• 1ER MAI : Autun

    Intervention de Richard André

    Chers amis, chers camarades.

    Ce 1er Mai 2013, Journée de Solidarité internationnale du monde du travail se situe pratiquement 1 an après l'élection du Président, j'allais dire social démocrate, François Hollande.

    Quel bilan la CGT et les travailleurs peuvent tirer de cette année de gouvernance du président et de son premier ministre Ayrault? Un bilan très moche.

    Après avoir tant critiqué les méthodes et les réformes Sarkozy, ce gouvernement lui a emboité le pas.

    Nous assistons à une accélération de la désindustrialisation. Les suppressions d'emplois se chiffrent par dizaines de milliers, plus de 100 000 en 2012. Depuis 2009, plus de 1000 sites industriels ont fermé. Comme dans l'ensemble du secteurs privé, les droits ouvriers sont de plus en plus contestés par les employeurs. Les infractions aux conventions collectives et au Code du travail, les abus se multiplient. Les gains de prodductivité exigés dans les entreprises font basculés des milliers et milliers de salariés dans la précarité, les bas salaires, avec lesquels nul ne peut vivre. Les conditions de travail deviennent si insupportables que certains salariés vont jusqu'à mettre fin à leurs jours.
    Depuis le tournant de la rigueur en 1982-1983, déjà exigé par Bruxelles, tous les gouvernements appliquent la même politique. Exonérations fiscales et sociales des employeurs au nom de la compétitivité,dérégulation etdérèglementation, au nom de l'attractivité du pays pour les investisseurs. Les résultats sont dramatiques : explosion du chômage à près de 5 millions, de la précarité avec plus de 3,4 millons en 2010, généralisation des bas salaires avec 16% des salariés en dessous de 1100 € net par mois à cette date, les réductions systématiques d'effectifs. Ainsi, pour la première fois, le nombre de salariés en CDI a baissé de 900 000 entre début 2008 et fin 2012.

    Les signatures de l'ANI du 11 janvier entre les organisations patronales et trois syndicats (Cfdt,Cgc et Cftc) a de quoi réjouir le Medef. Et il ne s'en cache pas. La transpositions de l'ANi du 11 janvier dans la loi, dans le cadre d'une procédure accélérée, vient d'être adoptée en première lecture à l'Aseemblée par 250 voix contre 26 et 278 abstentions le 9 avril. Le teste reprend l'essentiel de l'ANI. Il accorde plus de flexibilité aux entreprises (accords directions/syndicats dits de <<maintien dans l'emploi>> dans le cadre de l'entreprise en cas de difficultés et prévoyant, en échange d'un maintien de deux ans dans l'emploi, modulations du temps de travail, baisses des salaires; refonte des procédures de licenciement; restrictions du recours des salariés à la justicesen cas de contestations...) en échange d'un accès aux mutuelles d'ici 2016, de droits rechargeables à la formation et au chômage mais à budjet constant de l'assurance chômage...
    236 élus socialistes ont votés pour, 35 se sont abstenus, 6 ont votés contre comme ceux du Frant de gauche... Les députés EELV se sont anstenus. Les députés UMP et UDI en ont fait autant. Motif: le texte de l'accord aurait trop amendé.

    Que prévoit cet accord transposé en loi et tant vanté par les partenaires félons.

    Je vous brosse en substance le tableau.



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    Vous l'avez compris, cet accord transposé en loi ne réglera en rien le maintient des emplois dans les entreprises, au contraire, il facilitera les licenciements et diminuera les recours des salariés devant le CPM.

    Augmentons d'abord les salaires. En France, le salaire minimum d'embauché d'un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C'est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l'assurance chômage.Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.

    Développons l'emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent !

    Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l'argent vers l'investissement productif créateur d'emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d'emplois sont enjeu.     

    Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l'assurance maladie, des allocations familiales, de l'assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient.

    C'est à cette protection sociale qu'aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays. C'est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés.

    Or c'est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l'accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi.
    Celle-ci protège les employeurs et fîexibilise davantage les salariés. Un comble !
    De la flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop !
    La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.


