• Depuis plusieurs jours déjà, un mouvement spontané de chômeurs et de précaires s’est rassemblé autour de la Puerta del Sol. Depuis le 14 mai, la foule afflue dans ce haut lieu de l’Espagne moderne. À la suite de manifestations organisées au niveau national pour dénoncer la précarité, un noyau dur de jeunes s’est lancé à Madrid dans une sorte de "printemps espagnol". Plus de 15.000 personnes, selon El País, sont concentrées autour de cet endroit symbolique de la capitale espagnole.

    Théorie marxiste

    Site Internet : http://madrid.tomalaplaza.net/

    Page FaceBook : http://www.facebook.com/democraciarealya?sk=notes

    Théorie marxiste

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    Bellaciao http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117240

    Le printemps espagnol serait-il en cours ?

    Théorie marxiste

    Alors que les Espagnols subissent durement la crise depuis 2007, des manifestations ont lieu dans tout le pays. Taux de chômage à 20%, surendettement qui poussent des familles à la rue, profits gigantesques des banques et impossibilité de sortir de l’alternance gauche-droite, tout ceci suscite un ras-le-bol général dans la société. La plaza del sol à Madrid est occupée par des milliers de manifestants, malgré les interdictions. Les médias francophones en parlent dans quelques brèves vite oubliées entre l’affaire DSK ou le bébé de Carla Bruni. Ici Investig’Action reproduit le manifeste de « Democracia Real Ya ! » (La vraie démocratie maintenant). Dimanche, se joueront des élections auxquelles beaucoup d’Espagnols ne croient plus.

    Manifeste de « Democracia Real Ya ! »

    Nous sommes des per­son­nes cou­ran­tes et ordi­nai­res. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent tous les matins pour étudier, pour tra­vailler ou pour cher­cher un boulot, des gens qui ont famille et amis. Des gens qui tra­vaillent dur tous les jours pour vivre et donner un futur meill­leur à celles et ceux qui les entou­rent.

    Parmi nous, cer­tain-e-s se consi­dè­rent plus pro­gres­sis­tes, d’autres plus conser­va­teurs. Quelques un-e-s croyants, d’autres pas du tout. Quelques unEs ont des idéo­lo­gies très défi­nies, d’autres se consi­dè­rent apo­li­ti­ques. Mais nous sommes tous très préoc­cupé-e-s et indi­gnés par la situa­tion poli­ti­que, économique et social autour de nous. Par la cor­rup­tion des poli­ti­ciens, entre­pre­neurs, ban­quiers,... Par le manque de défense des hommes et femmes de la rue.

    Cette situa­tion nous fait du mal quo­ti­dien­ne­ment ; mais, tous ensem­ble, nous pou­vons la ren­ver­ser. Le moment est venu de nous mettre au tra­vail, le moment de bâtir entre tous une societé meilleure. Dans ce but, nous sou­te­nons fer­me­ment les affir­ma­tions sui­van­tes :

    • L’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès a la culture, la développement écologique durable, le bien-être et le bonheur des personnes doivent être les priorités de chaque société avancée.

    • des droits basiques doivent être garantis au sein de ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation, au libre développement personnel et le droit à la consommation des biens nécessaires pour une vie saine et heurese.

    • Le fonctionnement actuel de notre système politique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et il devient un obstacle pour le progrès de l’humanité.

    • La démocratie part du peuple, par conséquent le gouvernement doit appartenir au peuple. Cependant, dans ce pays la plupart de la classe politique ne nous écoute même pas. Ses fonctions devraient être de porter nos voix aux institutions, en facilitant la participation politique des citoyens grâce à des voies directes de démocratie et aussi, procurant le plus de bienfait possible à la majorité de la société, et pas celle de s’enrichir et de prospérer à nos dépens, en suivant les ordres des pouvoirs économique et en s’accrochant au pouvoir grâce à une dictature partitocratique menée par les sigles inamovibles du PPSOE [1].

