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    Rouge Midi 13

     


    Une autre façon d’écrire que le capitalisme international se développe en cassant les nations et tous les étages du pouvoir populaire.


     

    Mais au fond, dites-moi : cette mondialisation, vous ne lui trouvez pas un petit air de déjà vécu, dans l’Histoire de l’humanité ?

     

    Nous sommes maintenant au seuil d’un nouveau système féodal : à l’heure actuelle, les dirigeants des grandes entreprises sont tout aussi puissants que l’étaient les ducs et les marquis de naguère, qui n’avaient que faire des décisions du Roi, dont ils finissaient par oublier l’existence. La féodalité était un système fondé non sur la citoyenneté nationale, mais sur des loyautés et des relations entre individus ; le pouvoir n’y appartenait pas à l’Etat, mais à ceux qui possédaient des biens et des terres, et toute allégeance va toujours à celui qui détient le pouvoir.

     

    Les multinationales bâtissent des filiales en différents endroits de la planète ; ces filiales, ainsi que les entreprises qu’elles achètent, ou celles avec lesquelles elles fusionnent, ne sont inféodées ni à leurs pays, ni au pays où la multinationale a son siège, mais à la multinationale elle-même.

     

    Cette multinationale récompense la loyauté et punit la félonie. Quand il le faut, elle peut protéger ses vassaux les plus importants contre les lois de l’Etat, tout comme, dans le temps, les barons protégeaient leurs grands feudataires contre les commandements de l’Eglise catholique. Les travailleurs sont attachés à la multinationale par la participation aux bénéfices, son système de retraites, et la mutuelle et l’assurance-santé qu’elle leur offre ; l’exemple japonais montre bien que la loyauté des salariés va en priorité à leur employeur plutôt qu’à leur citoyenneté ou à leur syndicat.

     

    Les gouvernements nationaux ne disparaissent pas formellement, pas plus que les familles royales britannique, hollandaise ou suédoise n’ont disparu, mais ils deviennent des objets d’apparat de plus en plus insignifiants : on verra de plus en plus des acteurs jouer les rôles d’hommes politiques et de chefs d’Etat, alors que les vraies décisions seront prises ailleurs.

     

    Les multinationales sont dans la situation du pilleur de banques du temps du Far-West : il lui suffisait de galoper tout droit et très vite pour être tranquille, parce que le shérif et sa troupe ne pouvaient pas franchir les frontières de sa zone de juridiction ; elles font la guerre, elles prélèvent les impôts sous forme d’intérêts, elles protègent leurs travailleurs-citoyens à l’intérieur de leurs zones de propriété, et elles distribuent le pouvoir comme bon leur semble.

    Voici revenu le temps de la féodalité.

     

    Par Elie Arié blogueur associé de Marianne 2 le 26/12/ 2011

    Transmis par Linsay

    http://www.rougemidi.org


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  • La création et le contrôle de la banque centrale européenne

     

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    Ce document est certainement connu de plusieurs d’entre vous, mais il sera de fait certainement utile à plusieurs visiteurs pour mieux comprendre à la fois le pourquoi la crise évolue aujourd’hui dans le sens d’un chaos de la société occidentale, de la préparation des esprits, par Hollywood, d’une grave crise financière, économique et sociale pour 2012, et de la fin du bail de la Réserve fédérale le 21 décembre 2012.


     

    « En 1913 un groupe de banquiers internationaux se réunit d’urgence sur l’île de Jekyll (Géorgie, Etats-Unis). Pour cette réunion secrète, tous les habitants de l’île avaient été évacués. Des gardes empêchèrent les non invités pour le temps que dura la Conférence. Par la suite on apprit que, à cette occasion, le « Gouvernement Invisible » du monde occidental avait décidé l’institution du Federal Reserve Bank (l’actuelle Banque centrale américaine) qui devait enlever au gouvernement américain et au Congrès leur pouvoir sur l’émission de la monnaie et du crédit ; en cette même occasion, l’orientation de la guerre déjà décidée (1914-1918) avait été aussi arrêtée ». (Unité National de Montréal – Juin Juillet 1957)

     

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    Parmi les objectifs de cette guerre figurait, bien évidemment, la destruction de l’Autriche-Hongrie, puissance catholique, l’élimination de la dynastie des Hohenzollern, mais aussi la création de nouveaux Etats en Europe centrale, ainsi que la révolution russe.


     

    Des centaines de millions d’hommes allaient payer un lourd tribu humain et financier à la suite de cette réunion. Et ce n’est pas fini puisqu’après avoir contraint les nations à s’engager dans deux guerres mondiales pour accaparer le Pouvoir mondial, les descendants de ces personnages, complotent aujourd’hui le chaos qui doit maintenant être généré « à partir » de l’attentat du 11 septembre 2001, comme nous l’analysions dans l’ouvrage Attentats du 11 septembre 2001 – A qui profite le crime ? Mais, pour le moment, revenons à ce qui s’est passé et voyons la portée de cette réunion sur les événements du XXème siècle. Et pour cela, nous citerons Edward Griffin, auteur d’un livre très intéressant La créature de l’île de Jekyll.


     

    « Le titre du livre, La créature de l’île Jekyll, en dit long sur le contenu de ma présentation. L’île Jekyll existe vraiment. Elle se situe au large de la côte de la Géorgie. Le système de la Réserve fédérale fut conçu sur cette île, en 1910, lors d’une réunion ultrasecrète. Lorsqu’on opère en secret, on cache habituellement quelque chose. Tout ce dont je vous entretiendrai fut mis par écrit. En 1910, un petit groupe de millionnaires de New-York, dont J.P. Morgan, William Rockefeller et leurs associés, possédait l’île Jekyll en totalité. Leurs familles venaient y passer les mois d’hiver. L’île servait de lieu de vacances et on l’appelait le Club de l’île Jekyll. Depuis, l’Etat de la Géorgie a acheté l’île. On y trouve un pavillon où se trouve une pièce spéciale. Sur la plaque de laiton fixée à la porte de cette salle, on peut lire : « le système de la Réserve fédérale fut créé dans cette pièce ». On peut accéder à ces informations dans les bibliothèques.


     

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    En novembre 1910, le sénateur Nelson Aldrich envoya son train privé à une station de chemin de fer du New-Jersey, tard le soir. Le train était prêt à le recevoir ainsi que six autres hommes qui venaient à la condition ultime de n’en souffler mot à personne. […] Le train privé voyagea pendant deux nuits et une journée, parcourant mille milles, jusqu’à une voie d’évitement située à Brunswick, Géorgie.


     

    A partir de là, nos voyageurs prirent un traversier jusqu’à l’île Jekyll. Pendant neuf jours, ils restèrent autour de la table du pavillon et éclaircirent tous les points importants de ce qui allait devenir le système de la Réserve fédérale. Lorsqu’ils eurent terminé, ils retournèrent à New York et nièrent une telle réunion pendant un certain nombre d’années. […]


     

    […] Qui étaient ces hommes ? Le sénateur Nelson Aldrich, chef de file républicain du Sénat (membre de la Commission monétaire nationale -ce comité spécial du Congrès, créé dans le but d’émettre des recommandations relatives à la réforme législative des opérations bancaires d’Amérique). Même à cette époque, les Américains s’inquiétaient de laisser tout le pouvoir financier entre les mains d’un petit groupe de banques et de sociétés de placement new-yorkaises. Ils l’appelaient la Fiducie monétaire (le Money Trust). Les citoyens voulaient mettre un terme à l’empire de cette dernière. […] Toutefois, le sénateur entretenait une relation commerciale avec l’homme d’affaires J.P. Morgan. Ce dernier était le beau-père de John D. Rockefeller fils et devint par conséquent, le grand-père de Nelson Rockefeller, ancien vice-président des Etats-Unis.


     

    Le deuxième homme présent à la réunion se nommait Abraham Piat Andrews, le secrétaire-assistant du Trésor américain. Plus tard, il devint un membre du Congrès et fut, tout au long de sa carrière, un homme très influent au niveau des milieux bancaires.


     

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    Le troisième homme s’appelait Frank Vanderlip, le président de la National Bank de New York. Benjamin Strong, le directeur général de la J. P. Morgan’s Bankers Trust Company, y assistait également. Il était probablement l’homme le plus important en ces lieux grâce à ses connaissances bancaires européennes. Allemand de souche, il se fit naturaliser citoyen américain. En plus, il entretenait des liens étroits avec son frère Max, le directeur en chef du consortium bancaire Warburg en Allemagne et aux Pays-Bas. Paul Warburg était l’un des hommes les plus riches du mondeCes sept hommes qui se trouvaient sur l’île Jekyll, représentaient à eux seuls en ce temps, directement et indirectement, approximativement un quart de la richesse planétaire globale.