    Salariés, dans le monde entier nos intérêts sont communs !

                                                                                 ****************

     

    Les salarié(e)s d’Autun et de l’Autunois, réuni(e)s à l’appel des Unions locales CGT et FO d’Autun, lors de la journée internationale de lutte des travailleurs du 1er Mai

     

    à M. Phlippe BAUMEL

    Député de la IIIe circonscription de Saône-et-Loire

     

    Autun, le 1er Mai 2013

     

    Monsieur le Député,

     

    Le mardi 9 avril 2013, avec 249 de vos collègues, vous avez adopté le projet de loi dite « de sécurisation de l’emploi » qui transpose l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu le 11 janvier dernier entre le Medef et certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC et CFE-CGC).

    Ce texte donne désormais au patronat les moyens d’installer plus de flexibilité dans l’entreprise.

    Ce texte n’est nullement un accord donnant-donnant comme le prétend le ministre Michel Sapin. Il s’agit d’un accord donnant-perdant. Les grands perdants, ce sont les salariés. Le grand gagnant, c’est le patronat. Madame Laurence Parisot - future ex-présidente du Medef et, par ailleurs, fine connaisseuse du droit du travail - ne s’y trompe pas : sitôt connu le résultat du vote, elle s’est félicitée et a déclaré : « Globalement, l’Assemblée a respecté les grandes lignes, les grands dispositifs qui étaient dans l’accord sur l’emploi. »

     

    Monsieur le Député,

    Lors d’une de vos permanences à Autun, vous avez accepté de nous recevoir et de nous entendre. Nous vous avons longuement exposé les dangers que présentait pour les salariés ce qui n’était alors que l’ANI. Nous vous avons rappelé que nos deux Confédérations (représentant 48 % des salariés) étaient contre la transposition d’un tel accord dans la loi.

    Pendant des semaines, nos deux Confédérations ont rencontré et interpelé tous les député(e)s. Oui, pendant des semaines, les syndicats « ont fait de la politique » ! Pourquoi ? Parce que, tout simplement, ce sont celles et ceux qui font et votent les lois, des lois qui ont des conséquences sur les intérêts des salariés.

     

    Monsieur le Député,

    Comme bon nombre de vos collègues du groupe socialiste, vous avez déclaré que vous voteriez pour cette loi en soutien à la majorité gouvernementale. Si nous étions quelque peu triviaux, nous pourrions écrire que vous avez voté « avec le petit doigt sur la couture du pantalon »…

    Cependant, six de vos collègues ont eu le courage de voter contre et trente-cinq se sont abstenus.

    De plus, quelques jours plus tard, le 20 avril, au Sénat, pressé de faire adopter la loi dictée par le Medef, le gouvernement a recouru au « vote bloqué » permettant ainsi de bâillonner les parlementaires et empêchant de discuter les divers amendements proposés.

     

    Monsieur le Député,

    Nous voulons vous dire que dans quelques mois, quand la loi sera appliquée, vous serez l’un de ceux qui en porteront l’entière responsabilité. Et vous aurez beaucoup de mal à nous expliquer que cette loi scélérate permettra de répondre à l’objectif fixé qui est la création d’emplois dans notre pays.

    Nous insistons : les députés, tous les députés, qui ont voté cette loi seront responsables des dégâts causés contre les salariés. Et plus tard, par exemple lors de certaines échéances électorales, si vous voulez faire oublier votre vote du 9 avril 2013, nous saurons vous rappeler ce qu’il aura été.

     

    Monsieur le Député,

    Continuons à « faire de la politique ». La majorité actuelle a toutes les cartes en main. Elle dispose de tous les pouvoirs : elle possède la majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat. Elle n’a donc aucune excuse pour ne pas rompre avec la politique du précédent gouvernement, pour ne pas changer les choses dans l’intérêt des salariés de ce pays.