    • La soif de pouvoir et son accumulation entre les mains de quelques-uns crée inégalités, crispations et injustices, ce qui mène à la violence, que nous refusons. Le modèle économique en vigueur, obsolète et antinaturel, coince le système social dans une spirale, qui se consomme par elle-même, enrichissant une minorité et le reste tombant dans la pauvreté. Jusqu’au malaise.

    • La volonté et le but du système est l’accumulation d’argent, tout en la plaçant au-dessus de l’efficience et le bien-être de la société ; gaspillant nos ressources, détruisant la planète, générant du chômage et des consommateurs malheureux.

    • Nous, citoyens, faisons parti de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir cette minorité qui ne connait même pas nos besoins. Nous sommes anonymes, mais, sans nous, rien de cela n’existerait, car nous faisons bouger le monde.

    • Si, en tant que société nous apprenons à ne pas confier notre avenir à une abstraite rentabilité économique qui ne tourne jamais à notre avantage, nous pourrons effacer les abus et les manques que nous endurons tous. Nous avons besoin d’une révolution éthique. On a placé l’argent au-dessus de l’Etre Humain, alors qu’il faut le mettre à notre service. Nous sommes des personnes, pas des produits du marché. Je ne suis pas que ce que j’achète, pourquoi je l’achète ou à qui je l’achète.

    A la vue de cela, je suis indi­gné/eJe crois que je peux le chan­ger.Je crois que je peux aider.Je sais que, tous ensem­ble, on le peut.Sors avec nous. C’est ton droit.

    http://www.michelcollon.info/Le-printemps-espagnol-serait-il-en.html


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  • VIVE LA REVOLUTION DE LA JEUNESSE ESPAGNOLE ! 42 VILLES SONT ACTUELLEMENT TOUCHEES PAR LE MOUVEMENT

    Que se passe t-il en Espagne ? Un révolution en Europe ? Quelques informations du journal madrilène LaRepublica.es (trad Nico Maury)

     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
    "Nous voulons que les aspirations démocratiques d'une grande partie de la société aboutissent rapidement." annonce la premier ministre social-démocrate Jose Luis Rodriguez Zapatero (PSOE). Mais pas cette semaine, puisque la jeunesse d'Espagne, inspirée par la révolution égyptienne et par le mouvement de la place Tahrir au Caire, occupe les centres des grandes villes.

    Le ras-le bol après trois ans de crise est bien réel. Et c'est en ligne, comme lors des révolutions tunisienne et égyptienne, que les jeunes Espagnols ont commencé à se rassembler. Le mouvement du « 15 M » (parce qu'il a démarré le 15 mai) prend le pays de court alors que se tiennent le 22 mai les élections municipales et régionales.

    Déjà 42 villes sont touchés par le mouvement, à Madrid, là d'où est parti le mouvement tous les soirs, depuis le 15 mai, ils sont plus de 2000 à camper . Et tous dénonce le chômage qui touche la jeunesse, plus de 44,6% des moins de 25 ans n'ont pas de travail. Ils luttent pour du travail, pour un niveau de vie plus juste et pour un nouveau système démocratique.
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
    Depuis le 15 mai la Puerta del Sol (centre de Madrid) et d'autres lieux de l'administration centrale madrilène sont occupés. A réalité montre que les raisons de se révolter sont nombreuses, beaucoup parlent d'un mai 68 à la française et tous constatent que les grands partis PSOE (social démocrate au pouvoir) et PP (droite-opposition) sont déconnectés de ce mouvement et ne savent pas comment récupérer le mouvement.

    Le PSOE est discrédité auprès de ces manifestants, ils lui reprochent d'avoir injecté des milliards d'euros pour les banques et d'avoir réduits les droits sociaux et les droits des travailleurs.

    Les espagnols aujourd’hui crient « nous avons le droit de nous indigner« , « Vous prenez l’argent, nous prenons la rue » ou encore « Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir« . Et les appels aux rassemblements dans les grandes villes du pays sont partis de réseaux sociaux comme Facebook.