     

    Voici comment tout cela s’est vraiment déroulé. Frank Vanderlip affirma dans un article du Saturday Evening Post du 9 février 1935 : « Je ne crois pas exagérer en considérant notre expédition secrète sur l’île Jekyll comme une occasion en or de créer ce qui devint le système de la Réserve fédérale, et ce, même si le mot d’ordre voulait que l’on garde ce fait le plus secret possible. […] Nos noms réunis auraient pu à eux seuls donner une toute autre portée à notre expédition, tant à Washington, qu’à la Bourse de New-York ou même à Londres. Il ne fallait tout simplement pas que l’on nous découvre. »


    Pourquoi ?


     

    Vanderlip donne une réponse à cette question dans le même article : « Eventer le secret du rassemblement de notre groupe en particulier et de nos travaux, équivalaient à anéantir toutes chances que le Congrès vote la Loi sur le comportement des banques. » Pourquoi ? Parce que le but de cette loi consistait à mettre un terme à l’empire de la Fiducie monétaire et croyez-le ou non, cette loi avait été écrite par les membres mêmes de la Fiducie monétaire. C’est aussi simple que cela. Si le public avait eu connaissance de cette réunion, le système de la Réserve fédérale n’aurait jamais vu le jour. […]


     

    […] Ici, nous avons les Morgan, les Rockefeller, les Warburg et ainsi de suite, tous assis à discuter autour d’une table.


     

    […] Cette transition se produisit à cette période de l’histoire. Pendant les quinze années qui ont précédé le rassemblement sur l’île Jekyll, les groupes financiers de toutes les industries s’étaient progressivement associés en joint-ventures au lieu de se concurrencer mutuellement. Ils s’étaient rendu compte que cela fonctionnait. […] Nous verrons d’ailleurs qu’il ne s’agit aucunement d’une organisation gouvernementale. Il s’agit d’un CARTEL !


     

    Ils ont créé un CARTEL bancaire et l’ont rendu légal, conformément à la loi. Personne n’apprendra cela à l’école. Un troisième élément s’ajoute à cette histoire : ce CARTEL s’est associé au gouvernement.


     

    Lorsque l’on forme un partenariat, toutes les parties doivent profiter de certains avantages. Qu’est-ce que le gouvernement gagne avec tout cela ? Examinons ensemble par quel mécanisme le gouvernement fédéral crée l’argent. Comment est-ce que l’argent voit le jour ? […]


     

    […] Le Congrès a besoin d’argent et en quantité beaucoup plus importante que ce qu’il perçoit en impôts. Les impôts représentent une fraction de ce que le Congrès requiert pour fonctionner. Comment peut-il dépenser plus que ce qu’il touche en impôts ? Etudions son mode de fonctionnement… Supposons que le Congrès ait besoin d’un milliard de dollars pour payer les dépenses du jour. […] Puis, le Congrès passe par l’imprimerie non pas pour faire imprimer de l’argent, mais plutôt des certificats. De beaux billets où apparaissent, dans la partie supérieure, un aigle et la mention : Bon du Trésor des Etats-Unis (billet ou promesse, suivant la date d’échéance). En fait, ce sont des reconnaissances de dettes et le Congrès espère qu’elles inciteront les gens à emprunter au gouvernement en retour. Plusieurs personnes le font parce qu’elles ont entendu dire qu’il s’agit de l’un des meilleurs investissements à faire. […] Cela signifie que le gouvernement s’engage solennellement à vous rendre votre argent avec des intérêts, même s’il doit vous prendre tout ce que vous possédez en impôts pour y arriver.


     

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    Puis, les représentants du Congrès et du Trésor se rendent ensemble jusqu’à l’immeuble de la Réserve fédérale. La Fed les attend. Elle rédige immédiatement un chèque d’un milliard de dollars au Trésor des Etats-Unis. Qui a payé ce milliard de dollars ? La réponse : il n’existe pas. Il n’y a même pas de compte de chèques, seulement un livret. De l’argent instantané. […] Le gouvernement peut ainsi accéder instantanément au montant d’argent qu’il désire et au moment qu’il le souhaite, sans avoir besoin de demander l’approbation des contribuables sous forme d’impôt direct. […] Le gouvernement fait partie de ce partenariat pour cette raison. Toutefois, on peut se demander pourquoi le CARTEL bancaire y participe également.


     

    Le CARTEL bancaire est impliqué dans ce partenariat parce que le trésorier-payeur général prendra le chèque d’un milliard de dollars et le déposera dans le compte de chèque du gouvernement qui se trouve à la Réserve fédérale. A ce moment, l’ordinateur indiquera que le compte du gouvernement contient un milliard de dollars instantanés. Cela signifie qu’à partir de cet instant, le gouvernement peut émettre des chèques gouvernementaux d’un montant égal. Prenez l’exemple d’un chèque de 100$ libellé au nom d’un employé des postes. Cette personne ne croirait pas que cet argent n’existait pas deux jours plus tôt. D’ailleurs, elle ne s’en soucierait pas puisqu’elle peut le dépenser. L’argent se trouve maintenant ailleurs qu’à la Fed ou qu’entre les mains des partenaires du gouvernement, c’est-à-dire du côté bancaire commercial. Le banquier se dirige alors vers la fenêtre des prêts et annonce : ”Puis-je avoir votre attention s.v.p.? Nous avons de l’argent à prêter.” Maintenant, tout le monde est heureux et pourtant, chacun d’entre eux ressent de l’inquiétude face au maigre montant de 100$. Alors, le banquier les rassure en disant de ne pas s’inquiéter parce qu’il peut leur prêter 900$. Comment est-ce possible?


     

    Comment est-ce que les banques peuvent prêter un montant de 900$ alors que la somme déposée n’était que de 100$ ?


     

    Voici la réponse.


     

    Le système de la Réserve fédérale exige des banques qu’elles gardent en réserve au moins 10% des dépôts effectués. Elles doivent conserver $10 par tranche de 100$ et prêter la différence, soit 90$. Puis, dès qu’un citoyen emprunte ce 90$ et le dépose dans son compte de chèques, le même cercle vicieux recommence et ainsi de suite.


     

    D’où venait tout cet argent ?


     

    La réponse est la même : l’argent n’existait pas. Il est apparu au moment précis où quelqu’un fit l’emprunt. Rappelez-vous. L’argent créé à partir de rien et remis au gouvernement, a été dépensé par ce dernier pour réaliser ses projets. D’autre part, les banques n’ont pas dépensé l’argent créé à partir de rien pour elles, elles nous l’ont plutôt prêté afin que nous réalisions nos projets. Toutefois, elles perçoivent de l’intérêt sur les prêts ! C’est la raison pour laquelle le CARTEL bancaire est partenaire dans cette affaire. Tout cela est légal. On charge de l’intérêt sur rien. Cependant, le processus ne s’arrête pas là.


     

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    Quelles en sont les conséquences ?


     

    Cet argent créé à partir de rien se retrouve dans le système économique et ces nouveaux dollars diminuent la valeur de ceux qui y circulent déjà. On peut comparer ce phénomène au principe de délaiement de la soupe. Lorsqu’une soupe est trop épaisse, on y ajoute de l’eau pour la diluer. Les prix commencent alors à augmenter et l’inflation s’abat sur l’économie. En fait, contre toute apparence, on a l’impression que les prix augmentent. Et le mot apparence est juste. En théorie, les prix n’augmentent pas. En réalité, la valeur des dollars diminue. Si l’argent des Américains valait le prix de l’or, de l’argent ou d’un tout autre effet de commerce tangible et qu’il n’ait pas été créé à partir de rien, les prix resteraient fixes. […]


    […] Depuis la création de la Réserve fédérale, nous vivons dans un cycle économique en dents de scie. Si vous ne pouvez effectuer vos paiements, les banques vous prennent tout. Ceux qui profitent de votre perte et qui achètent le pouvoir sont le gouvernement et les Cartels Bancaires.