     

    Monsieur le Député,

    Pour conclure, mais la discussion est loin d’être close, nous avons remarqué que vous la citation du grand Jean Jaurès ne figure plus sur la page d’accueil de votre blog personnel. Faut-il y voir un signe ? Si Jean Jaurès s’est parfois trompé, jamais il n’a trahi. L’un des fondateurs de la Section Française de l’Internationale Ouvrière a toujours été au côté de la classe ouvrière quand celle-ci combattait la classe capitaliste afin de conquérir de nouveaux droits que l’actuelle majorité, que vous soutenez, remet en cause et saccage au seul profit du Medef, du patronat et des actionnaires pour remplacer le Code du travail par la loi du capital.

    Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’expression de nos salutations revendicatives.

     

     

    Pour l’UL CGT d’Autun,                                                                                                Pour l’UL FO d’Autun,

    Richard André                                                                                                            J-F Dormois

     

     PS : En cette période de transparence, à défaut de publier la liste exhaustive de notre patrimoine, nous comptons sur les différents médias locaux pour faire connaître cette lettre.

     

    1ER mai 2013 : Autun

     

     

    1ER mai 2013 : Autun

    1ER mai 2013 : Autun

     1ER MAI : Un spectacle festif pour le fête du travail à l'Hexagone
     

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    Le reportage photos d'Autun Infos


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    Comme tous les ans, l'Union Local C.G.T d'Autun, présidé par Richard André, proposait à l'occasion de cette fête du 1er mai un spectacle dans la grande salle de l'Hexagone. Et cette année, il y en avait pour tous les goûts et toutes les partiques artistiques. Du chant avec la Troupe Autunoise de Variétés et d'autres chanteurs venus profiter de la scène ouverte. De la danse avec le Kidydance. De la Zumba avec toute l'équipe de Borderline Coaching d'Anne Dessertenne ou encore du jonglage de feu avec Etienne. Au final, quatre bonnes heures de spectacle devant un public venus très nombreux en raison des conditions climatiques difficiles enregistrées en milieu de journée et dans l'après-midi.
    B.M
    (Photos : Bastien MIGAULT)

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  •  PREMIER MAI : Un programme chargé à l'Hexagone d'Autun
     

    MUGUET25AVRIL1.jpgComme tous les ans, l'Union Locale CGT, présidée à Autun par Richard André, organisera ce mercredi 1er mai, sa traditionnelle fête du travail et des travailleurs à l'Hexagone d'Autun.

    A partir de 10 h 30 dans la salle Jacques Gobetti, place à la partie revendicative de ce premier mai avec notamment la remise du brin de muguet, avant les discours des organisations syndicales. Des discours, du moins celui de la C.G.T, qui devraient être offensive envers la politique menée actuellement par le Gouvernement. La C.G.T combat fortement la loi sur le sécurisation de l'emploi, adopté définitivement par l'Assemblée Nationale, ce mercredi soir. Ces interventions des syndicats seront conclus par un pot de l'amitié et une tombola sur cartes avec de très beaux lots à gagner.


    L'après-midi, les revendications laisseront place à des animations beaucoup plus festive et artistique. Et c'est dans la grande salle de l'Hexagone que cela se passera. Plusieurs interventions seront proposés au public que l'UL CGT attend nombreux. Sur scène se succèderont Les Kidydance's, La Troupe Autunoise de Variétés, Boderline Coaching avec de la zumba, les plus belles voix du concours de chants du 6 avril dernier. Les arts visuels ne seront pas non plus oubliés avec Etienne, le jongleur de feu. Enfin, une scène ouverte sera proposé aux chanteurs amateurs.


    L'entrée est de deux euros, à partir de 12 ans. Cette entrée donne droit à une tombola pour gagner du champagne.
    B.M

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  • CGT4MARS2.jpgL'union locale CGT d'Autun explique pourquoi son syndicat (N.D.L.R : tout comme Force Ouvrière) n'a pas signé ce texte.

