• André Chassaigne en Saône et Loire le 12 Mai

    En finir avec le capitalisme qui broie nos vies ...

    ... tel est le défi lancé par la grave crise du système aujourd'hui...

     

    André Chassaigne

    député du Puy-de-Dôme 

    Candidat Communiste à la représentation du Front de Gauche pour la présidentielle de 2012

     

    Théorie marxiste

    sera en Saône-et-Loirè le jeudi 12 mai

    Au cours de la journée il rencontrera les salariés d'Apéram (Mittal) à Gueugnon, et d'Areva à St Marcel/Chalon. Puis il animera un meeting-débat

    à 18h30, au Creusot

     

    salle Guynemer, 5 rue Guynemer (bât ud cgt, proche Hôpital)

      

    ... C'est sur le pillage de notre travail que s'enracine cette crise du capitalisme ; mais son ampleur et sa durée exceptionnelles ouvrent justement les possibilités, plus réalistes que jamais, de s'engager dès maintenant dans d'autres logiques économiques et sociales, dans la perspec tive d'une autre société, d'un autre monde, pour une autre vie ... 

    ... Cela passe obligatoirement par la conquête de pouvoirs décisionnels des sa lariés, des usagers, sur les gestions et les stratégies des entreprises, des banques et des services publics : il s'agit tout simplement de prendre le pouvoir là où il est, afin d'imposer une autre utilisation de l'argent et des richesses créées par le travail...  

    ... C'est avec des propositions véritablement alternatives, radicales, réalistes, et cohérentes, que l'on pourra aussi faire échec aux tentatives de l'extrême droite de faire main basse sur les attentes sociales, la faire reculer sur le terrain électoral, et sur le terrain des idées ... 

    ... C'est le défi que devra relever la Gauche en 2012 : toute la Gauche ! D'ici là, nous avons un an pour multiplier et faire monter en puissance les luttes, partout, se rassembler, peser pour de réelles transformations :

     *essor des services publics avec pouvoirs des salariés et usagers ;

      *sécurité d'emploi et de formation, sans jamais passer par la case chômage ;

      *sélectivité du crédit bancaire favorisant l'emploi, les salaires, une autre manière de produire, et pénalisant fortement les spéculations et les dividendes .....

      

    ************

    André Chassaigne, né le 2 juillet 1950 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un homme politique français, membre du Parti communiste français. 

    Il est le fils d’un ouvrier Michelin, marié à la fille d'un polisseur à domicile de la montagne thiernoise.

    Il débute sa carrière professionnelle comme professeur de lettres et d'histoire-géographie, de 1972 à 1981, à sa sortie de l'École normale primaire de Clermont-Ferrand. Puis, André Chassaigne est principal du collège de Saint-Amant-Roche-Savine (Puy-de-Dôme) de 1981 à 2002.

    En 1977, il devient adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine, puis maire depuis 1983. Il est également élu conseiller général du Puy-de-Dôme en 1979 et conseiller régional de l'Auvergne de 1998 à 2000.

    Aux élections législatives de 2002, alors que le PCF perd quatorze sièges de députés, il a été le seul à en conquérir dans une nouvelle circonscription, élu au second tour avec 20 944 voix, soit 51,34 % des suffrages exprimés. Il quitte alors son mandat de conseiller général, lors des élections cantonales de 2004.

    Lors de la campagne référendaire sur le projet de Constitution européenne en 2005, il se prononce pour le Non et tient une réunion commune de réflexion à Clermont-Ferrand avec notamment Jean-Luc Mélenchon (PS) et Olivier Besancenot (LCR).

    Le 14 octobre 2006, il est élu président de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR), en remplacement de Bernard Birsinger, décédé.

    En 2007, il est réélu député du Puy-de-Dôme, en nette progression par rapport à 2002 puisqu'il remporte 27 819 voix, soit 65,90 % des suffrages exprimés, avec une participation sensiblement identique à celle de 2002 (65,32 % de votants au lieu de 65,21 %).

    En avril 2008, il dépose un amendement (dit « amendement 252 ») au projet de loi sur les OGM, permettant de restreindre la culture d'OGM dans de nombreuses zones, comme les régions de culture d'AOC. Cet amendement est adopté par surprise, provoquant une crise au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire.

    Tête de liste du Front de gauche en Auvergne pour les élections régionales de 2010, il remporte, avec 14,2 % des suffrages exprimés, le meilleur résultat de sa formation toutes régions confondues. Pour le second tour des élections régionales, le 21 mars, sa liste fusionne avec celles de René Souchon (PS-PRG-MRC) et de Christian Bouchardy (Europe Écologie). Il figure lui-même en troisième place parmi les 22 candidats pour le Puy-de-Dôme.

    Il démissionne alors de son mandat de maire de Saint-Amant-Roche-Savine, son fils François Chassaigne lui succédant, et de la présidence de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR), remplacé par Dominique Adenot.

    Le 10 septembre 2010, il annonce qu'il est candidat aux élections primaires du Front de gauche (PCF, Parti de gauche et Gauche unitaire) pour l'élection présidentielle de 2012.

    André Chassaigne : Mais si, il reste un communiste !

    Les dirigeants du PC s’apprêtent à décider qui portera les couleurs du Front de gauche en 2012. Le député communiste André Chassaigne aurait tant voulu être celui-là.