     

    Pour résumer la situation, voici la vérité au sujet de l’argent : soulignons et comprenons d’abord l’importance de certaines réalités fondamentales de notre système bancaire et monétaire. Tout l’argent que les banques émettent et font circuler est produit sous forme de prêt. Cet argent comporte donc un coût, c’est-à-dire de l’intérêt. Lorsque les gouvernements permettent aux banques d’émettre la masse monétaire d’un pays, ils doivent percevoir des taxes afin que les banques puissent récolter de l’intérêt sur l’argent qu’elles ont créé. Cela dévalorise automatiquement les citoyens puisque les banques ne créent jamais d’argent pour payer l’intérêt imposé par l’utilisation de leur argent, mais seulement le principal. En conséquence, pour acquitter l’intérêt, on puise inévitablement dans l’actif du pays et des citoyens par des mécanismes tels que la création de dettes, les faillites et les forclusions. On prélève, de surcroît, des taxes à la source pour accélérer les processus. Une société qui admet et qui accepte que l’on utilise l’argent des banques plutôt que sa propre devise créée librement par elle expose inéluctablement ses citoyens au cycle économique des dépressions et au désarroi de la population.


     

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    […] Ce modèle de partenariat fut conçu en Europe, au 16e siècle. On l’expérimenta et le perfectionna éventuellement avec la formation de la Banque d’Angleterre en 1694. A partir de cette date, tous les gouvernements européens ont utilisé ce mode de fonctionnement. Bien entendu, ils ne l’ont pas appelé le mécanisme de Mandragore, mais plutôt la Banque centrale. Amener ce mode de procédé en Amérique exigeait qu’on le nomme différemment. Alors, après un long débat, ses créateurs, qui commencèrent par lui trouver le nom « Fédérale », parce que cela évoquait une opération gouvernementale, optèrent ensuite pour le mot « Réserve » afin que l’on croie à l’existence de réserves en un certain endroit. Enfin, ils ajoutèrent le mot « Système » parce qu’il semblait beaucoup plus important qu’il en a l’air aujourd’hui. Souvenez-vous de la première concentration new-yorkaise du pouvoir – ils devaient convaincre les Américains qu’ils créaient un système réunissant plusieurs banques et non une seule. Construire d’énormes édifices bancaires à travers le pays. Nous savons maintenant que ce que nous avons obtenu n’a rien de fédéral, que les réserves n’existent pas, qu’en réalité, le système ne répartit pas ses pouvoirs et que les Réserves fédérales ne sont pas des banques.


     

    Ils ont monté cette brillante manipulation de toute pièce puis l’ont vendue aux Américains. La première ébauche du projet de loi sur la Réserve fédérale s’appelait la Loi Aldrich (the Aldridge Bill) parce que le sénateur Aldrich lui accordait son appui. Paul Warburg lui déconseilla toutefois d’agir ainsi parce qu’à son avis, le Congrès voterait contre ce projet de loi étant donné qu’on identifiait trop souvent Aldrich à des grandes entreprises. Toutefois, l’ego du sénateur Aldrich était tellement gonflé qu’il présenta tout de même le projet de loi Aldrich au Congrès. Warburg avait raison. Le Congrès refusa de l’accepter. Ce fut un contretemps mineur. Ils retirèrent alors le nom d’Aldrich du projet de loi et trouvèrent quelques démocrates millionnaires (le parti ami des petits contribuables) afin que ceux-ci y apportent leur appui. Ces hommes s’appelaient Carter Glass, de la Chambre des représentants, et le sénateur Owen, un banquier lui-même très respecté au sein du Sénat. Puis, on changea le nom du projet de loi pour le Glass-Owen (the Glass-Owen Bill). Aldrich et Vanderlip commencèrent alors à répondre à des entrevues pour condamner le projet de loi… qu’ils avaient eux-mêmes écrit. Ils affirmaient que ce système ruinerait les banques et la nation. Le grand public se dit alors : « si les grands banquiers ne sont pas en faveur de ce projet de loi, il doit alors s’agir d’un très bon système. » Une grande déception planifiée ! Il va sans dire que l’on comprenait parfaitement le fonctionnement de la psychologie de masse. Pendant ce temps, les mêmes individus finançaient secrètement des messages pour louanger le nouveau projet de loi sur la Réserve fédérale. Ils donnèrent de l’argent aux universités. Ils établirent de nouveaux départements d’économie. Ils sélectionnèrent les professeurs et les directeurs de ces départements parmi leurs gens. Ces professeurs commencèrent à vanter les mérites de ce nouveau et merveilleux système. […]


     

    (…) La Loi fut adoptée majoritairement le 22 décembre 1913, avec l’appui du Congrès et du public. La créature quitta finalement l’île Jekyll pour s’installer dans le district fédéral de Washington.


     

    […] Alan Greenspan, président de la Réserve fédérale affirme qu’ils font cela pour aider les gens, pour stabiliser l’économie, afin que le peuple américain n’ait pas à subir une inflation démesurée ! Depuis sa création, la Réserve fédérale a présidé les Krachs de 1921 et 1929, la Grande dépression de 1929-1939, les récessions des années 53, 57, 69, 75 et 81 et le lundi noir de 1987, où 22% des valeurs totales de la Bourse chutèrent en une journée. Nous savons tous que la dette des entreprises monte en flèche, que les dettes personnelles s’accroissent démesurément. Les faillites d’entreprises et personnelles n’ont jamais été si nombreuses. Les banques et les sociétés de crédit immobilier n’ont jamais essuyé un si grand nombre d’échecs. L’intérêt sur la dette nationale ronge la moitié de nos dollars imposés. L’industrie lourde est maintenant presque entièrement remplacée par des compétiteurs outre-mer. Pour la première fois dans l’histoire, nous faisons face à une balance commerciale internationale déficitaire. Des étrangers possèdent maintenant 75% du quartier centre de Los Angeles et des autres régions métropolitaines. Plus de la moitié de la nation est officiellement en récession. Voici les résultats scolaires obtenus par le système de la Réserve fédérale après 80 années d’une prétendue stabilisation de notre économie. La Fed n’a pas atteint ses objectifs.


     

    Pourquoi ? Parce qu’à mon avis, ces derniers n’ont jamais été ses buts réels!


     

    Quels sont les véritables objectifs de la Fed ?


     

    Quels buts réels un CARTEL quelconque peut-il viser? Tous deux cherchent à accroître les marges bénéficiaires des membres et à stabiliser leur situation sur le marché. En gardant cela à l’esprit, une image différente s’offre maintenant à nos yeux. Ils remportent un grand succès. Les banquiers de l’île Jekyll voulaient atteindre trois objectifs :


     

    1- Mettre un terme à l’éparpillement de leur pouvoir pour le concentrer à New-York. (…)

    2- Renverser la tendance de ce qu’ils appelaient la formation du capital privé. Ils ne voulaient pas que les individus dépensent leur propre argent. Ils désiraient que tout le monde aille à la Banque pour se procurer de l’argent. En début de siècle, la formation de capital privé tendait à s’établir et plus particulièrement en affaires. Les entreprises investissaient certains de leurs profits dans un fonds. Ce capital prenait de la valeur, puis les dirigeants de ces entreprises utilisaient leur propre argent pour construire des usines, organiser la recherche et le développement ou pour faire quoi que ce soit d’autre. Les banques n’appréciaient pas cette tendance. Elles voulaient inciter les entreprises à recommencer à emprunter leur argent. […]

    3- Transférer les pertes inévitables des banques aux contribuables au nom de la protection des gens. Ceux-ci sont les véritables objectifs de la Réserve fédérale.


     

    Quel fut le bilan de cette « opération » ?


     

    1- Ont-ils réussi à garder le contrôle en ce qui a trait aux grandes banques new-yorkaises ? Oui !

    2- A-t-elle réussi à renverser la tendance à former du capital privé ? Oui ! La réduction des taux d’intérêt durant certaines périodes allécha les individus et les entreprises à un point tel qu’il eût été fou de ne pas en tirer profit. Pourquoi économiser votre argent ? C’est stupide ! Alors, ces derniers se ruèrent dans les banques et empruntèrent considérablement. Puis, l’économie vacilla. Par conséquent, ils ne purent rembourser leurs dettes et durent déclarer faillite.(…) Une fois encore, la Réserve fédérale obtient un « A »  grâce à sa devise souple. Elle est parvenue à renverser la tendance de la capitalisation privée.