    Communiqué de l'Union Locale CGT d'AUTUN

    Cet accord prévoit un bouleversement total dans des domaines qui sont stratégique pour le MEDEF

    Concernant le licenciement économique
    Demain si cet accord devait être adopté par les députés en l’espèce cela signifierait que les règles applicables aux licenciements économiques pourront être fixées non plus par le code du travail mais par un accord d’entreprise ou un accord directement par l’employeur.
    L’article 15 intitulé mobilité interne obligerait le salarié à la mobilité géographique c'est-à-dire s’il refuse d’être muté dans une entreprise du même groupe il sera licencié pour faute.
    De plus dans le cadre des critères de licenciement, le premier retenu serait la compétence professionnelle  
    C’est la satisfaction d’une vielle revendication patronale qui récuse les critères relative à l’ancienneté, aux charges de famille,  aux handicaps.  
    De plus, si il n’y a pas d’accord d’entreprise pour la mise en place d’un PSE, l’employeur pourra établir seul les règles et qui seront soumises pour homologation à la DIRECCT, en sachant qu’aujourd’hui l’inspection du travail compte 2200 agent pour 22.8 millions de salariés.

    Les articles 24, 25 et 26 de l’accord limitent les indemnités pour préjudice subit   
    En effet, l’employeur pourra dénaturé la procédure  de conciliation en proposant une transaction qui aurait pour but de faire accepté une somme d’argent unique et amoindrie valant réparation du préjudice subit lié à la rupture du contrat de travail
    Ces sommes seraient entre 0 et 2 ans d’ancienneté = 2 Mois de salaire
    Entre 2 et 8 ans = 4 Mois de salaire
    Entre 8 et 15 ans = 8 Mois
    Entre 15 et 25 ans = 10 Mois
    Alors qu’aujourd’hui cette somme d’argent pour préjudice subit pour un licenciement va de 6 Mois  à 2 ans de salaire

    La prescription quinquennale en matière de salaire  
    Aujourd’hui un salarié peut réclamer des dus en matière de salaire sur 5 ans, demain avec cet accord la prescription ne sera plus que de 3 ans.

    Des délais pour agir en justice raccourcis
    La loi du 17 Juin 2008 prévoit un délai de prescription de droit commun à 5 ans, demain avec cette loi ce délai serait ramené de 2 ans à 5 ans pour toutes les réclamations portant sur l’exécution ou la rupture du contrat de travail.

    Le travail intermittent en voie de généralisation
    Aujourd’hui le contrat intermittent est un type de contrat particulier qui existe dans certains secteurs. Les secteurs visés sont le tourisme, l’éducation, les spectacles.
    Demain l’accord prévoit d’expérimenté et d’élargir ce type de contrat dans les entreprises ayant moins de 50 salariés, il suffira que les branches professionnelles le prévoient ce dont elles ne se priveront pas.
    En pratique, le salarié pourra percevoir un salaire fixé pour l’année peut importe le nombre d’heure travaillé par Mois.   

    L’article 17 prévoit un délai plus grand accorder au patron dans la mise en place des institutions représentatives du personnel
    Aujourd’hui pour mettre en place des délégués du personnel ou un comité d’entreprise, il faut que le seuil de 11 salariés soit atteint pendant 1 ans sur les 2 ans précédant les élections.
    Demain avec cet accord l’employeur gagnerait 1 ans dans ces délais.

    Par rapport à  ces graves atteintes au droit du travail, syndicats réformistes et patronat ont acceptés des contreparties en trompe l’œil pour les salariés.
    • La complémentaire santé pour tous
    • L’assurance chômage avec des droits rechargeables   
    • Le compte individuel de formation
    • La taxation des CDD
    • Un administrateur dans les conseils d’administration avec voix délibérative


    Toutes ces soit disant avancées sociale sont des leurres  

    Complémentaire santé dans toutes les entreprises
    Il faudra attendre 3 ans avant sa complète mise en place
    Elle ne sera pas universelle : dans les petites entreprises quand il n’y aura pas d’accord de branche, pas d’obligation de mettre en place la complémentaire

    Assurance chômage, les droits rechargeable
    Donc, d’après cette accord un demandeur d’emploi qui a retrouvé du travail et qui n’a pas utilisé l’ensemble de ces droits pourra les conservé en cas de perte d’emploi ultérieur. Une mesure à coup constant cela se résume à une ventilation différente du budget.
    En clair cela suppose un peu plus de demandeur indemnisés (aujourd’hui 1 seul demandeur sur 2 est indemnisés). Mais comme les licenciements économique seront plus facile a effectué, l’augmentation du nombre de chômeur est à prévoir. La caisse de chômage sera encore plus en difficulté financière, au final se seront les demandeurs d’emploi et non les entreprises qui financeront les droits rechargeable.