     
    André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme
    André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme SIPA

    C’est l’histoire d’un inconnu, invité en octobre dernier sur le plateau de Laurent Ruquier (On n’est pas couchés, sur France 2), qui ne se démonte pas et lance soudain au chroniqueur droitier Eric Zemmour : « Vous êtes atteint de crampes mentales. »

    Cet inconnu, c’est André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme, une moustache généreuse et bien taillée, un accent légèrement chantant. Pendant trente-trois ans, ce parlementaire a été maire de Saint-Amant-Roche-Savine, une petite commune auvergnate de 500 habitants coincée entre le col des Fourches et celui de Toutée. Aujourd’hui, il rêverait de représenter son parti à la présidentielle de 2012, mais il ne se fait plus guère d’illusions : les « camarades », ce week-end, vont lui préférer le si médiatique Jean-Luc Mélenchon, issu du trotskisme et du PS.

    Traumatisés par le score catastrophique de Marie-George Buffet en 2007 (1,93 % des suffrages exprimés), les communistes ont, il est vrai, passé alliance depuis 2009 avec Mélenchon et ses amis. A l’enseigne du Front de gauche. Une alliance électorale pas toujours facile à vivre car, souvent, Mélenchon n’en fait qu’à sa tête mais, avec ça, le parti peut espérer faire bonne figure en 2012 et, dans la foulée, conserver un groupe autonome à l’Assemblée nationale.

    Un faux air de Peppone

    Jusqu’au bout, Chassaigne va se battre mais, si on ne le choisit pas, il jouera le jeu car il n’a jamais mis en cause l’utilité du Front de gauche. Il sera alors temps pour lui, tout en surveillant Mélenchon du coin de l’œil, de reprendre sa vie de parlementaire « à l’ancienne ». Ce communiste attachant remettra son costume de Peppone – le maire qui affronte Don Camillo, dans la série incarnée par Fernandel.

    Chassaigne, d’ailleurs, n’est pas loin de l’admettre : au fond, cette compétition nationale était jouée d’avance. La direction du PC, même s’il a voulu pendant un temps croire le contraire, préférait le joker Mélenchon et ce rôle n’était pas taillé pour lui. « J’ai bien conscience de n’être ni assez connu, ni assez formaté », avance celui qui rechigne à « tomber dans le jeu des petites phrases et des formules ». Pour faire comprendre sa différence avec Mélenchon, Chassaigne insiste : lui ne bâtit pas son assise sur du « slogan » et de « la provocation ». « Cela n’a aucun sens de proclamer : “Je suis le peuple…” », s’écrie-t-il. La politique, selon « Dédé » (le surnom que tout le monde lui donne), « ça ne se fait pas par gros paquets ». Chassaigne revendique « la contrebande politique » : « Distiller les messages les uns après les autres… »

    L’élu du Puy-de-Dôme a fait le tour des « fédés » départementales communistes : 40 en cinq mois. « Je ne suis jamais allé dans une réunion publique en passeur de programme. Je suis allé faire libérer la parole », raconte celui qui, dans sa circonscription, n’aime rien tant que renégocier des plans sociaux avec des administrateurs judiciaires. « Dédé le rouge », comme l’a appelé récemment L’Express, est d’abord un petit-fils de « peillarot ». Un métier disparu qui consistait à faire le tour des fermes pour collecter les peaux de lapin. Les peillarots servaient aussi d’épouvantails aux enfants indisciplinés, que l’on menaçait de livrer à ces chiffonniers en cas de mauvaise conduite. Son père était rectifieur chez Michelin : il a élevé sa famille dans les baraquements ouvriers du manufacturier de Clermont-Ferrand.

    Le coup de fil de Didier Wampas

    André, lui, sera député de la République, après avoir exercé comme principal de collège. Au pays de Giscard devenu celui de Brice Hortefeux, il devient conseiller général dès 1979, à 29 ans. Quand il se présente en 2002 à la députation, Hortefeux téléphone en souriant aux agriculteurs : « On est quand même pas en Corée du Nord ! » Depuis, les deux hommes ont appris à se connaître et se respectent. Aux législatives de 2007, Chassaigne est réélu avec 66 % des suffrages exprimés au deuxième tour. Réputé bon en meeting, habitué des coups de gueule à l’adresse du gouvernement le mardi à l’Assemblée, André Chassaigne a voulu voir plus loin : et pourquoi pas une candidature à la présidentielle ?

    Aujourd’hui, il « ne regrette rien », concède aimer « faire des médias nationaux », se flatte d’être passé « deux fois chez Ardisson », mais constate, lucide et un peu désolé : « En cinq mois, je n’ai pas fait une seule grande émission politique. » Ce week-end, la direction du parti dans lequel il milite depuis quarante ans adoubera Mélenchon. Chassaigne veillera, avec quelques autres députés communistes, à ce que l’intéressé joue  – un minimum – « collectif ». Et, pour son ego, « Dédé le rouge » pourra toujours se souvenir de ce coup de fil du rocker Didier Wampas. Ils avaient fait connaissance lors du festival annuel organisé par Chassaigne à Saint-Amand-Roche-Savine. Une commune rebaptisée chaque été : « Saint-Amand-Rock-Ça-Vibre ». Wampas l’avait appelé un soir en plein concert, faisant scander au public des « Dédé président » pour son ami du Puy-de-Dôme.

    Par Tugdual Denis

     


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