    3- Transférer les pertes inévitables des banques aux contribuables au nom de la protection des gens. […] Des entreprises majeures telles la Penn Central Railroad and Lockheed Corporation en 1970, la Commonwealth Bank of Detroit en 1972, la ville de New York en 1975, la Chrysler Corporation 1978, la First Pennsylvania Bank en 1980, la Continental Illinois, la plus importante banque à ce jour, en 1982 et de nombreux pays, qui n’arrivaient pas à effectuer les paiements auparavant, les font maintenant grâce à l’argent prêté par le Fonds monétaire international et laWorld Bank. Ces derniers ont obtenu cet argent de la Réserve fédérale qui l’a, elle, obtenu de vous et moi à travers le mécanisme de Mandragore.


     

    Comme dernier sujet de ce chapitre, nous aborderons le thème de l’usure. Qu’est-ce que l’usure ?


     

    Un intérêt de taux excessif. Autrefois (au temps biblique), on définissait l’usure comme un intérêt sur un prêt. Aujourd’hui, cela signifie intérêt excessif sur un prêt. Thomas Edison disait que les gens qui ne contribuaient en rien à un projet, en récoltaient plus d’argent que ceux qui y investissaient tout le travail et les matériaux. Je me suis imaginé que sur le prix d’une maison de 100.000$, 30.000$ serviraient à payer les frais de l’architecte, le terrain, les permis, etc. Le reste de l’argent, soit 70.000$, permettrait de payer les matériaux de construction et les travailleurs. J’ai supposé que l’acheteur irait à la banque pour déposer 20% du montant total et faire un emprunt sur 30 ans à un taux d’intérêt de 10%. En calculant tout cela, vous arriverez à la même conclusion que moi : l’acheteur payera plus de 172.741$ en intérêt à la banque, comparativement aux 70.000$ versés aux travailleurs. En d’autres termes, la banque gagnera 2,5 fois plus que les autres. Cet argent fut créé à partir de rien. Charger 172.741$ d’intérêt sur rien est excessif. Il est temps de donner une nouvelle définition au mot usure : tout intérêt chargé sur tout prêt d’argent créé à partir de rien. Cet exemple de maison de 100.000$ ne représente qu’un infime petit grain de sable dans le désert du Sahara. Vous devez multiplier ce procédé par toutes les maisons, tous les hôtels et les gratte-ciel, tous les avions à réaction, les automobiles, les usines, tous les entrepôts et sur toutes les fermes et leurs équipements de l’Amérique pour obtenir le montant récolté par les banques. On parle ici d’une rivière de richesses non gagnées et flottant continuellement à l’intérieur du CARTEL bancaire qui est tellement éparpillé qu’il nous est impossible à imaginer. La somme totale dépasse tout entendement. Cet argent devrait revenir à ceux qui travaillent pour le produire et non à ceux qui ont monté un extraordinaire racket !

     

    Où va cet argent?

     

    Lorsqu’on possède tout l’argent nécessaire pour s’offrir tous les petits plaisirs de la vie, que reste-t-il à acquérir ? Le POUVOIR !

     

    Les membres du CARTEL bancaire utilisent cette rivière de richesses pour se procurer le pouvoir à nos dépens. Ils achètent le monde avec cet argent. Ils contrôlent les sociétés et les institutions qui offrent leurs directions et leurs orientations à des gens qui dépendent, vivent et agissent en fonction de ces dernières. Sur le plan technique et en termes sociologiques, on les appelle des centres de pouvoirs. Ils achètent l’influence et le contrôle de leurs dirigeants. Ce qui signifie qu’ils achètent politiciens, partis politiques, réseaux de télévision, réseaux câblés, journaux, magazines, agences de publicité, agences de presse, studios cinématographiques, universités, syndicats de travailleurs, organismes religieux, associations commerciales, institutions à but non lucratif, sociétés multinationales, mouvements de scoutisme pour garçons et filles, et ainsi de suite. N’importe quel groupe qui exerce une influence constitue une cible parfaite pour accroître ce contrôle. Et plus précisément, ceux qui s’opposent à eux. Ce phénomène existe dans la plupart des pays industrialisés. Il est absolu dans plusieurs pays en voie de développement. Ils ont acheté ces pays. »

     

    Voilà la cause profonde de la grande misère du monde… et l’une des raisons majeures pour laquelle l’attentat du 11 septembre 2001, à New York, devait servir d’événement catalyseur pour une Troisième Guerre mondiale, comme il en fut de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, en juin 1914, pour la Première Guerre mondiale. Le système mis en place à l’issue de cette réunion sur l’île de Jekyll est en train de s’écrouler littéralement, comme l’a annoncé David Rockefeller en 1994…

     

    2012 verra donc bien cette « bonne crise majeure ».

     

    Source: liesi

    http://www.wikistrike.com/article-la-creation-et-le-controle-de-la-banque-centrale-europeenne-95771722.html


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  • «Sarkozy place ses hommes» : le PS s'insurge

    «Magistrats, policiers, préfets, patrons: Nicolas Sarkozy poursuit son verrouillage de l'Etat»: l'enquête de «Libération» de ce mercredi a provoqué de multiples réactions au PS. Où des ténors s'insurgent contre «des nominations en série à des postes-clés de l'Etat».

    Nicolas Sarkozy, le 21 décembre 2011 à l'Elysée à Paris. (© AFP Lionel Bonaventure)
     
    "Sarkozy place ces hommes". C'est la manchette de Libération de ce mercredi, qui rappelle dans un événement de quatre pages, qu'"à la veille d'entrer en campagne, le chef de l'Etat a installé des intimes et des hommes de confiance aux postes-clés de la justice, de la police et de la finance". Dans la foulée, plusieurs ténors socialistes ont accusé aujourd'hui Nicolas Sarkozy d'avoir engagé "des nominations en série à des postes-clés de l'Etat".

    Ils y voient un signe de "fébrilité" de l'Elysée et une volonté de "verrouillage", à l'approche de la présidentielle. "Magistrature, police, préfectorale, les nominations des amis de Nicolas Sarkozy aux postes-clés de la République s'accélèrent", a ainsi estimé dans un communiqué François Rebsamen, chef de file des sénateurs PS et responsable de la sécurité dans l'équipe de François Hollande. "C'est sans doute le signe de sa fébrilité face à l'échéance de mai 2012, mais c'est aussi l'expression de sa conception de la République", ajoute le sénateur-maire de Dijon, critiquant un Nicolas Sarkozy qui "joue au DRH de l'Etat".


    André Vallini, chargé des questions de justice pour le candidat PS, a mis en cause, dans un communiqué distinct, "le grand verrouillage" de la magistrature "avec la nomination de magistrats réputés proches de la droite à des postes-clés". Selon lui, "plus que jamais une réforme des conditions de nomination des magistrats du parquet est nécessaire qui s'accompagnera, si François Hollande est élu, d'une réforme du Conseil supérieur de la magistrature" (CSM).

    "La panique du pouvoir est visible"

    Enfin, le troisième homme de la primaire PS, Arnaud Montebourg, a de son côté jugé que "les nominations en série et en catastrophe par le pouvoir sarkozyste dans des secteurs stratégiques de l'économie et de la justice montrent un pouvoir coupé de la société, cherchant à contrôler plutôt qu'à respecter et comprendre". Pour le député de Saône-et-Loire, "la panique du pouvoir est visible, cerné par les affaires de corruption de la gravité la plus extrême, qui nomme au canon des procureurs à sa solde, pour tenter en désespoir de cause de retarder le cours de la justice".


    Mercredi matin, sur RTL, Manuel Valls, directeur de la communication de la campagne de François Hollande, avait pour sa part jugé "pas opportune", l'éventuelle nomination du secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca, à la tête de la Caisse des dépôts et consignation (CDC). Il y voit "la confirmation d'un pouvoir aux abois qui est en train d'essayer de verrouiller l'appareil d'Etat à quelques mois des élections".


    Dans "Les têtes à CAC du Président", l'un des articles consacrées au dossier, Libération affirme "probable (pour ne pas dire acquise)" la nomination de Musca, à la CDC. Et dans un papier intitulé "La valse des robes abîme le parquet", relève la nomination d'André Ride, directeur de l'inspection des services judiciaires comme procureur général à Bordeaux, pour "avoir à l'oeil l'affaire Bettencourt". Après l'avis favorable donné ce mois-ci par le CSM, la nomination de Ride en conseil des ministres n'est plus qu'une formalité.

    http://www.liberation.fr


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  • Après les algues vertes, une vague brune.

     

    La Bretagne ne mérite pas cela. Après les algues vertes, une vague brune.