    Le compte individuel de formation      
    L’accord dit que le compte personnel du DIF, ne verra le jour qu’une fois trouvé les modalités de cofinancement par l’état, les régions et les fonds mutualisés gérés paritairement, voilà un coup de bleuf énorme
    Le salarié ne pourra utilisé son compte sans l’accord de l’employeur

    Sur la taxation des CDD
    Peu de contrat seront concernés (contrat d’intérim, de remplacement et saisonnier ne seront pas taxé)
    Le patronat a obtenu des exonérations de cotisation sur l’embauche de jeune de moins de 26 ans.  
    Bilan de l’opération le patronat en sort gagnant, c’est 40 millions d’Euros d’exonération qui viennent j’ajouter au 20 milliards d’aide que le gouvernement leurs a offert au Mois de Novembre.

    Un administrateur dans les conseils d’administration avec voix délibérative
    Seulement 229 entreprise seront concernés car les seul les entreprises de plus de 5 milles salariés y sont assujetties et il y aura un délai de 26 Mois pour mettre en place une telle représentation dans les entreprises concernées.

    La CGT se félicite de ne pas avoir signé cet accord, son déséquilibre  est flagrant en faveur du patronat
    Cet accord ne doit pas être transposé par la loi
    La CGT a dors et déjà distribué 40 000 tracts expliquant la nocivité du projet, le 5 Mars une première grande journée unitaire interprofessionnelle est programmé dans 5 grandes ville du département et les députés seront interpellés afin qu’un tel projet ne soit transposer en loi.

    (Photo : Bernard MUGNIER - Gens du Morvan)

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    http://autun-infos.com/article.php?sid=4549&mode=&order=0

     

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  • Expo-conférence

    Camarades pour toujours


    André Faivre a commenté son exposition aux visiteurs présents.  Photo M. N. (CLP)

    André Faivre a commenté son exposition aux visiteurs présents.  Photo M. N. (CLP)

     

    Samedi dernier, André Faivre, conseiller général honoraire a exposé dans la salle Colonel-Lévêque ses archives, ses livres sur le communisme. Avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, il a réuni toutes sortes de documents allant de la simple affiche aux récits écrits d’anciens combattants.

    André Faivre pense avoir une dette envers tous ceux auxquels il a été confronté durant ses 18 années comme conseiller général et ses 25 ans passés à la tête du Parti Communiste de Chalon. « Une idée se fait au contact des autres, mais nul ne détient la vérité. Elle se construit jour après jour », explique-t-il.

    Avec ses camarades communistes, ils mettent à disposition dans les chefs lieu de canton, toutes les archives qu’ils ont pu trouver.

    André Faivre revient aussi sur tous ceux qui ont combattu en Bourgogne.

    Pour en savoir plus sur sa passion du communisme, il a écrit un livre intitulé : Une vie. Au vingtième siècle. Des combats. Continuons.

    http://www.lejsl.com


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  • EXPOSITION "Nos Républiques de 1789 à la VIème" EXPOSITIONREPUBLIQUE1.jpg
    André Faivre, Conseiller Général honoraire a présenté ce samedi après-midi une exposition d'histoire contemporaine sur la République.
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    De la proclamation de la 1ère République au projet d'une éventuelle VIème République, l'ancien Conseiller général de Montceau a retracé plus de 200 ans d'histoire à travers des documents provenant de ses archives personnelles, et d'autres émanant de sources diverses. Une exposition de qualité pour perpétuer le devoir de Mémoire, notamment grâce à sa documentation fournie sur la période sombre de la France de Vichy et sur l'engagement des Franc-Tireurs Partisans.

