Sont mis sur la table: réforme du droit des licenciements économiques pour davantage sécuriser les procédures; élaboration d'une "flexisécurité" à la française pour parer aux licenciements économiques; encadrement des CDD via une tarification modulable à l'assurance chômage selon le type de contrat utilisé par une entreprise. Les partenaires sociaux ont jusqu'à la fin mars pour rendre leur copie.
Cliquer ici pour lire l'article de la Tribune à ce sujet.
La CGT chômeurs rebelles peut d'ores et déjà vous donner le résultat de cette "négociation" :
Les travailleurs devront continuer à se soumettre aux patrons,
sous des contrats toujours plus précaires,
avec toujours moins de protection sociale,
car leur rôle dans la société est de garantir
les marges, les plus-values, les dividendes
et les bonuses
des actionnaires et des banquiers.
Pourquoi pouvons-nous donner avec autant de précision le résultat d'une négociation qui a à peine démarré ?
Parceque si nous, les réels créateurs de richesses dans ce pays, les travailleurs en CDI, en CDD, en interim, en temps partiel subi, nous ne participons pas directement, par la mobilisation collective, à l'établissement d'un rapport de force face aux patrons, nous n'obtiendrons rien des patrons.
Nous n'avons rien à attendre de ce simulacre de négociation, car tout est plié : Le MEDEF n'a qu'un objectif : Nous tondre la laine sur le dos. Et ces bandits ne connaissent que le rapport de force pour lâcher des droits aux salariés.
Alors, stop ou encore ?