    Ce mouvement, non contrôlé par les gros partis politiques, revendique :

    -L'Élimination des privilèges de la classe politique.
    -La lutte contre le chômage : partage du travail, réduction du temps de travail
    -Droit au logement
    -Droit au Transports
    -Droit à la santé
    -Droit à l'éducation et a des services publics de qualité
    -Contrôle des banques
    -Augmentation des impôts sur les grandes fortunes, et taxation des transactions financières internationales
    -La démocratie participative
    -Réduction des dépenses militaires

    Pourtant le gouvernement social-démocrate a décidé d'expulser les manifestants. « PSOE et PP c'est de la merde », « vous n'êtes rien sans nous », « on reviendra demain » tel sont les mots d'ordres lancés contre le pouvoir et son opposition.
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Nicolas Maury

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  •  Le mouvement inédit qui réunit depuis dimanche des milliers de personnes en Espagne pour dire « non » à l'austérité, cherche à s'étendre avec la convocation de rassemblements à travers le monde.

    Buenos Aires, Bruxelles, Paris, Mexico, Berlin,  Bogota, Vienne : des concentrations sont prévues de jeudi à dimanche,  sur des places emblématiques ou devant les ambassades d'Espagne, a  indiqué le mouvement "Democracia real, Ya!" (Une vraie démocratie,  maintenant!) sur son site internet (en espagnol). D'autres rassemblements sont aussi prévus à Birmingham, Bristol, Edimbourg en Grande-Bretagne et Padoue ou Turin en Italie. A Paris, qui accueille de nombreux étudiants espagnols, le rassemblement est prévu à 18 heures devant l'ambassade d'Espagne.

    "Vous prenez l'argent, nous prenons la rue", "Si vous ne nous laissez  pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir", proclamaient des  banderoles dépliées à la Puerta del Sol, lieu de rassemblement  emblématique au coeur de Madrid. Depuis de début de la semaine, aux cris de "nous avons le droit de nous indigner" des milliers de manifestants, répondant à des  appels lancés sur les réseaux sociaux, envahissent les rues des villes d'Espagne dans l'espoir de faire  entendre leur voix avant les élections locales de dimanche. Des centaines, parfois des milliers de jeunes, se  relaient jour et nuit sur l'emblématique place Puerta del  Sol à Madrid, où un véritable bivouac a été organisé. "Nous avons l'intention de rester ici jusqu'aux élections" de dimanche, a  expliqué Juan Rubio, un porte-parole de ce mouvement hétéroclite,  rassemblant beaucoup de jeunes, mais aussi des citoyens de toutes  origines, chômeurs, fonctionnaires ou retraités, qui réclament "une  vraie démocratie, maintenant". "C'est un mouvement en construction, nous sommes encore en train de  rassembler nos idées, d'organiser des assemblées pour un changement  social", a-t-il ajouté.

    Mais dans un pays peu habitué aux manifestations de  masse, tous expriment lassitude et frustration face aux retombées de la  crise et au chômage, qui a continué à grimper au premier trimestre avec  un taux record de 21,19%. En février, 44,6% des moins de 25 ans étaient sans emploi.

    Demain, dans l'Humanité, notre analyse sur les enjeux des élections municipales et régionales du dimanche 22 mai.

     

     

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  • Théorie marxisteLe mouvement du 15 mai en Espagne continue par l’occupation permanente de l’espace public

     Violentes répressions policières à Madrid, silence de plomb dans les médias

    Violentes répressions policière à Madrid lors de la manifestation contre les plans d’austérité le 15 mai. Ces manifestations organisées par juventud sin futuro, (jeunesse sans futur) entre autre, un collectif de précaires et d’étudiants espagnols ne trouvent aucun écho dans la presse française. 

    Un entrefilet, très succinct, qui ne décrit rien d’autre que des heurts entre police et manifestants. 

    La répression s’intensifie en Espagne, en France et partout en Europe, contre une jeunesse et une population qu’on abandonne sous des prétextes fallacieux d’économie budgétaires. 