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    http://autun-infos.com
     


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  • Commerce. L’enseigne, rachetée par un grand groupe, est établie à Autun depuis 22 ans.

    Norma ferme le 26 janvier


    Avant que le magasin Norma d’Autun ne ferme fin janvier, ce sera celui de Montceau-les-Mines qui baissera définitivement le rideau fin décembre.  Photo d’illustration JSL

    Avant que le magasin Norma d’Autun ne ferme fin janvier, ce sera celui de Montceau-les-Mines qui baissera définitivement le rideau fin décembre. Photo d’illustration JSL

    2 000 clients par semaine et un chiffre d’affaires qui progresse de 5 % par an. Malgré ses bons résultats, le magasin Norma d’Autun va fermer ses portes.

    Le personnel de l’enseigne semble avoir beaucoup de mal à vivre l’annonce qui lui a été faite le 8 octobre dernier. Le magasin Norma, installé rue de la Croix-Blanche à Autun, fermera définitivement ses portes le 26 janvier. Conséquence du rachat de la société par un grand groupe français. « Quand nous avons été réunis par la direction, nous pensions que c’était pour nous annoncer le déménagement ou la réfection du magasin. Nous ne pensions pas du tout que nous allions fermer fin janvier », explique le responsable Thierry Cernela.

    Si les cinq salariés étaient persuadés d’entendre une bonne nouvelle, c’est parce que le magasin se porte de mieux en mieux. Selon Thierry Cernela, le chiffre d’affaires (qu’il n’a pas souhaité nous communiquer), est en augmentation depuis 3 ans de 5 % en moyenne. Le nombre de clients lui aussi a progressé pour atteindre 2 000 personnes par semaine. « Nous allons fermer nos portes alors que depuis le début de l’année, nous avons été classés à 26 reprises parmi les dix meilleurs magasins Norma par la direction régionale de Lyon qui gère les points de vente de la Côte-d’Or à la région Paca. Et huit fois, nous avons été premiers de ce Top 10 », rappelle le responsable autunois, avec une pointe d’amertume.

    Les clients voulaient faire une pétition

    « Nous voulions faire une pétition pour que notre magasin ne ferme pas », s’exclame une cliente fidèle, poussant un chariot plein sur le petit parking. « Mais les salariés nous ont dissuadés de le faire », avance-t-elle, l’air dépité. « Par respect de nos habitués, nous informons nos clients de la fermeture imminente du magasin. Mais une pétition n’aurait sans doute rien changé. La décision a été prise et aucune action, à mon sens, ne pourrait favoriser le maintien de Norma à Autun », explique Thierry Cernela.

    Avec cette fermeture de grande surface, cinq personnes, dont deux qui y travaillent depuis l’ouverture il y a 22 ans, se retrouveront sans emploi.

    Les personnels recherchent du travail

    « Nous avons tous eu des propositions de reclassement. Mais il n’est pas toujours facile de les accepter : deux salariées n’ont pas le permis de conduire et déménager époux et enfants pour 25 heures de travail par semaine n’est pas une décision qui se prend à la légère », avance Thierry Cernela qui, à 50 ans passés, redoute de se retrouver au chômage. « Moi, on m’a proposé un poste de responsable d’un magasin Norma dans une autre région. Les questions que je me pose sont simples : est-ce que ce magasin a un avenir et si j’accepte, que feront-ils de l’actuel responsable à qui j’ai appris que l’on m’avait proposé de prendre sa place… ».

    Un responsable de réseau Norma, joint par téléphone, n’a pas souhaite répondre à nos questions.

    http://www.lejsl.com


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  • L’entreprise Dim emploie plus de 900 personnes à Autun, presque 800 à Rueil-Malmaison.   Photo DR

    L’entreprise Dim emploie plus de 900 personnes à Autun, presque 800 à Rueil-Malmaison. Photo DR

    Le groupe DBA dont dépend Dim Autun est mis en vente par le fonds de pension américain Sun Capital Partners.

