Non seulement le Gouvernement continue de privilégier la communication politique environnementale tout en opérant des coupes sombres dans les moyens et effectifs du service public de l’environnement, mais il contribue avec ce plan à entériner les renoncements répétés dans la lutte contre le changement climatique des dernières conférences internationales, qu’il s’agisse de Copenhague, de Cancun ou de Bonn.
Le but affirmé de ce plan est d’anticiper. Mais l’objectif inavoué est aussi d’accompagner durablement le glissement des politiques publiques de « lutte contre le changement climatique » vers de simples politiques « d’adaptation ».
Il révèle que la France abandonne sa volonté de parvenir à un accord contraignant en matière de limitation des émissions de gaz à effet de serre dans la préparation des futures négociations internationales avec la conférence de Durban prévue en décembre.
ANDRE CHASSAIGNE, député du Puy-de-Dôme