    Et celà pendant la célébration de l’année internationale de la jeunesse, quel cynisme. En France le mouvement Uncut démarre , quelques actions menés dans l’Ouest , nettoyage de banques. 

    En Angleterre le mouvement UKuncut, déjà bien implanté partout dans le pays a été assimilé à un mouvement terroriste dans le businessghana. 

    Anti-government groups have also gained strength in Britain, where a North London group called UK Uncut has advocated for civil disobedience to protest government spending cuts. 

    Les citoyens dès qu’il lèvent le poing et refusent la mise à sac totale, le vol organisé de notre société par le système néolibéral est aussitôt assimilés à un terroriste sig!! 

    En réalité, brimer et sommer de se taire à coup de tonfa, de bombes lacrymo tout les moyens sont bon pour réprimer ces révoltes populaires pour complaire à un système libéral malade. Le capitalisme est malade qu’il crève. La révolte gronde en Europe. 

    Mais ils semblent oublier que l’on se construit que sur ce que l’on nous lègue : des « dettes », des dêchets nucléaires, une précarisation grandissante, voilà l’héritage du capitalisme à sa descendance. 

    C’est le massacre organisé et programmé de toute une population, pour préserver les dividendes de quelques actionnaires . 

    L’idéologie libérale est criminelle par essence tenter de la sauver ou de le moraliser reviendrait à apprivoiser un requin. Partout en Europe et dans le monde on nous chante le même air. 

    Pour eux le fric et la bonbance, pour nous restriction et privation. Les assistés ne sont pas à chercher dans le rangs des miséreux et des immigrés mais chez les actionnaires qui sans rien foutre ramassent des centaines de milliers d’euros de traites mensuelles. 

    Et depuis 30 ans la situation n’a cessé d’évoluer en faveur de ces parasites. 

    En France, en Angleterre, en Espagne, dans le monde arabe et partout ailleurs solidarité avec les insurgés 

     

    http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/2011/05/18/mobilisation-du-15-mai-en-espagne-contre-le-plan-dausterite-violente-repression-policiere-a-madrid-vague-darrestations-massive-de-manifestant-e-s/

     

    Cinq mois après le mouvement tunisien, au tour de l’Espagne? 

    Cette information ne semble pas avoir passé les Pyrénées. Alors que la folie médiatique semble s’emparer d’un certain directeur du FMI, la crise perdure en Europe. Et c’est en Espagne hier, que la contestation pourrait avoir pris une tournure inédite. 

    Ce dimanche a été marqué par un mouvement sorti de nul part. Des dizaines de milliers de jeunes, dans une cinquantaine de ville espagnoles, ont manifesté durant l’après-midi. A l’appel de deux collectifs – Democracia real ya http://www.facebook.com/democraciarealya  

    et Juventud sin futuro http://www.facebook.com/juventudsinfuturo –

    Ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui se sont retrouvées, suite à un appel lancé via les réseaux sociaux, et particulièrement Facebook 

    A Madrid, les manifestants se sont retrouvés sur la place de Cibeles, et ont parcouru la rue d’Alcala jusqu’à atteindre le point central de la capitale espagnole, la Puerta del Sol. Une centaine de personnes a décidé de camper sur place, et de rester ainsi de manière continue jusqu’au 22 mai, date des prochaines élections. 

    Les revendications portées par les cortèges ont largement tourné autour des problèmes de précarité, de chômage et de manque de perspectives personnelles et professionnelles. Au centre des mécontentements, la gestion de la crise, dont les contestataires jettent la faute aux hommes politiques et aux banquiers. 

    « Sin casa, sin curro, sin pensiòn, sin miedo » littéralement « sans toit, sans boulot, sans allocation, sans peur » pouvait-on lire dans le texte d’appel. Internet a emboité le pas à ce nouveau type de contestation. Sur le site twitter, des hashtag se sont créés pour suivre le déroulé des événements (#15m #15mayo #spanishrevolution), ainsi que l’occupation de la Puerta del Sol jour et nuit (#acampadasol). 