    Pour comprendre ce aussi grand que long coup de gueule, permettez à La Canaille doublement rouge à ce moment : d'idée et de colère, une digression :

    Après les algues vertes, une vague brune.

     

    Les faits se passent à quelques kilomètres de Châteaulin qui s'honore d'avoir eu Jean Moulin comme sous préfet. Non loin de la poudrerie de Pont de buis ville où le sabotier Louis Berthelot, amputé de « sa foi et sa jambe » sur le front de la 1er guerre mondiale, poursuivra son combat d’homme, de militant et de Résistant qu’à sa mort. Le plus marquant fut son arrestation durant l'occupation. Son voisin se souvient le voir « monter devant chez nous avec sa jambe de bois et sa légion d’honneur, encadré par deux gendarmes… français ! 

    De l'autre coté à Douarnenez, les gamins de 17 ans le 17 juin 40 s'embarquèrent sur des bateaux de pêches pour filer en Angleterre pour fuir la déferlante des armées de Rommel.

    30 juin 1944 grande rafle de la population par les armées nazies aux abois : Suite de divers actes de sabotage réalisés sur l'ordre du groupement de résistance de Douarnenez (sabotage de la voie ferrée Châteaulin - Camaret par les FTP et sectionnant des câbles souterrains reliant la presqu'île de Crozon au Cap Sizun), des policiers et soldats allemands bloquent le 30 juin 1944 toutes les routes menant à Crozon. Sur les 143 personnes, une centaine est relâchée tandis qu'un homme du groupe des 43 réussit à s'échapper. Les 42 hommes qui restent sont emmenés en camion. En passant devant l'église de Plonévez-Porzay, les 42 sont grossis de 10 autres otages après contrôle des personnes sortant d'un enterrement à l'église. Leur destination : la gare de Quimper (siège du parquet jusqu'à ce jour), puis Compiègne Royallieu, puis le camp de concentration de Neuengamme. 34 seulement reviendront.

    Maintenant les raisons de ce long détour, accrochez vous bien.

     

    Après les algues vertes, une vague brune.


    30 décembre 2011. Il est possible de commander, pour 119,90 euros, le "tout nouveau Rommel produit par 3R" que le site vante comme "le meilleur jamais réalisé à ce jour" : "Tout semble parfait, de la sculpture et peinture du visage au télémètre binoculaire périscopique entièrement en métal. Splendide !", précise le descriptif.

    Les figurines d'Adolf Hitler et Herman Goering, proposées sur le site de vente par correspondance ont été retirées du catalogue mais celle d'Erwin Rommel restait disponible vendredi après-midi. Le problème outre le fond, réside dans la forme : Le site est animé par l'épouse d'un officier de gendarmerie du Finistère, un lieutenant colonel.

    Dans cette arme, au niveau culture général et niveau de formation parcours de notes etc., ce n'est pas exactement un caporal chef de la légion.

    Là où le malaise s’accroît, c’est que le site Internet de commande est celui de ce lieutenant-colonel de gendarmerie en poste à l’école de la gendarmerie de Dinéault (Finistère), et de sa femme enregistrée auprès du tribunal de Quimper comme « commerçante » dans le secteur d’activité « vente à distance sur catalogue spécialisé ».

    L’adresse donnée pour commander un produit est la Cité Ty- Vougeret, 29 150 Dineault qui est l'adresse des logements de fonction des officiers.

    Officiers qui comme on dit dans les milieux ad hoc sont "chargés de former les soldats de la République".

     

    Heureusement, une enquête judiciaire auprès de l'inspection générale de la gendarmerie nationale a été diligentée, suite à une plainte déposée par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), a indiqué le parquet de Quimper vendredi. Le BNVCA accuse le site – qui propose également des uniformes, des armes et des insignes évoquant le IIIe Reich (ce qui est formellement interdit par la loi raison de plus dans une enceinte militaire) – "d'apologie de criminels et d'une organisation criminelle contre l'humanité et de provocation à la discrimination nationale raciale".

     

    Heureusement?

    Oui, mais la région de gendarmerie de Bretagne indique qu'aucun ordre de fermeture du site n'a été émis. (Ah bon ? et la loi alors ?). "C'est une initiative privée", a indiqué une porte-parole. "Au niveau judiciaire, on n'a pas de cadre possible pour poser une interdiction. On attend de voir si les faits sont ou non établis", a pour sa part indiqué le parquet de Quimper qui, d'après ce que disent les anciens, étaient beaucoup plus réactifs entre 40 et 44.

     

    C'est aussi aberrent que si un OPJ disait "il a battu sa femme mais dans son salon, pas sur la voie publique, on attend de voir si elle se relève".

     

    Et donc, le tout à l’adresse de l’école de gendarmerie de Châteaulin.

    On ose espérer que les enveloppes du courrier n'étaient pas fournies par l'armée.

    Quant à la ligne téléphonique pour contacter« une conseillère 5 jours sur 7 », c’est le numéro personnel de l’officier.

     

    Maintenant, Pub: (mettez les images en noires et blancs et posez du son façon "Pathé journal actualité 1938")

    "Les 115 élèves sous-officiers de la deuxième compagnie de l'école de gendarmerie, aux ordres du capitaine Mondot, ont été présentés au drapeau, hier matin, sur la place de l'Église. Cette cérémonie montre le souci du commandant de l'école, le colonel Yvan Noailles, d'ouvrir l'établissement aux communes voisines. Les Dinéaultais étaient représentés par les élus, les anciens combattants, des retraités et des familles. 

    840 élèves en sept compagnies 

    Ayant passé les troupes en revue et salué les drapeaux des associations, le colonel a salué le drapeau de l'école, en compagnie de Michel Cadiou, maire, et Yves Guiavarch, maire adjoint UMP de Châteaulin. Après le chant de La Marseillaise, le drapeau et son escorte ont fait le tour de la place, devant les élèves. Le drapeau a été remis par le ministre de la Défense le 17décembre 1999, après la création de l'école, le 1erjuillet1999. Ce drapeau aux trois couleurs de la République porte à l'envers les inscriptions «République française. École de gendarmerie de Châteaulin» et au revers «Honneur et Patrie». Emblème de l'école, il désigne le chemin de l'honneur et du devoir. Les élèves, accueillis à l'école, le 6septembre, sont aujourd'hui jugés dignes de servir sous ses plis et reçus comme compagnons et garants de la pérennité de la gendarmerie. Avec 840 élèves en sept compagnies, l'école a fait aujourd'hui le plein de ses capacités. La cérémonie s'est conclue par un défilé des troupes jusqu'à la mairie."

    Remettez la couleur et coupez le son. Ce texte est du 10 décembre 2011, il a été publié par le Télégramme de Brest.

     

    Ces jeunes gens, nouveaux sous l'uniforme, sont-ils informés qu'il est dans leurs attributions de faire cesser immédiatement ce trouble majeur à l'ordre public qu'est l'apologie de criminels de guerre et celle du nazisme ?

    Pas sûr à voir comment la direction de la gendarmerie hésite à qualifier les faits.

     

    Que disent les politiques du coin ? Le député UMP (le sigle n'apparaît plus sur son site) est d'un silence…

     

    Ces préfets qui larguent leurs gendarmes sur Tarnac ou les usines en grève, que font-ils ? Ceux qui harcèlent des militants comme Xavier Mathieu ou protègent les milices patronales, ceux qui viennent au secours des patrons voyous dans les entreprises de la région, leur silence complice vaut aveux.

    Ces gendarmes qui encadrent des gamins de 12 ans pour les rejeter du pays de leur naissance que disent-ils ?

    A moins que les vertus pédagogiques du lieutenant colonel soient telles qu'elles s'adaptent parfaitement aux attentes des chefs des préfets et de leur lèche bottes.

     

    Heureusement, la population, singulièrement ses jeunes, porte des valeurs plus conformes aux idées républicaines:

     

    Après les algues vertes, une vague brune.

     

    Cela dit, ces faits ayant deux jours, Canaille le Rouge est dans une rage noire de voir que pour certains, il y a plus de réactivité à pleurer V Havel que de combattre les fascistes sur le territoire où le mot résistance doit se conjuguer au présent (A Pont de Buis, l'école maternelle s'appelle Lucie Aubrac, c'est Raymond Aubrac qui est venue l'inaugurer).

    Où est le PCF ? Pourquoi ce silence ? Ils sont aux skis ? Ils attendent les délégations de retours du moyen orient ?

