vu adresser une lettre de licenciement, assortie du préavis légal de deux mois. « Les salariés ayant reçu leur lettre le 17 mai, ils seront licenciés le 17 juillet. Mais le site est bien parti pour fermer début juin », estime les deux représentants du personnel. Sollicitée par téléphone, la direction n’a pas répondu à ces affirmations.

    Mercredi dès 9 heures, les salariés seront présents devant le tribunal de grande instance de Valence, affrétés par un bus financé par la mairie d’Autun qui soutient leur démarche. Suite à l’audience, ils décideront alors de l’éventuelle poursuite du mouvement de grève.

    Nicolas Manzano

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  • AUTUN. Des dizaines de salariés dans le flou quant à leur reconversion.

    Dim : la réorganisation inquiète

    À Saint-Andoche, des dizaines de salariés se plaignent d’un « manque de considération » de leur direction ne connaissant pas avec exactitude la nouvelle organisation de DIM Autun. Photo M. Judic

    Dim Autun, tête de pont du groupe DBA. C’était la promesse du groupe il y a un an. Mais certains salariés autunois restent encore dans le flou quant à leur devenir suite au plan social.

    En avril 2010, la direction de DBApparel annonçait une réorganisation de ses activités au niveau européen. Le site Dim d’Autun devait être renforcé pour devenir « la tête de pont » du groupe en Europe dans le cadre d’une organisation par métier et non plus par marque.

    Un an après, certains salariés déchantent et se plaignent d’un manque de considération de leur direction. Certes, les 950 employés sont toujours à pied d’œuvre en cité éduenne. Mais selon les postes, le volume de travail n’est pas le même. Certains services n’ont plus de cadres tandis que certaines propositions de reclassement sont loin d’être alléchantes.

    Sur les 300 postes basés à Saint-Andoche, 58 personnes seraient concernées par le plan social et la réorganisation qui en découle. Ils ont reçu un courrier la semaine dernière.

    P., du service Recherche et innovation dénonce des propositions avec un salaire plus bas que ce qu’il touche actuellement. Même constat chez deux dames habitant Bourbon-Lancy qui ont déjà connu la fermeture de leur usine il y a dix ans et redoutent autant la potentielle instabilité de leur futur poste qu’une paye amputée de 200 euros. « On a le statut d’employés mais la direction nous propose des postes d’ouvriers… On ne souhaite pas se retrouver 30 ans en arrière ! ».

    « Organigramme   sans nom »

    Même les départs volontaires semblent en stand-by devant la réorganisation que d’aucuns jugent difficile à cerner. « L’organigramme est incomplet. Aucun nom n’y est mentionné », souligne Frédéric Besacier, délégué central CFE-CGC.

    Interrogé sur le sujet, le groupe DBA explique tenir tous les engagements formulés à l’époque et condensés notamment dans le livre I. « Le groupe s’est engagé à faire des propositions sans déclassement, c’est ce qui est fait actuellement. Compte tenu de la mobilité interne, les postes sont ouverts à tout le monde, avec une priorité aux personnes à reclasser dans le cadre de la réorganisation », indique l’attaché de presse Pierre-Samuel Guedj.

    Muriel Judic

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  • Théorie marxiste

    

    Théorie marxiste

    FÊTE DU 1 er MAI. Le rendez-vous annuel de l’union locale CGT a assuré l’ambiance à l’Hexagone

    

    Théorie marxiste

    

    Théorie marxiste

    

     Théorie marxiste

    Organisée à Autun depuis une dizaine d’années par l’union locale CGT, la fête du 1 er mai a encore une fois réuni les Autunois autour d’un dimanche très festif. Après la remise du brin de muguet, le pot de l’amitié et la tombola du matin, le dimanche après-midi était consacré aux concerts grâce à l’intervention de quatre  groupes régionaux qui ont enchaîné de belles prestations sur la scène de la grande salle de l’Hexagone. Et il y en avait pour tous les goûts : du jazz avec le groupe chalonnais Blind Smoke, de la chanson populaire avec la Nouvelle troupe autunoise de Variétés, du rock très énergique avec la jeune formation autunoise The Escapes et même de la danse grâce à la présence du groupe « Moderne Star ».

    Nicolas Manzano

     

     

     

    Théorie marxiste

     Des batailles et des hommes

    1 er mai. Sur fond d’actualité et de contexte social, la Fête du travail est revenue sur 40 ans d’histoire.

    Théorie marxiste

    Théorie marxiste

    La fête populaire du 1 er mai initiée par la CGT se perpétue depuis 40 ans. Anciens et nouveaux défenseurs des droits des salariés étaient réunis pour tourner ensemble la page de 40 ans de revendications.

    La fête du travail organisée chaque année par la CGT vient de fêter ses quarante années d’existence. Broye. La fête du 1 er mai ne s’est pas toujours déroulée
    au Breuil. De 1971 à 1984, elle avait lieu à Broye.

    Installée dans le cadre bucolique du parc du Morambeau au Breuil, la fête du 1 er mai organisée par l’union locale de la confédération générale du travail (CGT) Creusot Montchanin n’a pas dérogé à la tradition. Depuis 40 ans, cette fête populaire allie festivité et revendications.

    L’occasion pour les organisateurs de mettre en parallèle le contexte social des années 70 et celui de 2011. Robert Lescure, le secrétaire général de l’union locale CGT des métaux de 1969 à 1974, l’instigateur de la fête du 1 er mai, était chargé de remettre cette fête populaire dans le contexte de l’époque. « En 1970, on sortait des grands mouvements de 1968 avec des acquis sociaux important notamment sur les salaires », a-t-il évoqué en préambule avant de faire remarquer que la reprise économique n’était pas étrangère à l’augmentation des salaires.