    Est-on en train de connaître une nouvelle ère dans la contestation de la jeunesse? A l’image des printemps du monde arabe, largement poussés par toute une classe d’âge et son utilisation du web, l’histoire récente nous apprend qu’il suffit d’une étincelle, dans certaines circonstances, pour embraser un système entier, et le faire vaciller. 

    http://evry91.mondoblog.org/2011/05/16/cinq-mois-apres-le-mouvement-tunisien-au-tour-de-lespagne/

     

    Le mouvement du 15 mai en Espagne continue par l’occupation permanente de l’espace public,places rues etc : 

    Le dimanche 15 mai, à 18 heures, tous les citoyens sont appelés à manifester de manière pacifique et simultanée au niveau national, sous le slogan « Une démocratie pour de vrai, maintenant ! Nous ne sommes pas des marchandises à la merci de l’état et des banquiers ! », pour dénoncer la gestion économique irresponsable du pays par les pouvoirs politiques et économiques, et afin d’exiger qu’ils assument leurs responsabilités. 

    Dépourvu de signe politique ou syndical, cet appel a été promu par les chômeurs, les désespérés, les autonomes, les travailleurs, les femmes au foyer, les étudiants et les retraités, tous unis contre les abus que la classe politique se permet et qui font obstacle à l’amélioration de la situation de crise. Tous ces citoyens tenteront de démontrer leurs responsabilités civiques en laissant de côté leurs divergences idéologiques et culturelles. 

    Nombreux sont les motifs qui amènent les citoyens à exiger un tournant radical dans la gestion politique et financière de l’Etat espagnol : le chômage, la corruption, le niveau élevé de paupérisation de la société qui oblige des familles à vivre dans le dénuement, la perte des droits sociaux, la précarité de l’emploi et l’inquiétude au sujet de l’avenir de nos enfants ne sont qu’une partie du problème ! 

    Pour le moment, 34 villes espagnoles ont adhéré à cette convocation, parmi elles les 8 plus grosses villes d’Andalousie : Almería, Cádiz, Córdoba, Granada, Huelva, Jaén, Málaga y Sevilla. A Séville, nous ne manquons pas de motivation pour nous indigner et adhérer à la « Democracia Real Ya ». La manifestation commencera Plaza de Espana à 18 heures, pour finir Plaza Nueva par la lecture du manifeste. 

    Les personnes qui participeront à ce mouvement exigent la réorientation des politiques publiques pour qu’elles se préoccupent dorénavant de l’intérêt général. Les manifestants exigent des changements de la Loi Electorale pour qu’il existe une véritable participation des citoyens vis-à-vis des décisions publiques. Ils exigent aussi la fin des privilèges de la classe politique. Ils exigent des moyens drastiques contre la fraude fiscale et la fuite des grandes fortunes vers les paradis fiscaux. 

    Ils exigent la fin des hausses discriminatoires des impôts et de la privatisation du secteur public. Ils exigent, en définitive, « Une démocratie pour de vrai, maintenant ! » 

    Web :http://democraciarealya.es/


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  • Espagne : des milliers de sans abris après le séisme de magnitude 5,1

    Séisme en Espagne : des milliers de sans-abris 

    En pleine rue, dans des hangars ou des parcs, des milliers d'habitants de  Lorca, dans le sud-est de l'Espagne, passaient jeudi leur première  journée hors de chez eux pendant que  s'organisait l'aide d'urgence.

    Huit personnes ont été tuées et 130 blessées, selon les autorités régionales  et les services d'urgence.

    Environ 15.000 personnes, selon la Croix-Rouge, ont été chassées de leurs  maisons par le séisme de magnitude 5,1 qui a surpris mercredi en fin  d'après-midi cette ville de 92.700 habitants, où de nombreux édifices anciens se  sont effondrés.

    De nombreuses personnes ont passées la nuit dehors à même le sol, dans des couvertures.

    Par crainte de répliques, de nombreux habitants n'ont pas osé rentrer dans  leurs maisons aux murs lézardés et ont passé la nuit à la belle étoile,  enveloppés dans des couvertures, ou dans des hébergements d'urgence. "Personne n'attendait un tremblement de terre aussi fort ici", confiait  Francisco Hernandez, un chômeur de 47 ans, assis dans un parking. "Maintenant  nous avons peur que cela recommence".