    La bête immonde est là, à leur porte, chez nous. Devant ce silence pourquoi les négationnistes se priveraient-ils ?

    C'est bien une fois de temps en temps de passer par Châteaubriant. Oui, c'est bien. Mais LA!!

    La rage vous dis-je, la rage.

    Par canaille le rouge


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  • Le monde politique est impuissant, otage de la dictature des marchés financiers.

    Vers la fin de la société ?


    Actua 123

    Yann FIEVET

    Nous acceptons difficilement de regarder la réalité en face. Nous préférons souvent nous persuader, sans en être totalement convaincus, que tout ce à quoi nous avons été attachés dans le passé est toujours présent et le sera encore demain. Ainsi, nous croyons que ce que nous nommons communément société existe encore.


    Bien sûr, nous entendons dire que nous sommes gouverné désormais par une oligarchie, que l’Etat partout se désengage de ses missions traditionnelles, que les citoyens ne sont pas consultés à propos des affaires sérieuses de la Cité. Mais, sous ces arguments pertinents nous espérons pouvoir encore distinguer une société attendant son heure pour redevenir pleinement elle-même. Affirmons-le enfin : cet espoir n’est plus de mise. La société est en voie de disparition. Le principal agent de cette disparition est l’abandon de l’intérêt général au profit de la satisfaction d’intérêts particuliers à la puissance chaque jour renforcé.


    Lutter contre la disparition de la société devrait être la seule préoccupation de la prochaine élection présidentielle.


    La société est un corps éminemment complexe se dotant, tout au long d’une histoire mouvementée, d’organes de gouvernement et de régulation normalement chargés de renforcer la cohésion sociale. L’idée de société s’oppose donc à celle de la simple addition d’individus occupés à la seule recherche de satisfaction de leur intérêt personnel ou de celui de leurs proches. Les sociétés dignes de cette définition – qu’il est erroné de croire trop ambitieuse – sont celles qui réussissent à développer le « vivre ensemble », ce concept si facilement méprisé par les chantres de l’autorégulation sociale. Pour satisfaire une telle exigence encore faut-il que la société soit capable de faire vivre un principe fondamental : l’intérêt général. C’est à l’Etat de le définir et de le faire accepter par le corps social dans son entier. Deux conditions au moins sont nécessaires à cela : que l’Etat dispose de toute sa légitimité auprès du corps social et que celui-ci ait gardé en lui la volonté de solidarité envers les plus démunis. Le moins que l’on puisse dire est que ces deux conditions ne sont plus remplies en France aujourd’hui.


    Ce que l’on pouvait nommer hier, avec une certaine fierté, « le modèle social français » est désormais attaqué de toutes parts. Construit pour l’essentiel au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il reposait sur des politiques publiques se donnant les moyens de leur ambition. C’était avant l’avènement du néolibéralisme, avant que la plupart des hommes politiques ne décident que le Marché devait s’emparer progressivement de bon nombre des anciennes prérogatives de l’Etat, pour une meilleure efficacité économique et financière comme ils s’en disent convaincus. Au bout de trente années de ce glissement – longtemps sournois, maintenant débridé- le monde politique est devenu impuissant, otage qu’il est de la dictature des marchés financiers. Nous rendons-nous réellement compte de la folie qui tourmente notre société : les agences de notation nord-américaines évaluent désormais jusqu’aux performances financières de la Sécurité Sociale et de la plupart de ce qu’il nous reste de services publics ! Retirer à notre système de protection sociale son « triple A » relèverait de la triple C. Et triplera la misère !


    De « providentiel » l’Etat est devenu répressif et destructeur. On ne pousse pas dans l’insécurité sociale les moins armés pour affronter « la compétition de tous contre tous » sans faire naître des risques de délits intrinsèquement liés à cette insécurité, lien que l’on fait mine d’ignorer. On réprimera de plus en plus durement ces délits « socialement déclenchés » d’autant plus facilement que l’on en dissimule la cause et qu’il faut bien tenir en respect tous ceux que l’on suspecte de pouvoir passer à l’acte un jour prochain. L’Etat social fait place petit à petit à l’Etat pénal. Pour donner libre cours à sa nouvelle « vocation destructrice » l’Etat s’est doté d’une machine de guerre nommée RGPP. Cette Révision générale des politiques publiques est en réalité un rabougrissement généralisé des prérogatives publiques. La volonté affichée d’évaluer les politiques publiques pour les rendre plus efficaces est une mascarade, n’est qu’une opération de communication pour citoyens non avertis. L’impact social de ces politiques n’est plus mesuré depuis longtemps. Le bilan n’est pas fait des nombreuses réformes successives engagées dans les divers domaines d’intervention de l’Etat. Des cabinets d’audit privés évaluent financièrement – avec les critères que l’on imagine - chaque mission pour les décréter trop coûteuses le plus souvent. On confie ensuite ces missions à des agences de droit privée, telle l’Agence du médicament, chargées de « réguler » grâce à leurs experts inféodés aux firmes privés, le domaine qui leur a été concédé. Il existe aujourd’hui en France près de 650 agences de ce type. Le scandale du Médiator devrait pourtant inciter à une remise en cause de cette façon qu’a la puissance publique d’abdiquer de ses missions d’intérêt général.


    Partout on casse ce que la société avait patiemment bâti pour atténuer ou compenser les effets pervers du fonctionnement de l’économie. Une idéologie mortifère est à l’œuvre où les victimes de la sauvagerie du système économico-financier deviennent coupables. Coupables d’être trop coûteux pour la collectivité que l’on ne se donne plus la peine de définir autrement qu’en termes strictement budgétaires. Les pauvres et les chômeurs sont dénoncés comme les premiers responsables de leur pauvreté et de leur chômage. L’Etat et la société telle qu’elle devient n’aiment plus les fonctionnaires. Grâce à la loi « mobilité » on va enfin « dégraisser le mammouth » : le licenciement des fonctionnaires sans motif est désormais possible. Demain le fonctionnaire ne sera plus attaché à un corps et pourra être déplacé au gré de l’évolution capricieuse des besoins définis budgétairement. Ainsi, les enseignants ne resteront pas nécessairement enseignants. Bientôt ils ne seront plus évalués sur leurs qualités pédagogiques mais sur leur capacité à entrer dans un cadre de compétences définies en dehors de la nécessité absolue de dispenser dans les meilleures conditions possibles leurs connaissances acquises au cours d’un long parcours.

     

    N’est-il pas temps de sortir de cette spirale infernale par laquelle sont broyées des vies et des volontés. La Droite ne le fera évidemment pas. La Gauche « de gouvernement » ne semble pas s’apprêter à le faire. Sombre perspective !


    Yann Fiévet

    URL de cet article 15442 
    http://www.legrandsoir.info/vers-la-fin-de-la-societe.html


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    Echo Haute vienneCinq millions d’euros! C’est le besoin financier supplémentaire indispensable aux Restos du Cœur pour leur permettre d’assumer leur mission jusqu’au printemps. Leur président, Olivier Berthe, a donc déclenché sa balise de détresse sous la forme d’un SOS adressé directement aux responsables de l’état et à la populace.


    On peut supposer que, en son temps, l’abbé Pierre aurait autrement secoué le cocotier et qu’il aurait, après avoir paré au plus pressé, dénoncé la société de consommation où le développement technologique va plus vite que la progression du pouvoir d’achat. C’est ainsi que même les plus démunis ont parfois un téléphone portable, d’une part parce qu’avec un système à carte on ne leur coupe plus la ligne et, d’autre part, parce que pour trouver un emploi, il faut être joignable.


    Dans un monde où la nourriture cède le pas aux autres besoins de consommation, certains ne comprennent plus les priorités. Cela risque d’empirer avec l’augmentation du chômage, au plus haut niveau depuis douze ans, la progression du nombre de travailleurs pauvres, celle des prix, le tout conduisant à la recherche d’un système parallèle pour sauver sa peau.


    La société change. S’il arrive encore qu’une main se tende pour nous demander «un euro», les associations caritatives voient arriver de nouvelles catégories de populations, celles qui rognent sur les dépenses alimentaires pour mieux résister aux exigences de la société de marché ou simplement pour mettre un peu de carburant dans le réservoir... Car son prix n’a jamais été aussi haut, ce qui arrange bien les caisses de l’état. On imagine là aussi quelle aurait été la colère de l’abbé Pierre...

