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    Les "Arcelor" d'Europe manifestent à Strasbourg pour défendre l'avenir de la sidérurgie

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    Manifestation européenne des métallos d'Arcelor à Florange en mars 2012

    Près de 2 000 salariés d'ArcelorMittal de Belgique, de France et du Luxembourg convergeaient mercredi vers le Parlement européen de Strasbourg pour défendre l'avenir de la sidérurgie en Europe. Seule l'Union européenne peut sauver la métallurgie européenne face à "Lakshmi Mittal et à ses financiers", affirment les metallos.

    "Devant le Parlement européen, on veut se montrer et on veut que les parlementaires comprennent qu'il y a un problème avec l'industrie en Europe", a précisé Jean-Luc Rader, secrétaire régional du syndicat belge FGTB Métal. La manifestation coïncide avec la publication mercredi par le géant mondial de l'acier d'une perte nette de 3,73 milliards de dollars pour 2012, du fait notamment de la mauvaise santé de ses activités en Europe et du coût des restructurations. Pour Lionel Burriello, secrétaire général de la CGT du site de Florange, l'avenir du site et des salariés "n’est plus une question nationale, elle est européenne". Pour les métallos, seule l'Union européenne peut sauver sauver la métallurgie européenne face à "Lakshmi Mittal et à ses financiers".

    Une vingtaine de cars, partis tôt le matin de Liège (est de la Belgique) avec environ 1 200 à 1 300 personnes, étaient attendus cet après-midi à Strasbourg. Ils ont rendez-vous avec des des travailleurs du site français de Florange (Moselle) et de Schifflange (Luxembourg) notamment. Des rencontres étaient prévues dans le courant de l'après-midi avec des eurodéputés et avec le président du Parlement européen, Martin Schulz. Le 29 janvier dernier, dans le bassin sidérurgique de Liège.

    La dernière annonce de restructuration du groupe date du mois de janvier, avec la fermeture de nouvelles lignes de transformation de l'acier sur le site belge de Liège où de violents affrontements avaient opposé, le 29 janvier dernier, à Namur policiers et "métallos" liégois après l'annonce de la suppression de 1 300 emplois. Annonce qui a provoqué un tollé en Belgique quelques mois seulement après la longue confrontation avec le gouvernement français à propos de Florange. Les gouvernements concernés ont décidé de porter le dossier d'ArcelorMittal devant Bruxelles. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et les ministres wallon et luxembourgeois de l'Economie Jean-Claude Marcourt et Etienne Schneider doivent rencontrer le 12 février le commissaire européen à l'Industrie Antonio Tajani et son collègue des Affaires sociales Laszlo Andor.


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