    Les années 1970,  une période d’euphorie

    L’ancien syndicaliste a décrit le début des années 70 comme une période de franche euphorie. « C’était la naissance de Creusot-Loire, de la Communauté urbaine pour laquelle on ambitionnait d’approcher les 200 000 habitants, alors qu’en réalité nous n’en sommes même pas à 100 000 actuellement. »

    L’ancien secrétaire général de la section métallurgie a évoqué la pluralité des avancées sociales au sein de Creusot Loire entre septembre 1970 et mars 1971. Parmi elles, on retiendra la garantie maladie, la prime d’ancienneté, l’augmentation des indemnités de départ en retraite, l’augmentation de salaires, la réduction du temps de travail. Des victoires pour la condition des salariés de l’époque qui laisse aujourd’hui l’ancien syndicaliste presque pantois : « Aujourd’hui, ça fait un peu rêver d’obtenir tout cela en si peu de temps, comme quoi les salariés doivent compter sur leur mobilisation. »

    Si le pas des avancées sociales de 2011 est plus court qu’en 1970, Gérard Bouillet, membre du collectif de direction de l’union locale CGT a fait le point sur les revendications actuelles.

    La multiplication  des sections syndicales

    Le point fort des revendications pointait du doigt les augmentations de salaires pour tous avant d’évoquer l’égalité entre les hommes et les femmes, le chômage des jeunes et leur place dans la société, la retraite et la précarité des retraités avant d’aborder le sujet complexe de l’hôpital. « La CGT n’a pas l’intention de le laisser démanteler. L’hôpital de proximité doit être préservé avec les moyens nécessaires pour le faire fonctionner. » Gérard Bouillet n’a pas caché sa satisfaction en évoquant la multiplication des syndicats dans les entreprises depuis 2010. « La syndicalisation dans divers secteurs d’activités progresse de façon significative dans notre localité. »

    Une multiplicité qui n’a rien de comparable avec les années 70 où le syndicalisme se résumait presque à la seule entreprise du secteur, à savoir Creusot-Loire, mais qui, en 1972 réunissait néanmoins plus de 3 000 adhérents.

     

    Carine Jondeau
     
    FETE DU TRAVAIL : Entre animations festives et  mobilisation sociale
    
     
    Pour cette nouvelle fête du travail, la 40ème au niveau local, les animations n’ont pas manqué. Pour cet anniversaire, l’Union locale CGT avait en effet concocté aux travailleurs intéressés une bonne journée. Une bonne journée notamment rythmée par un concert des Chats d’Oz, sans oublier les stands d’associations et de jeux ou bien les expositions artistiques et historiques qui ont plu aux visiteurs, dans le cadre agréable du parc du Morambeau au Breuil. Dans la salle, certains ont profité du repas.
    Vers midi, les organisateurs ont reçu les élus dans une atmosphère conviviale et autour du pot de l’amitié, au cours duquel Gérard Bouillet a souligné le soutien et l’implication de tous les présents dans la pérennisation d’une fête comme celle-ci, rendez-vous placé sous le signe de la détente mais aussi permettant au syndicat de rappeler sa mobilisation sur des questions qu’il juge primordiales pour les travailleurs.
    En milieu d’après-midi, outre l’intervention de Robert Lescure sur les origines de cette fête du travail, Gérard Bouillet s’est d’ailleurs exprimé, laissant l’ambiance festive de côté pour prendre l’accent revendicatif.
    Le représentant de l’UL CGT a d’abord fait référence à la situation japonaise pour rebondir sur le besoin en quelque sorte d'une meilleure considération des salariés et une dénonciation d’un système privilégiant le profit. « Cette catastrophe pose la question des conditions de travail et de sécurité des salariés sacrifiés. De telles réalisations ne doivent être confiées et suivies que par des entreprises de service public, sans que soit évoqué un quelconque coût de rentabilité au mépris de la sécurité et de l’avenir de notre planète », a-t-il déclaré. Avant de se pencher entre autres sur les menaces qui pèsent sur le principe de démocratie, avec « une démocratie décentralisée en sursis » par la réforme des collectivité territoriales voulue par le gouvernement.
    Quant à la tentative d’instrumentalisation du syndicalisme par le Front National, « cette volonté de s’emparer de la colère sociale pour la dévoyer vers des solutions fondées sur l’exclusion et le rejet de l’autre », Gérard Bouillet a réaffirmé les valeurs de la CGT,  justement « fidèle » à celles-ci selon le syndicaliste.
    « D’autres choix sont possibles et nous les proposons », a-t-il ensuite poursuivi, comme le SMIC à 1600 euros brut sur une base de 35 heures ou encore une réforme fiscale de grande ampleur. Avec aussi une poursuite du mouvement pour l’égalité entre les hommes et les femmes, des aides en faveur des jeunes touchés par la précarité et le non-oubli des retraités.
    Enfin, le membre de l’UL CGT a terminé par l’hôpital. « La CGT n’a pas l’intention de le laisser démanteler. L'hôpital de proximité doit être préservé avec les moyens nécessaires pour fonctionner. Nous invitons l’ensemble des citoyens à suivre avec intérêt ce dossier particulier ». Construire avec l’ensemble des salariés dans tous les secteurs, c’est en fait l’idée première qui a été rappelée par le syndicat ce dimanche.
     
    Creusot info

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