     

    Thierry SPRIET

     

    Éditorial de L'ECHO de la Haute-Vienne-Mercredi, 28 Décembre, 2011


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  • L'euro au service exclusif du capital

    Même ses plus chauds partisans ne fêtent pas son dixième anniversaire. C'est dire combien ils ont peur qu'un simple feu de bengale, en l'honneur de la monnaie unique, risque d'embraser des brandons de colère.

         En effet, quel peuple européen saute de joie dans son pays asphyxié par la régression sociale, la dictature de l'austérité et la mal-vie quotidienne? Mercredi, la BCE a prêté 489 milliards d'euros à 1% d'intérêt à 523 sociétés bancaires européennes, sans que le moindre centime n'aille dans les investissements créateurs d'emplois. La crise ne touche pas le marché, mais renforce la spéculation et la consommation à crédits.

         Dès lors, dans ce désastre social et humain, les plus exposés brutalement souhaitent quitter la zone euro. 65% d'ouvriers et 52% d'employés, dit un dernier sondage. Mais, seulement 1/3 des Français sont favorables à cette idée, proclament les adeptes de l'euro, qu'ils soient pour un euro capitaliste ou du bord d'une monnaie unique sociale. Comme si, pour ces derniers, le fric, au lieu de la reconnaissance du travail, avait concouru, un jour, à l'émancipation du genre humain!

         Alors, les états-majors politiques, à des années-lumières de la souffrance des citoyens d'en bas, poursuivent leur train-train. "Nous avons raison, un point c'est tout", claironnent-ils. Ce qui désespèrent toujours plus les catégories socio-professionnelles les plus défavorisées dans notre vieille société malade. En conséquence, pourquoi une partie de ceux que l'on n'entend plus, ne se reporterait-elle pas vers la peste brune rajeunie en jupe et talons hauts?

         6 Français sur 10 s'intéressent à la politique, selon le sondage de décembre de La Croix effectué par OpinionWay. Mais pour autant, les sondés ne se déterminent pas pour une politique la plus à gauche qui soit: Sarkozy 20%, Le Pen 16%, Bayrou 15%, soit 51% en additionnant l'ensemble de la droite et de son extrême; Hollande 24%, Joly 7%, soit 31% pour les réformistes; Mélenchon 9%  et à sa gauche un total de 3%. Anne Maxel, sociologue et directrice de recherche au CNRS, enfonce le clou: elle explique que les jeunes ouvriers et les plus précaires, électeurs de Sarkozy en 2007, s'apprêtent à voter massivement pour la fille de son père.

     

         Pendant ce temps, on discourt comme faire de la BCE un instrument démocratique au coeur de l'Europe capitaliste. On s'attarde à échafauder une Europe fédérale quand les peuples souverains n'ont plus jamais la parole sous les diktats de Bruxelles, de Berlin et du FMI. Pendant ce temps, la bulle des scandales politico-financiers explose à la face des damnés de la terre et des forçats de la faim. Pendant ce temps, les couches populaires, notamment la classe ouvrière qui existe toujours, se désespèrent de tout.

         Alors vive un euro des marchés ou un euro populaire?

    http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com


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  • euro collapseLe Noël de l'Union européenne du Capital

     

    Article initial de Jorge Cadima, du département international du PC Portugais (PCP), pour Avante, organe du PCP

    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

    La Banque centrale européenne a offert un cadeau de Noël à ses collègues banquiers : l'offre illimitée de crédit aux banques pendant trois ans, avec des taux d'intérêt de 1%. La banque peut prêter cet argent – avec des taux d'intérêt bien plus élevés – aux gouvernements, se remplissant les poches aux dépens du contribuable. La reprise de ces transactions scandaleuses s'accompagne de nouveaux cadeaux : réduction des réserves obligatoires (que la banque doit conserver en sa possession) et assouplissement des garanties bancaires auprès de la BCE ; la banque peut se débarrasser auprès de la BCE de tous les « emprunts toxiques » sans aucune valeur. En un seul jour, plus de 500 banques ont amassé près de 500 milliards d'euros. Un économiste cité par le Telegraph déclare que le montant emprunté « est équivalent à près d'1,5 fois les titres de la dette que l'Espagne et l'Italie devront émettre en 2012 ». Pour les États, l'argent ne s'obtient qu'à des taux usuraires, au prix du sang, de la sueur et des larmes. Pour les banques, l'argent comme le champagne coule à flots. Comme il fallait s'y attendre, les bourses et les marchés « à risque » ont connu une journée d'« euphorie ».

     

    Si le Noël de l'UE pour les banquiers est un jackpot, pour les peuples, il a un goût bien plus amer. Les portugais le savent bien. Et la Commission européenne aussi : selon le Financial Times, « une nouvelle étude commanditée par la Commission européenne (…) affirme que les mesures d'austérité mises en œuvre au Portugal en 2010 ont été 'clairement régressives', de telle sorte que les familles les plus pauvres ont vu leurs revenus diminuer plus fortement, en proportion, que ceux des ménages les plus aisés ». Un graphique qui accompagne la nouvelle indique que dans les familles les plus pauvres avec des enfants, la perte a été de l'ordre de 9%. Mais ils en veulent encore plus. Des grecs martyrisés, ils exigent des dizaines de milliers de suppressions d'emploi dans le secteur public, de nouvelles baisses de salaires et des privatisations. En Irlande – où les salaires des fonctionnaires ont été diminués en moyenne de 14% – il y aura de nouvelles « coupes budgétaires de 3,8 milliards d'euros – de nouvelles restructurations dans le secteur public, des coupes dans les allocations familiales, des frais de scolarité bien plus élevés, et une augmentation de la TVA pour atteindre la barre des 23% ». La chancelière Merkel a salué l'Irlande comme un « magnifique exemple » à suivre pour sortir de la crise. Mais les chiffres les plus récentes indiquent une contraction de 1,9% du PIB au 3ème trimestre (12,5% depuis le début de la crise) et un chômage qui pointe à 14,3%.

     

    Ceux qui croient dans la propagande de l'UE n'arrivent pas à concevoir comment on peut s'entêter dans des politiques aussi désastreuses. C'est simple. Il y a des gens qui réalisent leurs profits sur le dos de la misère des peuples. La lutte des classes, loin d'être une chose du passé, n'a jamais été aussi intense sur le sol européendepuis l'époque du fascisme et du nazisme. Mais il y a autre chose : les classes dominantes se révèlent incapables de contrôler leur crise. Éclairant, le spectacle des attaques mutuelles entre anglais et français après l'échec du Sommet européen (vice-éditeur du Daily Telegraph, Jeremy Warner, a publié un postdont le titre était « le seul problème avec la France, c'est qu'elle est pleine de français »). Devant le désastre annoncé, tout le monde se défausse de ses responsabilités. Le « père de l'Europe » Jacques Delors dit désormais que « l'euro était condamné dès le début ». Même le chef d'Etat major des États-Unis, le général Dempsey, déclare que la « zone euro est en grand danger » et que les États-Unis sont « très préoccupés (…) de la possibilité d'émeutes dans les rues et de désintégration de l'Union ». Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a tenté d'apaiser les relations franco-anglaises, en soulignant les convergences dans « le traitement de la crise en Libye, en Iran et en Syrie », en annonçant un sommet militaire bi-latéral, en rapelant les avancées dans la « création d'un drone commun »et d'un « programme commun de simulation d'armes nucléaires », domaine touchant au « cœur du cœur de la souveraineté nationale ». Cette même souveraineté nationale que le président de l'UE, Van Rompuy, déclare qu'il « faudra sacrifier pour retrouver une nouvelle zone euro crédible ». Vous y voyez une contradiction ? Pas le moins du monde. Ce qu'il faut, c'est avoir les bonnes lunettes pour voir la réalité de l'Union européenne du grand capital.


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  • LOUKANIKOS pétition ! Super chien grec mascotte anticapitaliste mondiale et à la rue... Chien de meute et d'émeute ! Si Loukanikos dit Louk  était un homme, il serait  Robin des Bois. Non pas qu'il volerait, sauf peut-être sa pitance de survie, mais il remettrait les pendules du partage à l'heure... Ce toutou est si attaché aux manifestants contre l'austérité à Athènes, qu'il est devenu l'emblème planétaire de la rébellion sociale. Même si son nom veut dire "saucisse", c'est un sportif aguerri, au coeur détonant pour ses amis, auprès desquels il prend des risques. Et non des moindres au centre des conflits, au feu ou en sit-in. Loukanikos "star" apparaît depuis longtemps dans de nombreux reportages photo, de l'AFP Agence France Presse notamment,  grâce à Aris Messinis. Toujours fidèle à son poste, avec les protestataires dans chacune de leurs luttes, aboyant pardon, contestant  contre la répression des forces de l'ordre -casquées, armées et équipées de lourds boucliers- qui ne lui font pas de cadeau. Allons au coeur de l'âme grecque avec ce cocktail bouzouki concocté pour vous : mélangez bien tout et faites exploser, c'est anti crise ! Et si vous avez quelques vieilles assiettes, cassez-lez à la bonne et plus heureuse année 2012 du brave Loukanikos, le meilleur Colonel qui soit... et de ses Zamis d'infortune !