    Il serait criminel de ne pas faire un tour de piste de temps en temps pour essayer d’identifier de potentiels acheteurs ». Un porte-parole de Dim Branded Apparel (DBA) confirme que le groupe de lingerie et de sous-vêtements propriétaire de Dim, Playtex et Wonderbra entre autres, est en vente. « Sun Capital Partners, qui a racheté DBA en janvier 2006, est un fonds de pension américain qui n’a pas pour vocation à diriger à vie une société comme Dim. C’est normalement le rôle d’un actionnaire industriel, pourquoi pas américain, indien ou allemand ».

    Mise en vente : 600 millions d’euros

    Selon le porte-parole, l’avenir de DBA passe par l’investissement d’un actionnaire qui voudrait développer le groupe plus qu’il ne l’a été. « Si DBA est mis en vente aujourd’hui, c’est parce que le groupe est solide. Il fait 10 millions d’euros de résultats d’exploitation. Une rentabilité qui a été multipliée par six grâce au président-directeur général. Aujourd’hui, le marché européen est mature. D’autres croissent de plus de 10 % par an et il faut que nos marques comme Dim en profitent », continue le porte-parole qui a affirmé que si Sun Capital Partners ne vendait pas DBA à la hauteur de ce qu’il espére (600 millions d’euros selon le quotidien économique Les Échos), le fonds de pension américain pourra lever du capital et refinancer le groupe qui n’est pas endetté, et qui se verrait ainsi doté d’un nouveau levier financier.

    « Nous avons appris la vente mardi matin »

    Du côté des syndicats de Dim, entreprise qui emploie plus de 900 personnes à Autun (1 700 avec le siège social à Rueil-Malmaison), il y a beaucoup d’interrogations. « Nous avons appris que notre groupe était mis en vente mardi lors d’un comité central d’établissement alors que ce point n’était pas à l’ordre du jour. Mais nous n’en savons pas plus », expliquent les représentants autunois de la CFE-CGC, de la CFDT et de FO, qui espèrent unanimement que le comité d’entreprise européen de DBA se réunira dans les plus brefs délais pour qu’ils obtiennent des informations. « Nous sommes dans l’expectative. Nous ne savons pas si les marques Dim, Playtex et autres pourront être vendues séparément. Nous ne savons rien ». La CFE-CGC se veut néanmoins confiante et espère que les compétences et savoir-faire autunois seront mis à profit. La CFTC dénonce quant à elle la pénibilité du travail et l’inquiétude grandissante chez les employés : « il faut que cette vente se fasse vite. Sinon il y aura encore plus de casse chez les salariés », appuie le représentant syndical. FO, elle, est plus alarmiste : « Au moment du rachat en 2006, Sun Capital Partners avait dit qu’il n’y aurait pas de plans sociaux. Six mois après il y en avait un. On s’attend qu’au moment de la vente, il y en ait encore un, plus important encore ».

    Est-ce que le changement de gouvernement a précipité la vente de DBA ? Est-ce que l’arrivée d’un nouveau directeur des ressources humaines chez Dim il y a deux semaines n’annonce pas un grand nettoyage ? « Il faut garder espoir. Mais il n’est pas évident de se prononcer tant qu’on ne sait pas qui va se porter acquéreur… ».

    Dim représente plus de 900 personnes sur Autun : 300 au centre de distribution (C3D), 300 au tricotage et au développement des sous-vêtements hommes et femmes, 140 au centre de finitions et 180 personnels administratifs.

    http://www.lejsl.com/saone-et-loire/


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    Pour l'affichage libre pour Maurice Brochot