    "Le nombre de sans-abri est très difficile à évaluer. Presque personne n'a  dormi chez lui. Beaucoup d'habitants ont passé la nuit dans leur voiture, sur  les places, dans les parcs publics", a expliqué le maire de Lorca, Francisco  Jodar, à la télévision.

    Jeudi matin, la Croix-Rouge avait distribué 7.720 couvertures, de la  nourriture, de l'eau et 800 lits pliants pour un hangar tranformé en centre  d'hébergement, a indiqué une porte-parole, Carla Vera. Elle a aussi mobilisé 24  ambulances et installé trois hôpitaux de campagne.

    Le bilan ne devrait pas s'alourdir, aucun disparu n'ayant été signalé, et les  secouristes travaillaient jeudi à déblayer les décombres qui obstruaient les  rues. Des experts devaient ensuite évaluer les dégâts, et coller des étiquettes  rouge ou vertes sur les portes des maisons, selon qu'elles présentent ou non un  danger, a indiqué le maire.

    Dans le centre historique, le tremblement de terre, le plus meurtrier en Espagne depuis 1969, a précipité au sol des façades anciennes, des corniches, et même le clocher de l'église San Diego. L'épicentre a été localisé près de Lorca, une ville à environ 70 kilomètres  au sud-ouest de Murcie, sur une faille importante, la faille Alhama de Murcia, et dans une des régions de la péninsule ibérique où le risque sismique est le plus élevé.

     

     

    Zone à risque

    Le 28 février, le président du collège des géologues espagnols, Luis Suarez,  avait même prévenu dans une interview à l'agence Europa Press que l'Espagne vivait une activité sismique  "particulièrement intense". Un tremblement de terre destructeur pourrait survenir "prochainement, dans un  avenir pas très éloigné", avait averti ce géologue. A Lorca, certains savaient qu'ils vivaient dans une zone à risque, mais sans  trop y croire. "Nous savons que nous habitons près d'une faille mais nous n'avions jamais  pensé que cela nous arriverait", confiait Pepe Tomas, 56 ans, infirmier qui a  toujours vécu dans cette ville. "Nous n'avons pas compris ce qui se passait quand la terre a tremblé. Nous  n'aurions jamais imaginé cela ici", racontait Julian Garcia, 48 ans, qui a passé  la nuit dehors par crainte des répliques.

    Unité militaire d'urgence

    Une unité militaire d'intervention de 225 hommes a été dépêchée sur place,  ainsi que que 400 secouristes. 400 personnes ont été évacuées de deux hôpitaux à  bord de 350 ambulances, selon le gouvernement régional.

    Campagne électorale suspendue

    Le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero était attendu sur place  et les deux camps rivaux, socialistes et conservateurs, ont suspendu  exceptionnellement la campagne pour élections régionales du 22 mai, en signe de respect pour les victimes du séisme.

    Violent séisme en 1969

    Jadis située à la frontière entre le royaume de Castille et le royaume maure  de Grenade, la ville de Lorca a été bâtie au pied d'un château et recèle de  nombreux trésors architecturaux, notamment des remparts médiévaux. De nombreux  touristes, espagnols et étrangers, s'y pressent au moment des traditionnelles  fêtes de Pâques.

    Les séismes causant de gros dégâts et des victimes sont rares en Espagne, même si le sud du pays est  parcouru par des lignes de faille. L'institut géologique américain avait fait  état d'un mort dans un tremblement de terre survenu en 1997.

    En 1969, une secousse de magnitude 7,8 avait ébranlé Huelva, ville du sud de la  péninsule ibérique, faisant 19 morts, selon l'Institut géographique national  espagnol.

    En avril 1956 un séisme avait tué 11 personnes et fait  plus de 70 blessés dans plusieurs villages de la région de Grenade, en  Andalousie.

     

     

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