     
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    Une pétition généreuse pour Loukanikos ! Afin qu'il ne soit plus à la rue et soustrait aux attaques policières, en ligne depuis peu sur MesOpinions.com et à signer ici. Merci d'y participer ! Vote à confirmer après accusé de réception : surveillez vos spam, ce site n'en est pas un. 


    chien Loukanitos aboie sur la policeSolidaire des indignés de la misère... Ce beau blondinet fait partie des meutes errantes des rues d’Athènes mais il est identifié par un collier. Ils sont nombreux dans les villes grecques, à défaut de refuges pour les animaux et de stérilisation. Aris Messinis, le photographe de l'AFP à Athènes explique qu'il photographie Loukanikos depuis au moins cinq années consécutives et que,  plus qu'un symbole des manifestations, il est avant tout le meilleur ami des manifestants, et apporte une note joyeuse lors des défilés, dans ce contexte démoralisant. "Comme il a un instinct de survie apparemment très développé, il aboie contre la police parce qu'il a été attaqué à maintes reprises par des policiers", ajoute le photographe.
    chien Loukanitos attaqué par la policeMeilleur ami manifestant ! "J'ai même vu un jour devant le Parlement des incidents éclater à cause de lui. Un policier a essayé de lui donner un coup de pied, les manifestants n'ont pas apprécié, certains ont envoyé des cocktails Molotov, la police a répondu par des gaz lacrymogènes" précise Aris Messinis. "Il y a d'autres chiens errants dans les manifestations, mais seul Loukanikos participe vraiment", dit Aris. Maintenant Internet fleurit de photos et vidéos de lui, un dessin animé lui est consacré ainsi que des réseaux sociaux comptant des milliers d'inscrits. Ses fans du monde entier lui envoient des voeux dans toutes les langues, ou publient ses photos sur le fond musical de I need a hero, J'ai besoin d'un héros... Un engouement traduisant la recherche d'un modèle de justice sociale à travers lui. Comme on les comprend ! 
    SDF et Personnalité de l'Année... Pets US lui a rendu hommage, peu avant Noël, M6 a diffusé un reportage sur lui et Time Magazine l'a élu "Personnalité de l'Année 2011" aux côtés d'autres manifestants dans les cortèges qui ont  émergé dans le monde entier cette année. Depuis les révolutions du Printemps Arabe jusqu'à l'Occupation de Wall Street. "Les manifestants le traitent bien, beaucoup d'entre eux le nourrissent", explique Aris. "Je ne pense pas qu'il ait été dressé, d'ailleurs, il n'écoute jamais personne, je pense qu'il me reconnaît, nous sommes un peu comme des amis, mais des amis à distance."

    D'après 
    Express.be Arnaud Lefebvre, Loukanikos, le chien manifestant grec, a une dent contre le système
    http://www.express.be/joker/fr/world/loukanikos-le-chien-manifestant-grec-a-une-dent-contre-le-systeme/158775.htm et 7sur7.be Loukanikos emblème planétaire de la contestation sociale :  
      
    Vidéo 2'17 au front avec Loukanikos révolté courageux


     

    Bravo et merci Super Loukanikos ! Longue vie à toi, beaucoup d'amis toujours et un doux foyer, un de ces jours... Συγχαρητήρια και σας ευχαριστούμε σούπερ Loukanikos ! Μεγάλη διάρκεια ζωής σε εσάς, πολλούς φίλους και είναι πάντα ένα γλυκό σπίτι, μία από αυτές τις μέρες ... 
    Cerizette
    Le 30 décembre 2011

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  • Hausse du prix de gaz : + 4.4 % en janvier  « Le gouvernement a décidé de geler l'augmentation du gaz au moins pendant l'année qui vient, ce qui est un geste important. » Ainsi parlait François Baroin en avril 2011. En décrétant un gel des prix du gaz jusqu’à l’élection présidentielle, Sarkozy Fillon et le reste du gouvernement avait tout lieu de se réjouir : le prix de l’énergie n’augmenteraient plus avant la présidentielle, le pouvoir d’achat des français serait ainsi en partie épargné après un quinquennat meurtrier et les chances de réélection de Sarkozy seraient moins compromises …

               

    Mais depuis le 28 novembre, c’est l’inquiétude qui règne, le Conseil d’Etat ayant décidé de suspendre le gel des tarifs réglementés du gaz, gel en application depuis juillet. Le Ministre de l’Energie Eric Besson avait annoncé, fin septembre, un nouveau gel des prix du gaz au 1er octobre pour les particuliers. Le Conseil d’Etat a justifiée sa décision en arguant que pareil gel entraînerait, pour GDF Suez, un manque à gagner de 400 millions d’euros au 2e semestre … Quand on sait que GDF Suez a engrangé 4,6 milliards d’euros de profits en 2010 dont 3,9 milliards qui ont été reversés en dividendes aux les actionnaires, on ne peut que crier au scandale devant les jérémiades de GDF Suez sur son manque à gagner !

     

                Par ailleurs, au nom de la concurrence libre et non faussée, dogme économique libéral, les petits concurrents de GDF Suez ont également attaqués le gel des prix du gaz, lequel risquerait de fragiliser leur position sur le marché … Toutes ces manœuvres judiciaires et administratives se font dans le dos des ménages français qui sont les premiers touchés par hausse de 4.4 % annoncée hier par Besson et ce d’autant plus durement que la politique de Sarkozy face à la crise, le fameux « travailler plus pour gagner moins », a rogné comme jamais le pouvoir d’achat des français ! Aujourd’hui  ce sont 9,7 millions de ménages français qui bénéficient des tarifs réglementés de GDF Suez; ce sont donc 30 millions de français qui devront subir ces hausses des tarifs réglementés du gaz, alors même que le prix du gaz a augmenté de 62 % depuis 2005 et 20 % depuis 2009. Avec cette nouvelle augmentation le prix du gaz aura augmenté de plus de 65 % depuis 2005… De plus, le gel des prix ayant commencé au 1er octobre, cette hausse serait en principe rétroactive à cette date, ce qui signifie que près de 10 millions de ménages français risquent de voir leur facture augmenter pour décembre, mais aussi octobre et novembre. Par ailleurs, près d'1.5 million de ménages, soit plus de 5 millions de français, sont en déjà en "précarité énergétique" et ont donc des difficultés à régler leur facture énergétique. Et ce n’est pas la revalorisation de 10% des tarifs sociaux des prix du gaz (dont bénéficient seulement 300 000 foyers à bas revenus) qui va modifier cette situation de dégradation du pouvoir d’achat des ménages.

               
    Le gouvernement se trouve donc dans une impasse : après avoir vanté sa moralisation du capitalisme dans son premier discours de Toulon, Sarkozy constate que ce même capitalisme, qui ne cherche qu’à accroître ses marges sur le dos des salariés et employés, va lui coûter sa réélection, que ce soit avec la hausse du prix du gaz (et la baisse mécanique du pouvoir d’achat qui va s’ensuivre) ou la récession que va causer l’austérité imposé par les agences de notation. Désormais, le peuple a une preuve de plus que ce gouvernement agit en fonction non des intérêts du peuple mais bien de ceux des grands groupes et multinationales qui dégagent chaque années des millions d’euros de profits qui alimentent les marchés financiers au lieu d’être réinvestis dans l’économie réelle. Quand on a entendu Mme Pécresse nous affirmer il ya deux semaines que « le gouvernement envisage tous les scénarios possibles pour que l'évolution du prix du gaz soit la plus faible possible » on sent la panique qui s’empare de l’UMP quand ils réalisent que s’attaquer une fois de plus au pouvoir d’achat des français risque de coûter sa réélection à Nicolas Sarkozy, l’homme qui disait « je serais le président du pouvoir d’achat »


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