    Il convient de rappeler un peu les règles d'affichage, que M.Vernay déforme sans scrupule.
    Les affiches officielles doivent être collées, et elles seules, sur les panneaux officiels.
    En-dehors de cela, l'affichage est LIBRE : loi du 29 juillet 1881 !!!
    Y compris pendant la période électorale.
    A l'exclusion des édifices publics nommément cités : écoles, casernes, mairies, préfectures, quiconque peut coller N'IMPORTE OU !!! C'est ce qu'on appelle improprement l'affichage "sauvage", comme s'il était hors-la-loi, alors que précisément la loi citée précise qu'il est libre.
    Bien sûr, un propriétaire de mur, bâtiment, ou autre support possible, peut demander réparation (au civil) pour le dommage éventuellement constaté. Cela fait partie du droit commun.
    Mais dans ce cas ce n'est pas à la municipalité, qui ne possède pas les transformateurs électriques, par exemple, de fourrer son nez dans ce qui ne la regarde pas. Un essai de sa part de poursuivre en 2005 des colleurs d'affiches de la LCR pour le Non au référendum sur la constitution européenne avait d'ailleurs fait long feu...
    La municipalité d'Autun ferait mieux, au lieu de tenter de museler qui ne pense pas comme elle, à développer l'affichage public, à l'instar du Creusot ou de Gueugnon par exemple, qui offrent à leurs citoyens des panneaux suffisamment grands et nombreux pour que chacun y trouve sa place. Trouver des panneaux d'affichage libre à Autun relève de l'exploit...
    Maurice Brochot, militant NPA ex-LCR


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  • Le candidat du Front de gauche, Serge Desbrosses, et sa suppléante Sylvie Lefèvre, sont venus à la rencontre des Autunois.  Photo J.-F. C. (CLP)

    Le candidat du Front de gauche, Serge Desbrosses, et sa suppléante Sylvie Lefèvre, sont venus à la rencontre des Autunois. Photo J.-F. C. (CLP)

     

    Mercredi soir, Serge Desbrosses, technicien territorial à la CUCM, candidat communiste du Front de gauche pour les prochaines élections législatives dans la 3 e circonscription de Saône-et-Loire et sa suppléante Sylvie Lefèvre, agent GrDF, sont venus à Autun, au quartier Saint-Blaise, rencontrer les militants du secteur pour discuter des grandes lignes du programme proposé par le Front de gauche.

    Pour cette première assemblée citoyenne dans l’Autunois, organisée sous la forme d’un café débat, le candidat a d’abord souhaité, a travers un large tour de table, connaître le ressenti et les attentes de la quinzaine de personnes présentes.

    Front de gauche : c’est l’humain d’abord

     

    Il a ensuite développé les valeurs qui sont chères au mouvement : partage des richesses et la lutte contre la précarité et l’insécurité sociale. « Il faut remettre l’humain au centre du débat ! C’est l’économie qui doit se plier aux besoins de l’humain, et non l’inverse », a-t-il prôné. Dans ses propos, le candidat a également pointé du doigt l’austérité « responsable de la récession » et la nécessaire reprise d’un contrôle public sur les banques.

    Il a conclu son intervention en développant les différents points du programme présenté par son mouvement.

    Front de gauche : c’est l’humain d’abord


     


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  • Ne soyez plus spectateur du désastre qui s’installe :

    avec le Parti Communiste Français et le Front de Gauche, prenez votre avenir en mains !

    Aux assemblées citoyennes, prenez le pouvoir !



    -    pour une Gauche qui ose s’attaquer aux vrais privilégiés
    -    pour reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers
    -    pour s’affranchir du traité de Lisbonne et construire une autre Europe
    -    pour une réelle planification écologique
    -    pour interdire les licenciements boursiers et faire reculer la précarité de l’emploi
    -    pour partager les richesses et instaurer un écart de salaires maximum de 1 à 20
    -    pour porter le SMIC à 1700 euros mensuels
    -    pour rétablir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein

    Ils prétendent que c’est irréaliste, discutons-en !
    Et vivre avec moins de 1000 euros par mois, c’est réaliste ?
    Au Front de Gauche, la règle d’or, c’est l’humain d’abord !

    Ils nous enfument avec la saga de la dette publique et la vénération du triple A
    Une partie de cette dette est injustifiée. Décryptons l’entourloupe !

    Le Front de Gauche de la 3ième circonscription et ses candidats

    Serge DESBROSSES et Sylvie LEFEVRE

    vous invitent à prendre part à l’Assemblée citoyenne d’Autun :
    Mercredi 29 février  2012  à  18 h 00
    rue du Faubourg St Blaise

    CAFE-EPICERIE
    Chez Françoise Maltaire


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